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2007, Voeu déposé par M. Pierre CASTAGNOU, Mme Geneviève BELLENGER, M. Pascal CHERKI, Mme Danièle POURTAUD, et adopté en Conseil du 14e arrondissement, relatif à la sécurité piétonne sur le chemin de l’école.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons maintenant au voeu r�f�renc� n� 35 dans le fascicule relatif � la s�curit� pi�tonne sur le chemin de l?�cole qui a �t� d�pos� par Pierre CASTAGNOU, Genevi�ve BELLENGER, Pascal CHERKI et Dani�le POURTAUD devant le Conseil du 14e arrondissement. Et c?est M. BAUPIN qui r�pondra.

Madame BELLENGER, je vous donne la parole.

Mme Genevi�ve BELLENGER. - Depuis 2001, la Ville de Paris a mis au coeur de sa politique des d�placements l?urgente n�cessit� de s�curiser le jalonnement des pi�tons, notamment des �l�ves sur le chemin de l?�cole.

Cela s?est traduit par de nombreux am�nagements pour r��quilibrer l?espace public en faveur des plus vuln�rables, les pi�tons, qui repr�sentent plus d?un d�placement sur deux � Paris.

Le 14e arrondissement a particip� pleinement � cette reconqu�te de l?espace public en faveur des pi�tons : reconfiguration des carrefours Tombe Issoire-Al�sia, Al�sia Reille, entr�e du parc Montsouris, et j?en passe, s�curisation de l?ensemble des travers�es du boulevard des Mar�chaux, avec l?am�nagement urbain du tramway, am�nagement de nombreuses zones 30 aux abords des �coles avec l?installation d?un ralentisseur ?type coussin? que nous avons introduit � Paris, pour les �coles Severo par exemple, le lyc�e coll�ge Paul Bert, le groupe scolaire Maurice d?Ocagne et d?autres � venir.

R�cemment, Paris a lanc� une vaste campagne de sensibilisation � la prudence aupr�s de tous les usagers de l?espace public, automobilistes, pi�tons, cyclistes et motocyclistes.

En effet, cette campagne de sensibilisation pour dire ?Stop aux incivilit�s?, � l?origine d?une recrudescence des accidents en 2006 avec 64 morts et plus de 9.000 bless�s, malgr� une am�lioration sensible depuis 2001 o� l?on comptait 11.200 victimes et 114 morts, s?imposait au vu des r�sultats de l?analyse de l?accidentologie parisienne r�alis�e en partenariat avec la Pr�fecture de police. En effet, celle-ci fait ressortir que dans la majorit� des accidents, ce sont les comportements qui sont en cause et principalement le non-respect des r�gles.

Dans cette perspective, un dispositif exp�rimental de signalisation a �t� mis en place devant les �coles afin d?inciter les automobilistes � �tre vigilants aux abords des �tablissements scolaires.

Ainsi, les inscriptions ?30 km/h? et ?Ralentir �cole? ont �t� peintes sur la chauss�e � l?entr�e de la voie et au niveau de l?�cole. Dans certains cas, ce dispositif est accompagn� d?un panneau lumineux clignotant.

Le 14e a b�n�fici� de ce programme ?S�curit� �cole? d�s sa phase exp�rimentale en 2005, avenue Maurice d?Ocagne et depuis quelques mois plusieurs �tablissements scolaires en ont b�n�fici� sur les rues Hippolyte Maindron, Asseline, Boulard, Delambre, Maurice Rouvier, etc.

Or, la rue d?Al�sia qui est jalonn�e de nombreux �tablissements scolaires du premier et deuxi�me degr�, 12 en totalit�, n?a pas �t� retenue dans la premi�re phase d?am�nagement de ce marquage au sol malgr� notre demande aupr�s de la S.T.V. et le fort trafic de transit.

