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2014 DDEEES 1117 G - Subvention (1.250.000 euros) et convention avec l'association "Plan local pour l'insertion et l'emploi de Paris Nord-Est".


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le projet de d�lib�ration DDEEES 1117 G porte sur l'association "Plan local pour l?insertion et l?emploi de Paris Nord-Est". La parole est � Dani�le PREMEL pour cinq minutes maximum.

Mme Dani�le PREMEL. - Merci, Monsieur le Maire. Ce projet de d�lib�ration acte le soutien important apport� par le D�partement de Paris au Plan local pour l'insertion et l'emploi de Paris Nord-Est. Cette structure - que je connais bien - r�alise un travail de qualit� en intervenant � la fois aupr�s de publics, en accompagnement des personnes tr�s �loign�es de l'emploi, en mobilisant les entreprises sur le champ de l'insertion et, enfin, en mettant en ?uvre les clauses sociales dans les march�s de la Ville et les march�s situ�s dans les quartiers en pleine r�novation urbaine, entrant dans le cadre de l'ANRU. Je ne reviendrai pas en d�tail sur l'activit� du P.L.I.E. Les chiffres �nonc�s dans l'expos� des motifs parlent d'eux-m�mes. On peut d'ailleurs noter que la Ville a toujours soulign� que le P.L.I.E. a r�pondu aux objectifs et aux finalit�s qui lui avaient �t� fix�es � sa cr�ation et tout au long de ces ann�es. Sa mont�e en puissance de deux arrondissements en 2005, � cinq arrondissements aujourd'hui, en t�moigne. A un certain seuil, le quantitatif a des effets sur le qualitatif. C?est ce paradoxe que nous voulons souligner aujourd?hui, dans la mesure o� nous devons bien cerner en quoi une nouvelle mont�e en charge du P.L.I.E. qui pourrait se poser dans l'avenir entra�nerait des �cueils dans lesquels il nous para�t important de ne pas tomber. En effet, la force du P.L.I.E. tient dans cette approche de proximit� au sens propre du terme, avec une multitude de partenaires qui agissent dans le secteur de l?insertion au plus pr�s des habitants. Il faut savoir que les permanences d?accueil et le suivi sont d�centralis�s dans plusieurs arrondissements au sein d?associations, parfois d?�quipements municipaux. Cela assure un profond ancrage dans le local et met les personnes au centre du dispositif d?un accompagnement renforc�, individualis� et personnalis�, tout en permettant de conserver la r�activit� et la capacit� d?innovation propre � une structure de proximit�. Nous craignons que s?il devait encore �tre charg� de missions suppl�mentaires, le P.L.I.E. perde peu � peu de ses capacit�s et s?enlise dans un fonctionnement plus institutionnel, qui risquerait de l?�loigner de ses fondamentaux. Alors, peut-�tre faudrait-il lancer une r�flexion � long terme sur la couverture du territoire parisien, par le P.L.I.E. Dans le m�me temps, n?y aurait-il pas d?autres territoires parisiens qui auraient besoin de l?apport d?un P.L.I.E.�? Pour d�passer cette contradiction, ne faudrait-il pas r�fl�chir sur les articulations Maison de l?emploi de Paris, P�le Emploi et le P.L.I.E.�? Mais je vois que c?est en train de se faire. Et puis, qui prend en charge les clauses d?insertion�? Qui assure l?accompagnement des personnes sur les territoires dans le cadre d?un accord entre le P.L.I.E. et P�le Emploi�? N?oublions pas que Paris est une ville de contraste dans laquelle, malheureusement, les in�galit�s sociales sont importantes, et que nous devons y r�pondre de la fa�on la plus pertinente.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Pauline V�RON pour vous r�pondre.

Mme Pauline V�RON, adjointe. - Merci, Dani�le PREMEL, pour votre intervention, qui souligne � juste titre le r�le-clef du P.L.I.E. dans notre �cosyst�me de l?emploi parisien. Et merci aussi pour votre contribution � la r�ussite de ce dispositif par le pass�. Nous le savons, le ch�mage isole terriblement. Notre ambition est de faire en sorte qu?� Paris, nul ne soit laiss� seul dans sa recherche d?emploi. Bien entendu, certains sont plus autonomes que d?autres dans cette recherche. Avec le P.L.I.E., c?est bien un accompagnement des demandeurs d?emploi les plus en difficult� dont nous parlons, ceux qui sont �cart�s durablement du march� du travail, mais pas d�finitivement. Les r�sultats du P.L.I.E. sont l� pour le prouver�: ils sont bons, dans cet accompagnement des demandeurs d?emploi tr�s �loign�s de l?emploi. Je tiens � saluer ici le travail des �quipes du P.L.I.E. et de sa pr�sidente Claudine BOUYGUES. Sur les 2.500 habitants des 11e, 12e, 18e, 19e et 20e arrondissements qui sont accompagn�s chaque ann�e, 60�% d?entre eux retrouvent un emploi ou une formation, � l?issue de ce suivi par le P.L.I.E. A leur entr�e dans le P.L.I.E., ils sont allocataires du R.S.A., pour la moiti� d?entre eux, un tiers r�side dans les quartiers "politique de la ville", un tiers est chef de famille monoparentale. A leur sortie du P.L.I.E., ils sont auxiliaires de vie, agents de s�curit�, h�te d?accueil, travaillent dans la restauration, l?h�tellerie, les services � la personne ou ont entam� une formation qualifiante. Les secrets de la r�ussite du P.L.I.E. sont un accompagnement exigeant et compr�hensif � la fois. Je n?oublie pas le P.L.I.E. dans son r�le en faveur de facilitateur de la clause d?insertion � Paris, �galement, comme vous l?avez soulign�, et j?entends bien ce que vous dites sur la n�cessit� de mieux se coordonner, de faire en sorte que chaque dispositif r�ponde bien � chaque type de demandeurs d?emploi, pour que tous nos dispositifs soient les plus pertinents possibles pour aider les demandeurs d?emploi � Paris, et notamment ceux qui sont les plus �loign�s de l?emploi. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 1117 G. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s?abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2014, DDEEES 1117 G).

Novembre 2014
Débat
Conseil municipal
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