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2014 DGRI 1062 - Convention de partenariat avec l'Onusida.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le projet de d�lib�ration DGRI 1062 porte convention de partenariat avec l?Onusida. V�ronique LEVIEUX et J�r�me GLEIZES, 5 minutes maximum chacun.

Mme V�ronique LEVIEUX. - Merci. Mes chers coll�gues, par ce projet de d�lib�ration, il nous est propos� de valider une convention de partenariat entre la Mairie de Paris et l?Onusida, le programme des Nations Unies qui a pour objet principal de coordonner l?action des diff�rentes agences sp�cialis�es de l?ONU pour lutter contre le VIH/Sida. Nous ne pouvons que nous f�liciter de la signature de ce partenariat, car il constitue une reconnaissance de l'utilit� de la politique men�e par la Ville de Paris � l?international et en particulier en Afrique depuis 2001 dans la lutte contre le sida. Par le biais de l'ensemble des d�lib�rations que notre Assembl�e a adopt�es, en g�n�ral dans le consensus, depuis le lancement de ce programme, ce sont plus de 22 millions d'euros qui ont �t� mis au service de projets port�s par des associations et O.N.G. majoritairement fran�aises, visant � mettre en ?uvre et � renforcer l'acc�s aux soins, la sensibilisation et la pr�vention, la pr�vention de la transmission du VIH de la m�re � l'enfant, la lutte contre les pr�jug�s, la lutte contre les cons�quences sociales et �conomiques dont sont victimes les malades du sida, le soutien aux soci�t�s civiles locales, la valorisation et le soutien du r�le souvent fondamental que jouent les femmes, le renforcement des services publics locaux. Pleinement ancr�es dans le cadre des objectifs du mill�naire pour le d�veloppement, toutes ces actions ont eu et ont encore pour principal objectif de mettre notre capacit� de solidarit�, tant en termes financiers et politiques que techniques, au service des populations, victimes les plus vuln�rables face � cette pand�mie. Ainsi, chaque ann�e, ce sont pr�s de 500.000 personnes qui sont sensibilis�es, pr�s de 50.000 personnes qui ont �t� prises en charge. La pers�v�rance de nos actions, la qualit� des partenariats men�s avec toutes les associations, la franchise de nos relations avec elles, tant dans les moments de difficult�, pouvant aboutir, malheureusement, � l'arr�t de notre financement, que dans l'aboutissement largement plus fr�quent des projets, notre volont� de suivre au plus pr�s leur mise en ?uvre et de les �valuer, la volont� aussi de soutenir des projets innovants, car pouvant viser des populations souvent exclues des programmes nationaux de lutte contre le sida, comme les populations homosexuelles, toxicomanes ou bien encore les prostitu�es, toutes ces caract�ristiques de notre engagement ont suscit� l'int�r�t de l?Onusida pour aboutir � ce qu'un partenariat soit sign�. Un tel engagement avec une collectivit� locale ne doit pas �tre habituel pour un programme plus habitu� � traiter avec les Etats. C?est la reconnaissance de la l�gitimit� des collectivit�s locales � intervenir en la mati�re, qu'elles soient du Nord ou du Sud, et la n�cessit� de renforcer leurs capacit�s, comme nous avons essay� de le faire avec le projet "Bamako-Ouagadougou et Paris" concernant le renforcement des syst�mes de sant� locaux, projet cofinanc� par l'Union europ�enne. Des contacts avaient d�j� �t� pris et, l?ann�e derni�re, � l?occasion de l?assembl�e g�n�rale de l?Association internationale des Maires francophones, Michel SIDIB�, le directeur ex�cutif de l?Onusida, avait �t� invit�, aux c�t�s du Pr�sident de la R�publique, pour porter le message de son organisation et ses objectifs majeurs en mati�re de lutte contre le sida. Nous avions profit� de sa venue, d?ailleurs, pour organiser avec Pierre SCHAPIRA une premi�re r�union entre lui et toutes les associations et les O.N.G. de lutte contre le sida que Paris soutient depuis 2001. Cette r�union avait �t� utile, car les O.N.G. avaient peu l'occasion de rencontrer ce haut responsable des Nations Unies. Je constate que le partenariat pr�voit de maintenir, � rythme r�gulier, ces r�unions. Monsieur l'adjoint, vous qui avez cette belle responsabilit� de piloter ce partenariat pour la Ville, pourriez-vous nous dire ce que vous attendez plus pr�cis�ment de cet engagement mutuel�? Quelles seront les implications pour la Ville dans sa mani�re d'aborder les nouvelles propositions des O.N.G.�? Et comment, � quelques jours du 1er d�cembre, cette date permettra-elle de valoriser ce partenariat avec l?Onusida�? Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. J�r�me GLEIZES�?

