retour Retour

11 - QOC 96-1005 Question de MM. Michel CHARZAT, Bertrand BRET, Mme Marie-France GOURIOU et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, relative à l'extension du collège Jean-Baptiste-Clément (20e).




Mme Nicole CATALA, pr�sident. -La seconde question est pos�e par M. Michel CHARZAT et un certain nombre de ses coll�gues. Il s'agit de l'extension du coll�ge Jean-Baptiste Cl�ment dans le 20e arrondissement.
Je vous en donne lecture :
"MM. Michel CHARZAT, Bertrand BRET, Mme Marie-France GOURIOU et les membres du groupe socialiste et apparent�s attirent l'attention de M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, sur le projet d'extension du coll�ge Jean-Baptiste-Cl�ment sis 26, rue Henri-Chevreau (20e).
Ce projet d'extension, r�clam� de longue date par la communaut� scolaire de l'�tablissement, a �t� avalis� dans son principe, tant par les services du D�partement que par ceux du Rectorat. Il pourrait s'effectuer sur une parcelle actuellement propri�t� de l'O.P.A.C. de la Ville de Paris. L'accroissement de la d�mographie scolaire dans le quartier de "M�nilmontant" rend aujourd'hui urgente sa r�alisation.
Aussi, MM. Michel CHARZAT, Bertrand BRET, Mme Marie-France GOURIOU et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent-ils � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, de bien vouloir leur pr�ciser les dispositions qu'il entend prendre afin que l'extension demand�e soit r�alis�e pour la rentr�e de 1997."
Sur cette question, je donne la parole � M. Jean-Philippe HUBIN.

M. Jean-Philippe HUBIN, vice-pr�sident. -Merci beaucoup, Madame le Pr�sident.
M. SARRE et quelques autres �lus s'interrogent... pardon, M. CHARZAT... Les subtilit�s de la vie politique interne � gauche sont grandes...

M. Bertrand BRET. -Cela n'a rien � voir, M. SARRE est Maire du XIe arrondissement et M. CHARZAT du XXe !

M. Jean-Philippe HUBIN, vice-pr�sident. -La n�cessit� d'augmenter les capacit�s d'accueil des coll�ges dans le 20e arrondissement est reconnue par toutes les personnes qui s'int�ressent � la question, donc par les auteurs de la question, mais aussi par l'Acad�mie et par le D�partement de Paris.
Sur le secteur d'accueil du coll�ge Jean-Baptiste-Cl�ment, le besoin a �t� estim� � 4 divisions suppl�mentaires.
Des �tudes pr�liminaires envisageant l'extension du coll�ge Jean-Baptiste-Cl�ment sur le terrain du 20, rue Henri-Chevreau ont �t� effectu�es et pr�sent�es � la communaut� scolaire.
Mais ces �tudes ne sont satisfaisantes ni sur le plan technique ni sur le plan financier.
Ainsi, l'extension des b�timents sur la rue interdit l'accessibilit� aux sapeurs-pompiers des fa�ades des b�timents arri�res du coll�ge.
Pour des raisons de s�curit�, on ne peut pas se permettre ce genre de chose.
Le respect des contraintes r�glementaires en mati�re de s�curit� suppose donc de d�molir ou de d�saffecter plus de 400 m�tres carr�s de locaux scolaires existants pour pr�server une accessibilit� suffisante sur l'arri�re.
Ces 400 m�tres carr�s devraient naturellement �tre recr��s dans la nouvelle construction. Il en r�sulte un co�t disproportionn� par rapport � l'objectif � atteindre.
La collectivit� a toutefois le souci de r�pondre � terme aux besoins scolaires locaux.
Nous sommes en train de chercher d'autres moyens de r�pondre � la demande et aux besoins locaux.
Dans l'attente d'une solution d�finitive, nous avons mis l'accent sur l'am�lioration des conditions de fonctionnement des locaux dont nous disposons aujourd'hui. C'est ainsi que d�s la rentr�e de septembre 1995, une nouvelle salle de cours a �t� cr��e dans un volume mal utilis� du b�timent sur rue. La collectivit� est de plus en plus ouverte � toute nouvelle suggestion d'am�lioration des b�timents existants.
Les services municipaux avec l'Acad�mie de Paris �tudient parall�lement les possibilit�s d'accueil dans les autres �tablissements existants dans le secteur. Il convient de rappeler par ailleurs que des extensions sont programm�es ou pr�vues sur les coll�ges Gambetta et Matisse qui, d'ores et d�j�, apportent des r�ponses � une partie des besoins de l'arrondissement.
Voil� la r�ponse que je peux faire aujourd'hui � ces Messieurs et � cette dame �galement.

M. Bertrand BRET. -Deux remarques, en remerciant M. HUBIN du caract�re complet de sa r�ponse, mais qui, bien �videmment, ne peut �tre satisfaisante.
Chacun reconna�t la n�cessit� de l'extension de ce coll�ge, M. HUBIN l'a dit fort bien, pour annoncer que finalement, il ne la fera pas pour des raisons financi�res. Pourtant, Monsieur HUBIN, et vous le savez parfaitement, la surcharge �ventuelle et acceptable est pour partie accept�e. Et on va p�naliser la communaut� scolaire de l'ensemble d'un quartier.
Quant � la reventilation dans les coll�ges Gambetta et Matisse, c'est une aberration. Vous proposez de reventiler � l'oppos� du quartier concern�, le quartier R�union pour le coll�ge Matisse, et il en est de m�me du coll�ge Gambetta.
Ces propositions sont inacceptables en l'�tat. Je ne peux que vous r�it�rer le souci et la volont� du 20e arrondissement dans son ensemble de faire en sorte que ce projet d'extension voit le jour. Cela est techniquement faisable. Il suffit d'en avoir la volont� politique.

(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).

Mai 1996
Débat
Conseil général
retour Retour