retour Retour

2014 DEVE 1061 - Entretien, élagage, abattage d'arbres dans les établissements scolaires, crèches et autres sites municipaux - Résiliation du marché en cours - Modalités de passation d'un nouveau marché de travaux. 2014 DEVE 1007 G - Entretien, élagage, abattage d’arbres dans les établissements scolaires, crèches et autres sites départementaux - Résiliation du marché en cours - Modalités de passation d'un nouveau marché de travaux (suite).


Mme LA MAIRE DE PARIS. - Je donne donc la parole � M. Jean-No�l AQUA pour le Parti de Gauche et Front de Gauche.

M. Jean-No�l AQUA. - Merci, Madame la Maire. Pour le Parti Communiste, donc pour le groupe Communiste - Front de Gauche, nous ne serons pas favorables aux deux projets de d�lib�ration DEVE 1061 et 1007 G concernant la relance de l?appel d?offres pour l?�lagage des arbres implant�s dans les �coles, cr�ches, terrains sportifs, mus�es et cimeti�res parisiens. Ces missions d'�lagage pourraient tr�s bien et devraient �tre exerc�es par les b�cherons �lagueurs des services de l'Arbre et des Bois de la Mairie de Paris. Ils s'en acquittent d'ailleurs tr�s bien pour les voies et jardins publics parisiens. Vous connaissez d'ailleurs la notori�t� qu'ils ont acquise dans leur milieu, signe d'une ma�trise coupl�e � un professionnalisme reconnu. Le recrutement d'agents suppl�mentaires pour ce service permettrait d'�viter d'avoir recours � la logique de march�. Nous qui d�non�ons r�guli�rement le recours � des prestataires ext�rieurs, pour de nombreuses missions qui pourraient �tre r�alis�es pour les services de la Ville, vous nous permettrez probablement de pointer cet exemple�: la situation ubuesque � laquelle nous devons r�pondre aujourd'hui est la cons�quence de la gestion dans le cadre des march�s. Au-del� de la concurrence syst�matique dont elle est porteuse et que nous d�non�ons, cette gestion montre r�guli�rement et sur cet exemple en particulier, sa moindre efficacit� �conomique. L'externalisation de l'�lagage n'apporte pas de plus-value par rapport aux services publics. Elle n'apporte visiblement pas la stabilit� que nous sommes en droit d'attendre et fait, en cons�quence, peser des menaces sur la s�curit�. Nous sommes donc attach�s aux services publics des espaces verts. Alors que le pr�c�dent attributaire de ce march� a confirm� son incapacit� � exercer ses missions jusqu'au terme de son contrat en novembre 2016 et ayant conscience de l?enjeu de s�curit� et de responsabilit� que repr�sente l'entretien des arbres de nos �quipements publics, particuli�rement dans nos �coles ou cr�ches, nous pensons que la r�alisation de cette prestation par les services de la Ville apporterait une simplification pour un co�t �gal. C'est pourquoi nous nous abstiendrons sur ces deux projets de d�lib�ration.

(Mme Pauline V�RON, adjointe, remplace Mme la Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur AQUA. Je vais donner la parole � Mme Jo�lle MOREL pour le groupe Ecologiste de Paris, mais je vous remercie de faire attention qu'il n'y ait pas trop de bruit dans l'h�micycle pendant les interventions de nos coll�gues.

