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2007, Evocation du récent scrutin présidentiel.


M. LE MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, les �lections nationales - je dis bien nationales et non locales - qui viennent de se d�rouler dans notre pays et � Paris, comme dans le reste du territoire, appellent de ma part des remarques uniquement pour f�liciter les Parisiens de leur go�t pour la d�mocratie.

Il y avait � Paris plusieurs centaines de milliers d?�lecteurs suppl�mentaires et, malgr� cet accroissement consid�rable du corps �lectoral, nous avons battu des records de taux de participation. Je veux en f�liciter les Parisiens en votre nom � tous, et quel qu?ait �t� leur vote, � �galit�, je dirais, d?engagement au service de la d�mocratie ; d?autant que Paris se caract�risait souvent par des taux de participation inf�rieurs � la moyenne nationale ; et l�, dans ces circonstances un peu particuli�res de participation consid�rable dans le pays, il y a une participation plus forte � Paris que dans le territoire national.

Donc, je veux vraiment que les Parisiens soient encourag�s.

Pour ma part, je confirme que je ne confonds pas, notamment dans les interpr�tations, les �lections nationales et locales.

Je voudrais dire aussi que le Pr�sident de la R�publique fran�aise est �lu et sa l�gitimit�, de mon point de vue, doit �tre reconnue et respect�e.

C?est pourquoi je condamne toutes les formes de violence contre des permanences ou des manifestations qui viseraient � contester ce r�sultat.

On peut garder ses convictions - et je sugg�re de garder ses convictions - mais la l�gitimit� d�mocratique ne doit jamais �tre mise en cause, notamment � travers de brutalit�s vis-�-vis de permanences d?�lus, comme nous en avons connu un certain nombre depuis pas mal de mois...

Monsieur le Pr�fet de police, nous nous en entretenons r�guli�rement.

Et quelles que soient les permanences vis�es par ces violences, je les condamne fermement et je demande vraiment que l?exercice de la d�mocratie puisse se faire dans des conditions sereines.

Il en va de m�me de manifestations qui viseraient � contester la l�gitimit� du suffrage universel. Je le dis : pour le d�bat d?id�es, oui, pour la contestation du suffrage universel, non.

Je voudrais vous dire aussi que la tradition depuis que la R�publique existe, est que le Pr�sident de la R�publique �lu fait une visite d?Etat � l?H�tel de Ville. Certains l?ont faite le jour de leur intronisation, d?autres un autre jour.

Pour ma part, contrairement � ce qui est �crit dans un journal ce matin, je suis, bien s�r, � Paris le 16 mai et disponible pour accueillir respectueusement et courtoisement le Pr�sident de la R�publique.

Il se trouve que lui a un agenda de Chef d?Etat et qu?il doit se rendre � Berlin. C?est pourquoi ce ne sera probablement pas mercredi qu?il viendra � l?H�tel de Ville, mais c?est � sa convenance et nos �quipes sont en contact pour trouver la date qui lui conviendra. Il se trouve simplement que mercredi, apr�s les manifestations officielles, il souhaite se rendre � Berlin et? voil� ! S?il ne peut pas venir mercredi � l?H�tel de Ville, ce sera un autre jour et, bien entendu, je ferai en sorte que cela se passe dans des conditions de qualit� d�mocratique.

Voil� ce que je voulais vous dire, dans un esprit extr�mement respectueux de la d�mocratie et de sa diversit� et de la l�gitimit� de tous les �lus du suffrage universel, � commencer par le premier d?entre eux.

Voil�, mes chers coll�gues, sur ce point.

Mai 2007
Débat
Conseil municipal
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