Aussi compte tenu du fort sentiment d?ins�curit� ressenti aux travers�es pi�tonnes de la rue d?Al�sia en g�n�ral, malgr� plusieurs am�nagements et suite � de nombreuses remont�es des associations de parents d?�l�ves, plus particuli�rement pour la travers�e de la rue d?Al�sia au carrefour Hippolyte Maindron th��tre d?un accident important le 2 avril dernier, ce qui a d?ailleurs fortement �mu la communaut� scolaire de cette �cole -, sur proposition des �lus du 14e et adopt� � l?unanimit� en Conseil du 14e le 2 mai dernier, le Conseil de Paris �met le voeu que les �tablissements scolaires des premier et deuxi�me degr�s situ�s sur l?ensemble de la rue d?Al�sia b�n�ficient d?un marquage au sol avec dispositif lumineux et que la travers�e au carrefour Al�sia/Hippolyte Maindron soit trait�e en priorit�, c?est-�-dire cette ann�e et dans les plus brefs d�lais.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. BAUPIN pour r�pondre.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Je voudrais remercier Mme BELLENGER et les �lus du 14e arrondissement qui ont d�pos� ce v?u. Cela a �t� l?occasion de remettre en �vidence tout un programme que nous avons mis en place d?am�nagements � proximit� des �coles pour am�liorer la s�curit� routi�re.

C?est un dispositif que nous avions souhait� exp�rimenter au cours de l?ann�e 2005 et qui s?�tait r�v�l� particuli�rement efficace, avec de nombreux marquages au sol, comme vous avez pu les rep�rer sur les chauss�es parisiennes car ils sont particuli�rement visibles, marquant ?30 km/h? ou ?Ralentir �cole? qui ont un effet sur les automobilistes.

Nous avons commenc� � mettre en place ce dispositif sur l?ensemble des voies qui peuvent �tre limit�es � 30 kilom�tres/heure et qui comportent des �coles. D�s l?ann�e 2006, ce sont 160 �tablissements qui ont �t� ainsi concern�s par ces am�nagements.

En 2007, nous mettons en place le m�me dispositif pour des voies qui, elles, ne peuvent pas �tre mises � 30 kilom�tres/heure parce que ce sont des voies du r�seau principal, des voies de transit ou des voies qui sont emprunt�es par des autobus (que nous ne souhaitons pas ralentir), nous mettons en place des signal�tiques au sol ?Ralentir �cole? avec des panneaux lumineux clignotants pour attirer l?attention des automobilistes.

99 �tablissements sont concern�s et, d�s cette ann�e 2007, ce sont donc 40 �tablissements scolaires de premier degr� qui vont �tre am�nag�s et �quip�s de ces dispositifs qui ont �t� choisis en fonction de l?accidentologie.

Dans le 14e arrondissement, notamment, deux �coles sont concern�es. Toutes les deux se situent rue d?Al�sia et vont d�j� dans le sens du v?u d�pos� puisque ce sont les �coles des n� 3 et 3 bis et l?�cole du n� 12 de la rue d?Al�sia pour lesquelles il y aura un marquage au sol et un panneau lumineux.

Les autres �coles de la rue d?Al�sia n?avaient pas �t� retenues dans ce programme prioritaire parce qu?elles ont �t� rep�r�es comme �tant un peu moins dangereuses que les autres �coles. Il fallait bien trouver un certain nombre de crit�res pour pouvoir mettre en place progressivement ce dispositif.

Malgr� tout, j?entends bien les remarques qui sont faites par les �lus du 14e arrondissement et on va donc donner un avis favorable � ce v?u pour que ces �coles soient trait�es en priorit� dans le cadre de nos contraintes budg�taires. En effet, Monsieur le Maire, vous �tes bien plac� pour savoir que les budgets ne sont malheureusement pas extensibles � l?infini.

En ce qui concerne le carrefour Hippolyte Maindron-Al�sia, autre dossier, un accident grave a eu lieu le 2 avril dernier qui mettait en cause un pi�ton �g�, renvers� sur un passage pi�ton par une moto.

Comme nous l?avons d�cid� depuis plusieurs mois, chaque fois qu?il y a un accident grave, un travail d?urgence se met en place entre les r�f�rences s�curit� de la Pr�fecture de police et de la Ville de Paris pour regarder quels am�nagements permettraient d?am�liorer la s�curit�.

Pour l?instant, l?�tude des am�nagements et des dispositifs possibles est en cours. Une fois qu?on aura pu identifier quel am�nagement pourrait permettre cette am�lioration, il y a �videmment accord pour que, au titre d?un exercice budg�taire � venir, on puisse traiter ce carrefour.

Pour toutes ces raisons, je donne un avis favorable � ce v?u.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le voeu est adopt�. (2007, V. 141).

Mai 2007
Débat
Conseil municipal
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