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2014 DDEEES 1145 G - Subvention (10.000 euros) et convention avec la régie de quartier Saint-Blaise/Charonne (20e).


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDEEES 1145 G relatif � l'attribution d'une subvention de 10.000 euros et convention avec la r�gie de quartier Saint-Blaise/Charonne dans le 20e arrondissement. La parole est � Dani�le PREMEL, pour 5 minutes maximum.

Mme Dani�le PREMEL. - Madame la Maire. Chers coll�gues, depuis pr�s de vingt-cinq ans, issues historiquement des politiques de la ville, les r�gies de quartier portent sur des territoires en grande difficult� sociale et �conomique. C?est un projet original entre intervention par l?activit� �conomique, �ducation populaire et �conomie solidaire. En associant largement les habitants et les partenaires publics, elles accompagnent les dynamiques qui concourent � r�pondre aux besoins des territoires. Leurs interventions se structurent autour de trois missions�: une mission technique et pratique d?am�lioration de gestion urbaine sur leur territoire �conomique, une mission d?insertion sociale et professionnelle des habitants et une mission de m�diation et de sensibilisation aupr�s de la population locale. Aujourd?hui, plusieurs r�gies de quartier ?uvrent sur Paris. Depuis leur cr�ation, les r�gies de quartier ont �t� marqu�es par quatre faiblesses structurelles�: - La n�cessit� durant leur p�riode de d�marrage plus ou moins longue de subventions n�cessaires avant de pouvoir trouver un �quilibre financier�; - Un secteur d?intervention assez �troit�: m�nage, entretien d?espaces verts, r�novation�; - Une forte d�pendance vis-�-vis de leurs donneurs d?ordre qui sont en nombre limit�; - Un probl�me de gouvernance et d?un ajustement entre direction et Conseil d?administration. En 2009, l?APUR signalait que les r�gies de quartier devaient pour leur survie et leur d�veloppement s?ouvrir sur d?autres secteurs d?activit�, rechercher d?autres march�s, diversifier leurs donneurs d'ordre et renforcer leur pr�sence sur le secteur des services � la personne. La r�gie de quartier Saint-Blaise/Charonne t�moigne bien � elle seule de ces probl�matiques et de la n�cessaire �volution de ses prestations. La r�gie de quartier Saint-Blaise/Charonne a connu des difficult�s financi�res bien qu?en son temps elle avait su exp�rimenter de nouvelles pistes d'intervention � travers les clauses d'insertion sociale dans le cadre d'une ma�trise d'?uvre. Le projet qui nous est pr�sent� s'inscrit tout � fait dans la strat�gie pr�conis�e par l'APUR puisqu?il engage la r�gie de quartier Saint-Blaise/Charonne � d�velopper ses activit�s de lien social, de services � la personne et consolider son secteur du nettoyage. Nous soutenons l'aide apport�e par le D�partement au cours de cette p�riode de mutation et � ce titre, nous voterons le projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Un grand merci, Madame PREMEL. Pour vous r�pondre, la parole est � Antoinette GUHL.

Mme Antoinette GUHL, adjointe. - Madame la Maire, chers coll�gues, Madame PREMEL, eh bien vous avez fort bien expliqu� � la fois la mission des r�gies de quartier et les faiblesses qu'elles rencontrent et auxquelles elles doivent faire face. Alors vous avez raison pour ce qui concerne plus sp�cifiquement la r�gie de quartier Saint-Blaise/Charonne. Depuis pr�s de six mois, nous participons activement � leur comit� de pilotage puisqu'en fait, un plan � la fois de red�veloppement et de restructuration a �t� mis en ?uvre par cette r�gie de quartier et que nous avons contribu� tr�s fortement � leur soutien et � la construction de ce plan de red�veloppement. Aujourd'hui, le projet de d�lib�ration qui est propos� est l'une des r�ponses que nous apportons et qui est effectivement, l�, financi�re, pour pouvoir soutenir ce red�veloppement et cette reconcentration de la r�gie de quartier sur les activit�s de nettoyage. Pour autant, nous continuons � essayer de d�velopper pour l'ensemble des r�gies de quartier d'autres formes d'activit�s. Je rappelle qu'il existe une activit� men�e actuellement avec E.R.D.F. sur le changement des compteurs, assur� en grande partie par des r�gies de quartier et qui se fait fort intelligemment en collaboration avec eux. De nombreuses missions sont �galement effectu�es aupr�s des bailleurs sociaux dans le domaine du nettoyage, et nous devons continuer � avoir ces accords avec ces structures, soit des structures priv�es, soient des bailleurs sociaux pour soutenir les r�gies de quartier qui, comme vous l'avez dit, ont un r�le � la fois d'ancrage territorial, de solidarit� avec les plus fragiles dans le cadre de l'insertion, et ont �galement un r�le �conomique puisqu?elles produisent des prestations qui, la plupart du temps, sont des prestations de qualit� quand elles ne rencontrent pas les soucis que certaines d'entre elles rencontrent actuellement. Nous sommes effectivement tr�s attach�s au soutien des r�gies de quartier et nous travaillons �galement actuellement avec le Comit� national des r�gies de quartier pour contribuer � avoir une r�ponse globale pour l'ensemble des r�gies parisiennes.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame GUHL. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 1145 G. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DDEEES 1145 G).

Décembre 2014
Débat
Conseil municipal
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