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M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DDEEES 1084 G relatif � l'attribution d'une subvention et d'une convention avec l'association "Aurore" visant un projet d'insertion, de personnes en situation de grande exclusion intitul� "Carr� des Biffins". Je donne la parole � M. J�r�me GLEIZES. C?est bien cela�?

M. J�r�me GLEIZES. - C'est bien cela. Merci, Monsieur le Maire. Ce projet de d�lib�ration me permet une nouvelle fois de revenir sur la question des biffins et de demander o� en est-on du suivi du v?u sur le sujet que notre Conseil a vot� en septembre. En votant une subvention ici de 300.000 euros � l?association "Aurore", nous lui permettons de continuer son travail sur le Carr� des Biffins � la porte de Montmartre dans le 18e arrondissement.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Cela a apparemment d�j� �t� adopt�.

M. J�r�me GLEIZES. - Il y a deux projets de d�lib�ration�: un d�partemental et un municipal. Moi, j'interviens sur la partie municipale.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Ah, oui�! Donc, on laisse M. GLEIZES parler tranquillement, sereinement, sans l'interrompre.

M. J�r�me GLEIZES. - Tout � l?heure, c?�tait sur le transfert de locaux et l�, c?est sur la subvention elle-m�me. Mais c'est s�r, c'est sur le m�me sujet. Je continue. Nous lui permettons de continuer son travail sur le Carr� des Biffins � la porte de Montreuil dans le 18e arrondissement. Je remercie la mairie du 18e arrondissement, notamment son maire et son ancien maire d?avoir fait tout le travail n�cessaire pour que cela puisse se faire dans cet arrondissement, ce qui n?est pas le cas de tous les arrondissements. Cet espace r�gul� de vente de produits recycl�s montre que cela est possible. Si c?est possible dans le 18e, c'est aussi possible ailleurs dans Paris, notamment dans mon arrondissement, le 20e arrondissement. Pour autant, je tiens � rappeler, comme cela a �t� �crit dans le v?u, la question des biffins n'est pas qu'une des probl�matiques de grande exclusion. La biffe est une activit� tr�s ancienne � Paris. D'ailleurs, je rappelle que l'association "Aurore" a �t� cr��e en 1871. La biffe n�cessite, en effet, de v�ritables comp�tences qui doivent �tre reconnues. Redonner vie � des objets usagers pour les revendre est un m�tier. Recycler des produits usagers est aujourd'hui une fonction sociale et �cologique dans notre soci�t�. C'est un �l�ment important d?une �conomie circulaire. Il est donc urgent de reconna�tre ce r�le social, de reconna�tre l?�thique des biffins, que l?on retrouve dans leur charte. Il est aussi important de reconna�tre le r�le de ce que l'on appelait autrefois les chiffonniers, � distinguer des biffins, ces personnes qui r�cup�raient des produits usag�s, non pas pour les r�parer et les revendre, mais pour retirer les mati�res premi�res recyclables (papier, verre, cuivre, etc.) et les revendre. On appelle cela aujourd'hui la r�mun�ration des apports. Nous voterons, bien s�r, ce projet de d�lib�ration et demandons�: o� en sommes-nous apr�s les propos constructeurs de M. MISSIKA lors du Conseil de septembre 2014 dernier�? Cela ne concernait pas que la partie sociale sur les biffins.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GLEIZES. Pour vous r�pondre, Mme Dominique VERSINI? Est-ce qu?il est besoin de revenir sur un projet de d�lib�ration qui, en fait, a �t� adopt�? Je ne pense pas. Tout le monde est d'accord�? Il est donc adopt�, comme il a �t� adopt� tout � l'heure.

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