retour Retour

Vœu déposé par le groupe UDI-MODEM relatif à l'intégration des fondations privées dans les dispositifs de coopération culturelle.


M. Patrick KLUGMAN, adjoint, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le v?u r�f�renc� n��89 d�pos� par le groupe UDI-MODEM, relatif � l'int�gration des fondations priv�es dans les dispositifs de coop�ration culturelle. La parole est � Mme Fadila M�HAL pour deux minutes.

Mme Fadila M�HAL. - Merci, Monsieur le Maire. Chers coll�gues, je reviens pour parler de la possibilit� d'int�grer les fondations priv�es dans les dispositifs de coop�ration culturelle qu'a mis en place la Municipalit� de Paris. La Charte de coop�ration culturelle, pour ceux qui ne le savent pas, a �t� sign�e en 2013-2015 et elle poursuit dans le champ culturel les m�mes finalit�s que le Contrat urbain de coh�sion sociale. C?est les contrats de ville qui ont un cadre contractuel de la politique de la ville pour la p�riode 2007-2017. C'est finalement le volet culturel, qui s'appelle cette charte, qui permet l'acc�s � la culture de tous sous l'encouragement des pratiques artistiques amateurs, la connaissance de la ville et la valorisation des cultures issues de l'immigration. Donc il serait int�ressant, consid�rant que les missions de la charte permettent de favoriser l'offre culturelle aux habitants des quartiers populaires et des publics prioritaires? Vous savez combien nous sommes attentifs � la d�mocratisation culturelle et souhaitons que ces quartiers ne soient pas �loign�s d'une pratique culturelle. Nous souhaitons que la Ville de Paris, avec la cr�ation et l'ouverture de la Fondation Louis Vuitton - je le rappelle le 26 octobre 2014, j'en ai parl� dans un pr�c�dent v?u - se prononce en faveur de l'ouverture de discussions visant la mise en place de partenariats aussi avec les acteurs culturels priv�s, tels que la Fondation Louis Vuitton, en vue de les inclure dans la prochaine charte de coop�ration culturelle, parce que cette charte, en effet, permet � des partenaires - je pense � la Mission cin�ma, � l'�tablissement public Paris Mus�es, � l'ensemble des acteurs impliqu�s dans la d�marche culturelle - de permettre cette m�diation culturelle. Je vous remercie.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie. Pour vous r�pondre, la parole est � Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. Une premi�re Charte de coop�ration culturelle a �t� sign�e en 2009, une seconde sign�e en 2013 pour une dur�e de deux ans. Nous signerons la prochaine l'ann�e prochaine. Il s'agit d'une charte qui a pour objectif de mobiliser les institutions culturelles relevant de la DAC et de Paris Mus�es, avec l'appui de la DDCT et des �quipes de d�veloppement local de la politique de la ville, afin de favoriser l'acc�s de tous les Parisiens - y compris ceux qui en sont le plus �loign�s - � la culture, soutenir les dynamiques territoriales locales, d�velopper l?�ducation artistique et culturelle aupr�s du jeune public et valoriser les cultures issues de l'immigration. Je pense qu'apr�s l'exp�rience de la premi�re charte et le d�but de la seconde charte, nous pouvons en effet �largir le spectre des �tablissements culturels avec lesquels nous travaillons. Vous ciblez les acteurs culturels priv�s, dont la Fondation Louis Vuitton, parce qu?on en a beaucoup parl� r�cemment, mais il peut y avoir � la fois d'autres acteurs culturels priv�s, mais �galement d'autres acteurs culturels publics. Je pense notamment � des institutions culturelles d'Etat ou m�me des fondations financ�es. C'est un avis favorable, m�me si je pense qu'il faut avoir une lecture de votre v?u assez extensive, c?est-�-dire que l?on puisse consid�rer que le mandat que nous donnons � ceux qui travaillent � cette charte soit d'�largir le nombre de partenaires culturels avec lesquels nous travaillons.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire. Nous avons une demande d'explication de vote du groupe Communiste - Front de Gauche. La parole est � Mme Rapha�lle PRIMET.

Mme Rapha�lle PRIMET. - Une fois n'est pas coutume. Nous soutiendrons un v?u de l'Ex�cutif, inspir� par nos coll�gues de l'U.D.I. La Fondation LVMH a enrichi le patrimoine architectural de notre Ville, mais a aussi mis � disposition de l'ensemble des Parisiens ses collections. Nous trouvons, nous aussi, tout � fait normal qu'�tant sur le territoire de la Ville, ce superbe �quipement se voie fix� un certain nombre d'obligations en mati�re d'�largissement des publics. Cela vaudra pour les tarifs, mais surtout sur les animations, les sensibilisations, les interventions dans et hors les murs de l?�quipe de la Fondation. La charte de coop�ration culturelle ne vaut pas que pour les �tablissements et c?est une bonne chose que d?y inclure les mus�es ou les institutions priv�es. Que les publics les plus �loign�s de l?art contemporain puissent acc�der aux expositions de cette fondation nous appara�t tout aussi important que la possibilit� de d�couvrir le patrimoine ancien de notre ville ou les mus�es municipaux ou nationaux. Comme le projet de la Philharmonie qui comprend un volet �ducation et sensibilisation des publics � la musique classique, il est bien et m�me n�cessaire et obligatoire que les enfants et adolescents de notre ville puissent se frotter aux artistes les plus audacieux qui sont expos�s � la Fondation LVMH. C?est un joli pied de nez � la volont� de certains de r�server la culture � une �lite. Nous, comme en son temps Antoine Vitez, nous sommes unitaires pour tous.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame PRIMET. Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe UDI-MODEM, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est adopt�e. (2014, V. 295).

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
retour Retour