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63 - 1996, D. 1134 - Attribution d'une dénomination à une place du 16e arrondissement.



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration D. 1134 relatif � l'attribution d'une d�nomination � une place du 16e arrondissement.
La parole est � M. BLET.
M. Jean-Fran�ois BLET. - A l'intersection de trois axes de circulation, l'avenue du Pr�sident-Kennedy, l'avenue de Lamballe et la rue d'Ankara, on observe aujourd'hui deux terre-pleins r�siduels que certains professionnels de la voirie, dont la cr�ativit� s�mantique est ind�niable, d�nomment avec un sens aigu de la configuration spatiale : des "haricots" !
D�s lors, votre projet de d�lib�ration n'est-il pas incongru ?
N'est-il pas pour le moins saugrenu de pr�tendre appeler "place" de tels espaces r�siduels de circulation, informes et discontinus ?
Le grand sp�cialiste des espaces publics, l'urbaniste Camillo Sitte s'en retournera dans sa tombe, lui qui s'�merveilla de la typologie des places europ�ennes.
Ainsi, l'hommage que vous pr�tendez rendre � la Bolivie en attribuant son nom � cet espace pourrait bien faire figure d'affront au corps diplomatique bolivien, dont l'ambassade si�ge � proximit�, et � la nation bolivienne gratifi�e de haricots !
Vous l'ignorez d'autant moins, Monsieur le Maire, que telle n'�tait pas la demande que vous avait adress� l'ambassadeur de Bolivie.
Quelle serait votre r�action si la Ville de La Paz d�cidait de vous retourner l'hommage en d�nommant "Parc de Paris" un vulgaire parking souterrain de son centre-ville ?
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme COUDERC.
Mme Anne-Marie COUDERC, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Monsieur le Maire, j'aimerais dire � M. BLET que l'emplacement qui est aujourd'hui propos� pour la place de Bolivie se trouve en bord de Seine, � proximit� justement de l'ambassade de Bolivie, qui est au 12, avenue du Pr�sident-Kennedy. Cet emplacement a �t� retenu en accord avec les repr�sentants de la R�publique de Bolivie qui �taient attach�s � une localisation dans cette partie du 16e arrondissement.
Je n'ai pas sur cette question d'autre commentaire � faire, Monsieur, le Maire, si ce n'est de constater qu'aujourd'hui, il est sans doute assez difficile de trouver de nouvelles places de grande dimension � l'int�rieur de la Capitale, mais je suis s�r, Monsieur BLET, que cela ne vous avait tout de m�me pas �chapp� !
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, M. BLET ayant vot� contre. (1996, D. 1134).

Septembre 1996
Débat
Conseil municipal
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