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2014 DFA 49 - Contrats de couverture de taux d'intérêt et (ou) de change.


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DFA 49 relatif aux contrats de couverture de taux d?int�r�t et (ou) de taux de change. La parole est � M. J�r�me GLEIZES, pour 5 minutes maximum.

M. J�r�me GLEIZES. - Merci, Madame la Maire. C?est une tr�s bonne chose que la Ville de Paris puisse couvrir sur les variations de taux d?int�r�t, mais j?aurais quelques questions � poser par rapport � ce projet de d�lib�ration. La premi�re chose, c?est savoir si cela ne concerne que la dette � court terme puisqu?on ne parle que de billet de tr�sorerie dans les attendus. La deuxi�me chose que je ne comprends pas est pourquoi il y a aussi une couverture sur les taux de change. En quoi la Ville doit se couvrir sur les taux de change�?

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - C?�taient deux questions extr�mement rapides. J?en attendais une autre mais, pardon, merci, Monsieur GLEIZES. Pour vous r�pondre � ces deux questions, la parole est � M. Julien BARGETON.

M. Julien BARGETON, adjoint. - C'est normal que nous puissions nous couvrir contre les risques. C'est une mesure de bonne gestion et de prudence. Effectivement, nous obtenons de tr�s bon taux en allant chercher des financements sur les march�s financiers puisque nous empruntons � 1,97�% � 13 ans, ce qui est un taux, quand on calcule l'inflation sur 13 ans, extr�mement faible. Je sais qu'il y a des d�bats sur les diff�rentes politiques mon�taires mais en l'occurrence, il y a aujourd'hui beaucoup de liquidit�s sur les march�s financiers puisque la R�serve f�d�rale am�ricaine, malgr� la reprise aux �tats-Unis, ne renonce pas � sa politique mon�taire expansionniste, que la Banque centrale britannique fait de m�me et que, quoi que l'on pense de la Banque centrale europ�enne, Mario DRAGHI a plut�t mis en place une politique de taux tr�s bas et de "quantitative easing", c'est-�-dire de facilitation de l'emprunt. Le r�sultat est qu'il y a beaucoup de liquidit�s sur les march�s et que nous empruntons � des taux tr�s faibles. C'est une bonne chose pour les contribuables parisiens parce qu'ils font des �conomies. Si nous passions par des interm�diaires bancaires, nous enrichirions les banques, au d�triment des recettes des Parisiens. C'est pourquoi nous empruntons sur tous les march�s, y compris en yens, � Hong-Kong �galement, etc. Mais pour �viter tout risque, nous faisons ce que l'on appelle des "swaps", c'est-�-dire des couvertures de taux, ce qui permet d'avoir une gestion extr�mement prudentielle de ce sujet. Justement, c'est ce qui nous �vite tout ce qui ressemblerait � des emprunts toxiques. Je le redis, le redirai et serai extr�mement soucieux de ce point de vue�: il n'y a pas et il n?y aura pas d'emprunts toxiques � la Ville de Paris�! Au contraire, il y a une gestion extr�mement moderne de nos fa�ons d'emprunter, et c'est pourquoi nous avons mis en place ces couvertures de taux parce que lorsque nous empruntons dans d'autres devises, comme le font d'ailleurs la R�gion Ile-de-France ou la Caisse des d�p�ts et consignations, il faut se couvrir, et je pense que c'est une bonne chose. Cela permet de nous financer moins cher. Voil� pour r�pondre � votre question.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Monsieur BARGETON. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFA 49. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DFA 49).

Décembre 2014
Débat
Conseil municipal
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