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Vœu déposé par le groupe UMP relatif à l'extension de l'"Opération tranquillité vacances".


Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le v?u r�f�renc� n��101, d�pos� par le groupe UMP, relatif � l?extension de l?"Op�ration tranquillit� vacances". Je donne la parole � M. Geoffroy BOULARD, pour le groupe U.M.P.

M. Geoffroy BOULARD. - Merci, Madame le Maire. Le dispositif "Op�ration tranquillit� vacances" (O.T.V.) est particuli�rement appr�ci� de nos concitoyens qui l?utilisent pour assurer la protection de leur logement, comme vous le savez, contre les cambriolages en p�riode de vacances, avec chaque ann�e davantage de communication, relay�e par les mairies d?arrondissement notamment. Je tiens � rappeler que ce dispositif a �t� �tendu � l?ensemble des cong�s scolaires et non plus uniquement � la p�riode estivale, et cela depuis le Plan national de pr�vention de la d�linquance arr�t� en octobre 2009 sous la pr�sidence de Nicolas SARKOZY. Cependant, et malgr� l?objectif de la Pr�fecture de police de lutter contre les cambriolages, ce dispositif n?est actuellement pas disponible pour les personnes dont l?immeuble comporte un syst�me de contr�le d?acc�s, de type "Vigik" qui �quipe pourtant un tr�s grand nombre, voire la majorit� des immeubles parisiens. Pour cela, il faudrait que les copropri�t�s votent en assembl�e g�n�rale des autorisations d?acc�s aux parties communes des immeubles au b�n�fice des forces de police. En effet, ces syst�mes de contr�le d?acc�s "Vigik" peuvent permettre un acc�s aux forces de police, tout comme ils l'autorisent � d?autres services publics, service postal notamment. Nous �mettons le v?u avec Brigitte KUSTER et Fr�d�ric P�CHENARD et l?ensemble des �lus du groupe U.M.P. que M. le Pr�fet de police �tende le dispositif "O.T.V." aux immeubles �quip�s de tous types de contr�le d?acc�s, sous r�serve �videmment des autorisations requises et de la faisabilit� technique. Je vous remercie.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Pour r�pondre, je donne la parole � Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Monsieur BOULARD, dans la pr�sentation de votre v?u de ne pas avoir oubli� l?engagement au quotidien des agents de la Pr�fecture de police qui permettent de faire vivre ce dispositif en organisant des patrouilles quotidiennes pour surveiller domiciles et commerces en cas d?absence de ceux qui s?inscrivent � l?"Op�ration tranquillit� vacances". Et afin que la Direction de S�curit� de Proximit� de l?Agglom�ration Parisienne, qui est elle-m�me compos�e d?agents de la Pr�fecture de police, puisse assurer dans le cadre de ses missions habituelles des passages fr�quents durant l?absence des propri�taires dans ces lieux. En effet, c?est un dispositif utile et, de ce point de vue, votre proposition de v?u, qui finalement ne porte que sur une am�lioration technique du dispositif, me para�t �tre tout � fait bienvenue. Je sais qu?elle peut comporter pour la Pr�fecture de police et ceux qui cordonnent ce dispositif quelques difficult�s techniques. N�anmoins, je souscris tout � fait � la proposition des �lus du 17e arrondissement, et des �lus du groupe U.M.P. d?ailleurs, de rechercher tous les voies et moyens pour pouvoir am�liorer encore ce dispositif. Ce sera donc un avis favorable.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Madame la Maire. Monsieur le Conseiller, Mesdames et Messieurs les Conseillers, l?"Op�ration tranquillit� vacances" est un dispositif de pr�vention contre les cambriolages. Il est propos� par la police nationale aux r�sidents quittant leur domicile pendant les vacances scolaires. Ainsi, lors de la derni�re p�riode estivale, plus de 30.000 passages ont �t� r�alis�s par la police sur Paris. Toutefois, comme vous l?indiquez, le d�veloppement de cette op�ration pourrait �tre accru si les policiers disposaient, de mani�re syst�matique, des badges d?acc�s aux immeubles disposant d?une s�curisation de type "Vigik". Afin de lever cet obstacle, une r�flexion est actuellement men�e par la Pr�fecture de police et en particulier par la Direction de la s�curit� de proximit� de l'agglom�ration, DSPAP. Il s?agirait d?�quiper la police de badges d?acc�s n�cessaires sur l?ensemble de l?agglom�ration. Cette r�flexion n?est pas encore aboutie. Par ailleurs, en attendant l?aboutissement de ces r�flexions, un partenariat local permet de contourner partiellement ces difficult�s. Ainsi, il n?est pas rare que les syndics d?immeuble attribuent une carte de r�sident aux effectifs locaux. De m�me, la coop�ration avec le G.P.I.S. permet aux forces de police d?acc�der dans les immeubles des bailleurs sociaux dans Paris. Je vous remercie.

(Mme la Maire de Paris reprend place au fauteuil de la pr�sidence).

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police. Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe UMP, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est adopt�e. (2014, V. 304).

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
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