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2014 DGRI 1061 - Subventions (100.000 euros) et conventions avec les associations "Acted" (9e) et "Solidarités international" (92) pour des programmes d’aide d’urgence en République Centrafricaine et au Cameroun.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le projet de d�lib�ration DGRI 1061 porte subventions avec les associations "Acted" et "Solidarit�s international" pour des programmes d?aide d?urgence en R�publique Centrafricaine et au Cameroun. La parole est � V�ronique LEVIEUX.

Mme V�ronique LEVIEUX. - Le projet de d�lib�ration qui nous est soumis porte sur deux aides d?urgence financ�es dans le cadre du dispositif de "Solidarit� eau et assainissement". Tout d?abord, 50.000 euros sont propos�s pour l?association "Solidarit�s international" pour venir en aide aux r�fugi�s de la Centrafrique qui se sont d�plac�s au Cameroun. Comme souvent, au-del� de la souffrance v�cue par les d�plac�s qui ont d� fuir dans des conditions extr�mement p�rilleuses leur village et foyer pour �chapper aux exactions des diff�rentes milices religieuses qui d�truisent le pays depuis des mois, l?arriv�e massive de r�fugi�s dans des pays pauvres et fragiles �galement peut provoquer d?autres d�stabilisations, sans compter la difficult� pour les autorit�s locales � accueillir correctement ces populations meurtries majoritairement des femmes et des enfants. Cette aide contribuera au financement de la distribution d?eau potable, � la construction de 150 latrines et 150 douches, ainsi que des actions n�cessaires de sensibilisation � l?hygi�ne dans des camps du secteur de Bertoua, Garoua Boula�, alors que la saison des pluies approche et risque d?aggraver la situation sanitaire des camps. L?autre aide de 50.000 euros concerne l?ONG "Acted" et porte sur une intervention � Bangui m�me et permet � la Mairie de Paris de commencer � r�pondre � une sollicitation pr�cise de l?actuelle Maire de Bangui qui, re�ue en juin dernier ici m�me � l?H�tel de Ville par Anne HIDALGO, a �mis le souhait que Paris aide Bangui � r�habiliter les march�s de la ville, lieux �conomiques et sociaux importants pour la ville. La situation en termes de s�curit� ne permettait pas le montage d?une v�ritable coop�ration d�centralis�e entre les deux capitales, et Paris profite de la pr�sence d�j� sur place de l?ONG "Acted" qui travaille sur un grand projet d?assainissement pour pouvoir mettre en ?uvre cette premi�re �tape de solidarit� avec Bangui. L?objet du projet concerne deux des march�s de la capitale centrafricaine afin d?�quiper ces lieux de latrines et de sensibiliser la population en s?appuyant sur les acteurs locaux que sont les "Koli Wali Gara pour la paix" qui r�unissent commer�ants et commer�antes. La situation reste tr�s tendue dans la capitale malgr� la pr�sence de forces multinationales. C?est pourquoi il est important de pouvoir exprimer notre solidarit� en agissant concr�tement pour accompagner les autorit�s locales et la soci�t� civile. La situation en Centrafrique, ravag�e par ce conflit, a fait l?objet de missions de la part des pays voisins, et notamment des �lus locaux des pays voisins, afin d?essayer de contribuer � la m�diation, voire d?alimenter le processus difficile de r�conciliation. L?A.I.M.F. a �t� le cadre de ces missions, forte de ses r�flexions men�es depuis plusieurs ann�es sur le r�le du maire m�diateur. Monsieur l?adjoint, charg� des relations internationales, pourriez-vous nous dire comment cette nouvelle aide de la Ville de Paris s?inscrit dans une politique plus globale de soutien aux autorit�s locales port�e par l?A.I.M.F. en Centrafrique�? Ce dossier a-t-il fait l?objet de discussions au sein de l?assembl�e g�n�rale de l?A.I.M.F. qui s?est tenue il y a quelques jours � Kinshasa et qui a �t� pr�sid�e par la Maire de Paris�? Enfin, mes chers coll�gues, permettez-moi