M. J�r�me GLEIZES. - Merci, Monsieur le Maire. Mme LEVIEUX a d�j� dit beaucoup de choses, donc je vais �tre beaucoup plus court. Le groupe Ecologiste salue ce projet de d�lib�ration d'un vote d?une convention entre la Ville de Paris et Onusida, le programme commun des Nations Unies de coordination de la lutte contre le sida. � la veille de la Journ�e mondiale contre le Sida, le 1er d�cembre, il est important de rappeler que la Ville de Paris, notamment gr�ce � l'action du groupe Ecologiste depuis 2001, a amplifi� son action dans la lutte contre le sida, en multipliant son soutien financier � de nombreux projets. Ce projet de d�lib�ration est la cons�cration de cette action. La convention que nous allons voter va permettre d?am�liorer l?aide parisienne � la lutte contre le sida, gr�ce � une meilleure coordination avec ce qui est fait dans d?autres villes, et d?�viter les doublons. Nous saluons �galement le comit� de suivi qui va �tre mis en place. Dans la logique de transparence que nous d�fendons, il est important de conna�tre les strat�gies et pays retenus au-del� des projets choisis soumis au vote de cette Assembl�e. Pour terminer, je vous invite � voter ce projet de d�lib�ration mais surtout � �tre pr�sents le 1er d�cembre � la manifestation contre le sida, comme chaque ann�e. Merci.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Patrick KLUGMAN, pour vous r�pondre.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint. - Merci � V�ronique LEVIEUX et � J�r�me GLEIZES pour avoir attir� notre attention, effectivement, sur cette convention unique avec l?Onusida. Nous avons re�u son directeur et nous sommes, � ce jour, la seule collectivit� locale qui va entrer dans une convention avec l'agence Onusida. Cela consacre un travail extr�mement ambitieux et extr�mement important, qui a �t� entam� depuis 2001 avec pr�s de 22 millions d'euros allou�s � la lutte contre le VIH, notamment en Afrique. A l'occasion de la Journ�e mondiale contre le sida, nous recevrons donc Michel SIDIB�, dans le cadre de cette convention que, je l?esp�re, nous allons adopter dans les minutes qui suivent, ou en tout cas autoriser la Maire � la signer. Le 1er d�cembre, donc, nous serons avec Michel SIDIB� pour signer une d�claration de Paris aux c�t�s d'une vingtaine de maires de grandes collectivit�s, pour que les maires du monde entier deviennent des acteurs de la lutte contre le VIH, et souscrire � la campagne internationale qui s'appelle "3 fois 90"�: 90�% de personnes d�tect�es, 90�% de personnes trait�es, 90�% de vir�mies ind�tectables dans les villes. C'est ce mouvement que l'Onusida nous engage, � ses c�t�s, � poursuivre et amplifier et c'est ce travail-l� que nous allons entamer, je l?esp�re, le 1er d�cembre qui sera donc une Journ�e internationale de lutte contre le VIH, qui aura un relief et un �cho tout � fait particuliers pour nous � Paris. C?est pourquoi, � la suite des incitations de J�r�me GLEIZES et V�ronique LEVIEUX, je vous invite � voter le projet de d�lib�ration qui nous est soumis.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 1062. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DGRI 1062).

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous avons fini avec la 7e Commission. Nous reprendrons demain matin par la 1�re Commission et l'intervention de son pr�sident Pierre GABORIAU qui a accept� de d�caler � demain matin. Je l'en remercie. Bonne soir�e � tous. A demain.

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
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