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2014 DDEEES 1033 G - Subvention (420.000 euros) et convention triennale avec l’association "Parcours d’Insertion - Fonds Local Emploi Solidarité de Paris" (3e).


M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Nous examinons dor�navant le projet de d�lib�ration DDEEES 1033 G�: subvention et convention triennale avec l?association "Parcours d?Insertion - Fonds Local Emploi Solidarit� de Paris". La parole est � Mme Dani�le PREMEL.

Mme Dani�le PREMEL. - Merci, Monsieur le Maire. Chers coll�gues, le retour � l?emploi durable d?une personne allocataire du R.S.A. en insertion d�pend de la qualit� du suivi, de l?accompagnement et de l?accueil dans le milieu de travail. Mais ces conditions n�cessaires ne sont pas suffisantes si cette immersion en situation d?emploi n?est pas renforc�e par une formation. Toutes les �tudes et bilans ont montr� que, sans la dimension de la prise en compte de formations, les contrats aid�s ne pouvaient �tre qu?une parenth�se dans une vie difficile et, le contrat termin�, la parenth�se se referme et la gal�re recommence. Nous savons tous que parfois, malgr� l?obligation de formation, c?est le point faible des contrats aid�s. Dans le parcours d?insertion, les emplois aid�s, quelle que soit leur cat�gorie, doivent �tre consid�r�s comme une �tape vers l?acc�s � un emploi durable, �tape au cours et sur laquelle la personne monte en comp�tences par l?emploi et la formation. C?est dans cette interaction que la personne va se redynamiser et s?engager dans un processus qui va lui permettre de r�aliser une sortie positive de son contrat aid�. L?int�r�t du projet du F.L.E.S. est qu?il comporte deux axes�: une action directe aupr�s des allocataires et une intervention aupr�s des employeurs. Vis-�-vis des allocataires, on note � la fois une augmentation de l?offre du F.L.E.S. quantitativement en nombre de b�n�ficiaires, et son �largissement � ceux travaillant dans d?autres structures d?insertion par l?activit� �conomique�: associations interm�diaires et entreprises d?insertion. Par ailleurs, le soutien technique, qu?il apporte aux employeurs associatifs et � des structures d?insertion, conforte ces organismes dans leur r�le et leur responsabilit� de porter � leurs salari�s une offre de formation adapt�e. C?est pour la prise en compte de ces diff�rentes dimensions que nous soutenons ce projet de d�lib�ration. Toutefois, nous aurions pu attendre de la part de l?Etat un effort plus important sur ce type d?action. Je vous remercie.

(M. Mao PENINOU, adjoint, remplace M. Bruno JULLIARD au fauteuil de la pr�sidence).

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame PREMEL. La parole est � Mme Antoinette GUHL pour vous r�pondre.

Mme Antoinette GUHL, adjointe. - Monsieur le Maire, chers coll�gues. Oui, Madame PREMEL, vous avez raison, l?association le F.L.E.S. de Paris est un acteur indispensable au suivi et � l?accompagnement des salari�s parisiens en insertion. Le D�partement de Paris soutient le F.L.E.S. depuis 2005. Aujourd?hui, ce soutien est d?autant plus important que de nombreux O.P.C.A., organisme paritaires collecteurs agr��s, se retirent peu � peu du financement de la formation des salari�s des structures d?insertion par l?activit� �conomique. Nous avons eu, pas plus tard que cet automne, des ruptures effectivement de formations li�es au d�sengagement de certains O.P.C.A. Ce financement permet d?assurer la formation des salari�s en insertion, de favoriser leur int�gration dans un parcours d?insertion r�ussi. Il permet �galement, vous l?avez dit, de ne pas laisser seules les structures de l?insertion par l?activit� �conomique pour les aider � construire �galement, pour ces salari�s, les parcours adapt�s. Aujourd?hui, favoriser le recrutement et l?emploi de personnes en insertion n?est pas suffisant. C?est extr�mement important, mais cela n?est pas suffisant. Nous avons effectivement besoin de travailler sur l?ensemble du parcours d?insertion. C?est bien ce que nous faisons en soutenant des structures telles que le F.L.E.S. Le retour � l?emploi progressif doit �tre accompagn� par des formations adapt�es, des formations denses, pour consolider la suite du parcours des salari�s en insertion dans des structures d?�conomie plus traditionnelles. C?est d?ailleurs pour am�liorer l?ensemble de ce parcours que nous avons r�uni avec Pauline V�RON l?ensemble des acteurs de l?emploi et de l?insertion par l?activit� �conomique dans le cadre des groupes de travail organis�s par Dominique VERSINI, au titre de la lutte contre la grande exclusion, et sur lequel nous avons notamment travaill� sur la question de la formation. Alors ce projet de d�lib�ration vous confirme que nous portons une attention tr�s particuli�re � la qualit� de l?accompagnement que nous souhaitons garantir aux Parisiennes et aux Parisiens en situation de fragilit� professionnelle dans le cadre des structures d?insertion par l?activit� �conomique. Merci.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re coll�gue. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 1033 G. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s?abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DDEEES 1033 G).

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
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