alors que nous sommes � deux jours du 19 novembre, Journ�e internationale des toilettes, dont sont totalement d�pourvues plus de 2,5�milliards de personnes, de valoriser l?action globale men�e par Paris en mati�re d?acc�s � l?eau et donc � l?assainissement, et qui permet de soutenir, via des ONG, des projets de coop�ration d�centralis�e ou des projets d?aide d?urgence, de soutenir des projets directement en lien avec les enjeux environnementaux et de sant� publique. L?assainissement est un des objectifs du d�veloppement du mill�naire des moins avanc�s, il est n�cessaire de relancer les efforts de tous et de toutes, tant les enjeux et ses cons�quences sont dramatiques. Au-del� de la simple dignit� ou des questions d?hygi�ne, leur absence ou inad�quation mettent par exemple les femmes et les filles dans des situations encore plus in�galitaires ou viennent s?ajouter les violences sexuelles. Ainsi cette ann�e, le th�me de la campagne qui �tait d�cid� est celui de la dignit� et de l?�galit�, il me semble important de le rappeler. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Patrick KLUGMAN.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint. - Merci, Madame LEVIEUX. D�j� sur les projets de d�lib�ration d?aide d?urgence soumis � notre vote, vous avez �t� parfaitement compl�te et exhaustive, et je ne vais pas rallonger le d�bat inutilement. Simplement pour souligner que ces projets de d�lib�ration sont le r�sultat du comit� d?engagement Oudin dans lequel vous figurez et que j?ai l?honneur de pr�sider avec mes coll�gues C�lia BLAUEL, qui est � ma gauche et Mao PENINOU qui pr�side actuellement notre s�ance. C?est le fruit de notre travail collectif, c?�tait le premier comit� d?engagement de la mandature et c?est dans ce cadre-l� que nous avons adopt�, notamment des d�lib�rations qui ont d�j� �t� soumises au pr�c�dent Conseil de Paris, et aujourd?hui celles que vous venez de rappeler. Alors vous m?avez interrog� plus particuli�rement sur l?aide que nous apportons � "Acted" pour l?assainissement du march� de Bangui et plus largement sur notre politique dans cette ville. Effectivement, nous �tions avec la Maire de Paris � l?assembl�e g�n�rale de l?Association internationale des Maire francophones la semaine pass�e. Et effectivement, � cette occasion, nous avons mis en place une politique in�dite, qui est celle du r�le des maires m�diateurs. Et nous avons d�cid� � quelques maires, dont la Maire de Paris ou son repr�sentant qui est votre serviteur, de nous associer � des maires de la r�gion, le Maire de Dakar, la Maire de Bangui �videmment, le Gouverneur de Kinshasa, le Maire de Brazzaville, pour que les maires accompagnent la mairie de Bangui dans un r�le de rapprochement de toutes les communaut�s qui vivent � Bangui. Le projet de d�lib�ration que nous votons actuellement porte sur la r�ouverture du march� de Bangui qui est le lieu o� circulent toutes les populations de la ville. C?est le lieu o� elles se fournissent dans les denr�es essentielles. Tout le monde, tous ceux qui connaissent la situation � Bangui savent que le jour o� le march� sera approvisionn� et o� les populations pourront y retourner, cela voudra dire que la paix civile sera revenue dans cette ville, et plus largement dans le pays. Effectivement l?A.I.M.F. a occup� une large part de ses travaux � la situation � Bangui et cela compl�te le projet de d�lib�ration et la subvention que nous proposons d?octroyer � "Acted", et je vous remercie, ch�re V�ronique, d?avoir pris un moment de ce Conseil un peu charg� pour parler de la situation en Centrafrique et de notre r�le essentiel aupr�s de Bangui.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 1061. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DGRI 1061).

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
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