Mme Jo�lle MOREL. - Merci, Madame la Maire. Je profite de ce projet de d�lib�ration pour attirer l'attention des Conseillers de Paris sur la relation des Parisiennes et Parisiens avec nos arbres. Si les mots du po�te Armand GATTI peuvent aider � faire comprendre la relation des humains avec les arbres, alors je souhaite la partager avec vous�: "Il y a un arbre dans les nostalgies de l'homme, il y a un homme dans l'imaginaire d'un arbre." La relation aux arbres est souvent affective et suscite de grands moments d'�motion lors de l?intervention des agents charg�s de l'�lagage et encore plus envers ceux qui ont pour mission d'abattre les arbres. Je sais que, le plus souvent, ces arbres sont malades mais les interventions des agents sont souvent mal per�ues et suscitent des moments d'incompr�hension et de col�re. Nous l'avons v�cu r�cemment dans le 11e, lors de l'abattage de quatre arbres sur le T.E.P. de M�nilmontant. Il manque, en amont, avant toute intervention sur les arbres, un travail de pr�vention, un travail p�dagogique, un travail d'information et d'accompagnement des Parisiens parce qu?abattre un arbre est un acte violent. Le groupe Ecologiste pr�conise donc qu'un travail d'information soit entrepris, un travail p�dagogique qui passe, par exemple, par l'�laboration d'un �criteau, par des papiers qui seraient mis � la disposition des passants pour que ce moment v�cu douloureusement soit mieux accept�. Je propose donc que soit ajout� d�s � pr�sent, dans l'appel d'offres, un alin�a obligeant le nouveau prestataire � s'engager dans cette d�marche d'information r�guli�re concernant les arbres dont il aura la charge. Merci.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, la parole est � Mme P�n�lope KOMIT�S.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe. - Je vous remercie. Je vais r�pondre aux deux interventions. Concernant le march�, ce qui vous est propos� fait effectivement suite aux difficult�s exprim�es de l'entreprise titulaire � exercer dans la dur�e les prestations auxquelles elle s'�tait engag�e. Je suis tout aussi attach�e que vous aux services publics parisiens et, bien �videmment, nous privil�gions l'internalisation quand c'est plus int�ressant que l'externalisation. Aujourd'hui, sur ce march�, nous avons un co�t sup�rieur de 30 � 40�%. Cela �tant dit, au regard de la feuille de route qui m'a �t� donn�e, s'agissant du nombre d'arbres que nous avons � planter, et notamment des vergers dans les �coles, nous r�examinerons ce point � l'expiration du march� en 2016. D'ailleurs, je remercie Mme MOREL de faire suite � la discussion que nous avons eue la semaine derni�re. Bien �videmment, j'ai demand� � la DEVE de travailler � un nouveau dispositif d'information des Parisiens, qui sera d�sormais directement accroch� sur les arbres avant abattage et une information aupr�s des riverains avec des kakemonos, un renvoi sur le site "paris.fr" o� il sera possible de trouver un tableau r�capitulatif des op�rations d'abattage. Madame MOREL, je ne suis pas favorable � rajouter un alin�a parce que ces prestations d?information des Parisiens vont �tre demand�es � la DEVE et c'est elle qui va le faire. Merci.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Je suis saisie d'une demande d'explication de vote par Mme Brigitte KUSTER. C'est bien sur le projet de d�lib�ration DEVE 1061�?

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Oui, merci, Madame la Maire. Nous voterons pour, mais juste une pr�cision qui ne figure pas dans le projet de d�lib�ration et qui aurait pu faire que nous nous abstenions, mais je voudrais l?engagement de Mme KOMIT�S sur le sujet�: dans ce projet de d�lib�ration, il est �voqu� que 86 arbres au total vont �tre abattus et seulement 45 seront remplac�s sur les lieux, le plus possible au plus pr�s. N�anmoins, on n'a pas l'assurance pour les autres du nombre et de? Qu?est-ce qu?il y a�?

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Vous intervenez, je crois, sur le projet de d�lib�ration DEVE 1043, alors que nous sommes?

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Le DEVE 1043, oui, mais on m'a dit qu'ils �taient cumul�s, � l'instant.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous sommes sur le projet de d�lib�ration DEVE 1061, mais terminez votre propos, mais vous �tes bien, l�, sur le projet de d�lib�ration DEVE 1043.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - En fait, l?id�e, c?est que, quand les arbres sont abattus et que l'on sait le nombre d'arbres abattus, et qu?apr�s, on comprend qu?on ne peut pas obligatoirement tous les replanter aux m�mes endroits, il appara�t que, l�, si je prends le 17e, 17 arbres vont �tre d�truits, on ne sait pas o� seront replant�s les autres, au prorata dans chaque �tablissement. Donc, l'id�e, c?est que l'on soit au plus pr�s mais, apr�s, qu?il y ait bien une r�partition par arrondissement? enfin, par arrondissement? par lieu o� ils ont �t� abattus et non pas de mani�re globale sur tout Paris parce que les uns ou les autres pourraient �tre, j?allais dire, d�savantag�s sur cela. C'est juste pour cette r�serve-l� que je voulais prendre la parole. Sinon, le vote sera positif.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous �tions sur un vote sur deux projets de d�lib�ration, DEVE 1061 et 1007 G. Vous vous �tes exprim�e sur le projet de d�lib�ration DEVE 1043. Comme cela, on a une explication de vote sur l'autre projet de d�lib�ration, mais, l�, nous passons � un vote, nous sommes en train de voter sur les DEVE 1061 et la 1007 G, donc ce sont ces deux projets de d�lib�ration-l� que je mets aux voix. Mao PENINOU�?

M. Mao PENINOU, adjoint. - Je suis d�sol� mais je dois rappeler qu'il n'y a pas d'explication de vote sur les projets de d�lib�ration�: on s'inscrit sur un projet de d�lib�ration.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - On vous a entendue, Madame KUSTER. Je pense que P�n�lope KOMIT�S a entendu. Vous pourrez en rediscuter en marge de ce Conseil. Nous allons donc passer au vote des projets de d�lib�ration DEVE 1061 et 1007 G. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 1061. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DEVE 1061). Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 1007 G. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Vous �tes contre�? M. WEHRLING est contre. D?accord, ce sera not� au compte rendu. Et abstention du groupe communiste. Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DEVE 1007 G).

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
retour Retour