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2009, Vœu déposé par le groupe communiste et les élus du Parti de gauche relatif à la situation des Centres sociaux parisiens.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l'examen de la proposition de v?u r�f�renc�e n� 7 G dans le fascicule, d�pos�e par le groupe communiste et les �lus du Parti de gauche, relative � la situation des Centres sociaux parisiens.

C?est Mme SIMONNET qui le pr�sente en une minute et c?est Mme EL KHOMRI qui lui r�pond dans le m�me d�lai.

Madame SIMONNET, vous avez la parole.

Mme Danielle SIMONNET. - Comme de nombreux �lus de notre Assembl�e, ce samedi, j'ai particip� aux mobilisations des centres sociaux qui lan�aient leur cri d?alerte.

Il faut savoir que nous avons 28 centre sociaux associatifs sur Paris, qui assurent l'animation et la coordination des actions associatives � vocation sociale : ateliers sociolinguistiques, action d?accompagnement � la scolarit�, acc�s aux droits, aide � la parentalit�, accompagnement social.

Ce sont, en outre, des lieux d?implication populaire, de participation d�mocratique extr�mement importants.

Ces centres sont dans une situation financi�re alarmante.

D?autant plus alarmante que c'est justement parce que nous entrons dans une crise sociale sans pr�c�dent que les moyens allou�s � ces centres sociaux devraient �tre augment�s.

En effet, les ressources financi�res qui leur manquent pour mener � bien leur mission sont �valu�es � un total de 1.150.000 euros. Et si les financements du D�partement de Paris aux centres sociaux ont progress� ces derni�res ann�es, le d�sengagement financier de l'Etat, le d�mant�lement de l?ACS� et les incertitudes qui p�sent sur la red�finition des territoires "politique de la ville" en 2010 remettent en cause la p�rennit� de leurs actions.

Ainsi, la participation de l'Etat aux centres sociaux parisiens est pass�e de 21,4 % en 2003 � 9,8 en 2007 !

A travers ce v?u, le groupe communiste et des �lus du Parti de gauche demande � M. le Pr�sident du Conseil de Paris d'alerter M. le Pr�fet de Paris sur l'ampleur des cons�quences des baisses de financement de l'Etat � destination des centres sociaux et de lui demander une revalorisation cons�quente et urgente des aides financi�res de l'Etat aux actions de coh�sion sociale prioritaires compte tenu du contexte de crise.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame SIMONNET ; vous �tes intervenue une minute et demie, mais c'est bien quand m�me !

Mme EL KHOMRI vous r�pond et nous donne l'avis de l'Ex�cutif sur ce v?u n� 7 G.

Mme Myriam EL KHOMRI. - J'�mets, bien �videmment, un avis favorable sur ce v?u.

En effet, � l'heure o� le D�partement de Paris poursuit sans rel�che son plan de renforcement, nous constatons avec col�re et inqui�tude le d�sengagement cynique et volontaire de l'Etat.

Voil�, pour illustrer mon propos, ce que nous avons r�cup�r� de t�moignages dans un centre social avec Mme Gis�le STIEVENARD, que nous avons visit� dans le 19e arrondissement, et je crois que cela vaut tous les beaux discours :

"Qu'est-ce que le centre vous apporte � vous et votre quartier ?" - "Il nous aide � avoir des bonnes notes, il nous �vite de s'ennuyer pendant le mercredi et le samedi".

"Qu'est-ce qui se passerait si le centre disparaissait ?" "On aurait des difficult�s et on aurait de tr�s mauvaises notes".

C'est un petit t�moignage d'un �l�ve de CM2. Au moment o� l'on nous parle � tout va de parents d�missionnaires, je crois que les centres sociaux et notamment les ateliers linguistiques qui permettent d'apprendre le fran�ais sont des outils extr�mement importants.

La participation du D�partement entre 2008 et 2009 a augment� de 800.000 euros ; c'est pour faire plus d'activit�s en direction des habitants et non pas pour pallier les d�sengagements de l'Etat.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame EL KHOMRI. Vous avez une bonne note pour votre bri�vet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe communiste et les �lus du Parti de gauche, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2009, V. 16 G).

Avril 2009
Débat
Conseil général
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