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Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous passons � l?examen du v?u n��65, non rattach� et relatif au r�seau et aux op�rations de t�l�communications. Madame SIMONNET, vous avez la parole pour deux minutes.

Mme Danielle SIMONNET. - Nous nous sommes dot�s � Paris d'un tr�s fort r�seau de c�blage. N�anmoins, nous venons d'apprendre que le D�partement de Seine-Saint-Denis avait fait preuve d'une d�marche innovante, fort int�ressante, qui fait que le D�partement s'est dot� de son propre c�blage. Il s'est donc autoris� � s'�manciper totalement des op�rateurs. Ce n'est quand m�me pas tout le temps que je prends comme r�f�rence le D�partement de Seine-Saint-Denis. Or, j'estime l� que le D�partement de Seine-Saint-Denis a pris une mesure de rupture en se dotant lui-m�me, pour r�duire sa d�pendance aux op�rateurs de t�l�coms, dont les factures mena�aient de grossir, en se dotant et en devenant lui-m�me son propre op�rateur t�l�coms. Il a install� sa propre fibre optique et son r�seau M.P.L.S. pour la voix et l'a donn� � l'ensemble des coll�ges et lyc�es. Il me semble qu'il serait int�ressant que la Ville de Paris soit en capacit� aussi de r�fl�chir � reprendre la main sur son r�seau. Sachez qu'il y a par ailleurs d'autres villes qui ont d�velopp� une r�gie publique d'Internet. Il y a l� des innovations fort int�ressantes � d�velopper. � travers ce v?u, j'�mets le v?u que la Ville de Paris et le D�partement de Paris mettent � l'�tude leur capacit� � devenir leur propre op�rateur t�l�coms.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Madame. Monsieur GR�GOIRE�?

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint. - Merci, Madame la Maire. Merci, Madame SIMONNET. Il est tr�s rare de pouvoir dans la m�me phrase accepter le v?u et dire qu'il est d�j� exauc�. Madame SIMONNET, cela t�moigne peut-�tre d'un travail de p�dagogie � poursuivre, mais la Ville est d�j� propri�taire d'un r�seau tr�s haut d�bit. C'est un r�seau qui fait 550 kilom�tres pour 55.000 kilom�tres de fibre optique. C'est probablement, voire certainement, le plus grand r�seau T.H.D. priv� d'une collectivit� au monde. Et effectivement, cela a permis depuis de tr�s nombreuses ann�es de s'affranchir ou en tout cas de se lib�rer progressivement des op�rateurs t�l�coms. � titre d'exemple, alors que les niveaux de consommation et les volumes de communications ont augment� de fa�on exponentielle depuis le d�but des ann�es 2000, le montant que nous consacrons chaque ann�e aux communications t�l�phoniques, Internet, t�l�phonie mobile, etc., est pass� de 17,7 millions d'euros � 6,9 millions d'euros. C'est l'un des exemples, je crois, de retour sur investissement les plus spectaculaires qu'ait obtenu la Ville en termes d'infrastructures. C'est le moyen de saluer l'action des deux mandatures pr�c�dentes qui ont d�cid� cet investissement strat�gique et aussi un petit clin d'?il, de remercier les concepteurs des �gouts, puisque l'une des raisons pour lesquelles la Ville de Paris a pu d�ployer si vite un r�seau propri�taire de fibre optique si ambitieux, c'est que nous avions un r�seau souterrain d�j� existant qui a permis de le faire vite et � moindre co�t. Je propose que vous retiriez votre v?u car le r�seau couvre d�j� plusieurs milliers de point d'acc�s de la Ville et de la r�gion, puisque nous avons une convention, et �galement d'autres institutions de l'�tat.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Emmanuel GR�GOIRE.

Nous devons ce r�seau � Haussmann. Comme quoi, l'histoire et la modernit� se conjuguent�! Madame SIMONNET, retirez-vous ce v?u�?

Mme Danielle SIMONNET. - Bien s�r, et je vous remercie de vos explications.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Ah�! Merci, Madame SIMONNET. Le v?u est donc retir�.

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