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M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DPE 1035 relatif � l'accompagnement m�thodologique et fournitures associ�es pour la mise en place de composteurs et lombricomposteurs collectifs � Paris. Il s'agit d'un march� de service. La parole est � Mme Jo�lle MOREL.

Mme Jo�lle MOREL. - Merci, Monsieur le Maire. Quel chemin parcouru depuis les premiers composts cr��s � Paris gr�ce � des �cologistes convaincus�! Ils �taient, � l'�poque, montr�s du doigt et trait�s de farfelus et, aujourd'hui, leur t�nacit� porte ses fruits. Ce projet de d�lib�ration montre bien que l'installation de composts est aujourd'hui une �vidence pour les Parisiens et les Parisiennes, malgr� certains �lus souvent un peu � la tra�ne face aux initiatives citoyennes. Je me r�jouis donc de ce projet de d�lib�ration. Le nombre aujourd'hui de composts est de 239, dont 22 dans les �coles. Afin d'avoir une vision plus pr�cise de cette premi�re op�ration, je vous livre quelques questions. Pourrions-nous avoir un bilan d�taill�: le nombre install� chez les bailleurs sociaux, dans les "copro", la r�partition dans les arrondissements parisiens, les difficult�s rencontr�es ainsi qu'un bilan financier aussi des premiers composts�? Le projet de d�lib�ration pr�conise la cr�ation de 100 nouveaux sites � Paris, soit 200 sites sur deux ans, et l'appel d'offres est d'un montant de 800.000 euros sur deux ans, soit une estimation de 4.000 euros par site�: est-ce que c'est bien cela�? Pouvons-nous avoir �galement une information sur les perspectives de composts � grande �chelle sur le territoire parisien et un calendrier�? Merci beaucoup par avance.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Jo�lle MOREL, pour votre enthousiasme communicatif. Pour vous r�pondre, la parole est � M. Mao PENINOU puis � Mme Antoinette GUHL. Madame Antoinette GUHL�?

Mme Antoinette GUHL, adjointe. - Monsieur le Maire, chers coll�gues. Madame MOREL, vous avez raison, nous assistons � un r�el engouement des Parisiens pour le compost et cet int�r�t, d'ailleurs, pour le compost s'inscrit, je vais dire, plus g�n�ralement dans la volont� des Parisiens de voir la nature prendre une place plus importante en ville. Il est vrai que, depuis des d�cennies, nous avons construit les villes, et Paris r�pond �galement � cette r�gle, � partir d'�l�ments de nature min�rale. Nous l'avons fa�onn�e, nous l?avons ma�tris�e, cette nature min�rale et, aujourd'hui, on se rend compte que les Parisiens aspirent � avoir de la nature vivante en ville et on ne peut que s'en r�jouir. La v�g�talisation, l'agriculture urbaine ou les questions de compost concourent et rel�vent du m�me �cosyst�me et j'aimerais, moi, les lier, effectivement, pour montrer que ces deux th�matiques sont effectivement naturellement li�es. Dire que les Parisiens sont tr�s volontaires pour le compost, vous l'avez dit, je l'ai r�p�t� mais, en fait, les Parisiens l'ont dit eux-m�mes. Ils l?ont dit eux-m�mes dans le cadre du budget participatif en mettant le choix des d�chets de proximit� comme troisi�me choix apr�s deux projets de v�g�talisation. Donc, oui, les Parisiens veulent du compost et nous avons assist�, il y a tr�s peu de temps, dans le 12e, avec Mao PENINOU et la maire du 12e, Catherine BARATTI-ELBAZ, � une sc�ne assez dr�le o� nous avons vu des habitants du 12e faire la queue pour avoir leur bac de compost. Du 12e, effectivement, vous avez raison�: la demande existe. Aujourd'hui, nous avons 250 points de compost dont 50 de lombricompost, avec en r�partition par arrondissement�: - le 20e arrondissement qui en a 40, - le 19e qui en a 35, - le 18e qui en a 29, - puis le 12e, le 13e et le 15e. 143 copropri�t�s, 84 structures �ducatives et 23 sites institutionnels. Voil� en quelques mots la r�partition, mais j'ai des chiffres bien plus pr�cis que je tiens � votre disposition. La deuxi�me question �tait votre question sur le co�t. Le co�t n'est pas de 4.000 euros par point de compost mais de 2.000 euros par point de compost. C?est un march� � bons de commande. Nous avons donc la possibilit�, si les citoyens le souhaitent et s?organisent, d?en faire deux fois plus que ce que vous �voquiez en termes d?objectifs. D?ailleurs, dans les pistes d?�volution, je tiens juste � dire qu?une �tude de l?APUR avait identifi� pr�s de 3.800 parcelles dans Paris, o� pouvaient avoir lieu des points de compost de plus de 50 m�tres carr�s. Ces parcelles ont �t� identifi�es. Aujourd?hui, nous en avons 250. Si les habitants prennent en main le d�veloppement de lieux de compostage, la Mairie de Paris les accompagnera, et c?est tout � fait l?objet de ce projet de d�lib�ration.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci. J?en profite d?ailleurs pour dire que nous avons inaugur� de magnifiques nouveaux logements sociaux rue Myrha dans le 18e arrondissement, r�alis�s par la R.I.V.P. et munis d?un compost. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 1035. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2014, DPE 1035).

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