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100 - QOC 96-327 Question de MM. Henri MALBERG, Pierre MANSAT, Michel TUROMAN et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris sur la suppression du poste de secours "Gaz de Paris".



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante du groupe communiste est relative � la suppression du poste de secours " Gaz de Paris ".
En voici la teneur :
"Les directions des centres E.D.F.-G.D.F. de Paris viennent d'annoncer la suppression du poste de secours " Gaz de Paris " pour juillet 1997.
Avec la densit� de la population de Paris, les difficult�s de circulation et la multiplicit� des ouvrages et r�seaux de toutes sortes, cette suppression porterait atteinte � la s�curit� des Parisiens.
Avec ses deux sites, le poste de secours " Gaz de Paris " est un outil indispensable pour assurer cette s�curit�.
Qui pourrait, par exemple, pr�coniser la fermeture des casernes de sapeurs-pompiers � Paris ?
Aussi, MM. Henri MALBERG, Pierre MANSAT, Michel TUROMAN et les membres du groupe communiste demandent-ils � M. le Maire de Paris de bien vouloir leur indiquer les mesures qu'il compte prendre pour obtenir des directions E.D.F.-G.D.F. de Paris le maintien dans la Capitale de ce poste de secours gaz."
Je vous communique les �l�ments de r�ponse au lieu et place de M. Philippe GOUJON, adjoint.
La conduite centralis�e des moyens de secours d'urgence d'E.D.F.-G.D.F. s'av�re lourde et de moins en moins adapt�e � l'�volution de la structure des r�seaux.
E.D.F.-G.D.F. a donc pour projet de d�centraliser ses moyens "d'intervention compl�mentaire" dans chacun des cinq centres parisiens, comme pour ceux de la "premi�re intervention".
La r�organisation du poste de secours gaz, telle qu'envisag�e par E.D.F.-G.D.F., pr�sente plusieurs int�r�ts :
- un renforcement global des moyens (quatre agents d'intervention en astreinte par centre, soit vingt agents ; une permanence 24 heures sur 24 des entreprises de terrassement sur chaque centre avec un d�lai d'intervention garanti ; deux v�hicules d'intervention et un v�hicule d'injection de graisse par centre, soit quinze v�hicules au total) ;
- une plus grande r�activit� d'intervention avec des moyens compl�mentaires implant�s sur le territoire de chaque centre et non plus uniquement sur deux seuls sites ;
- une adaptation � l'�volution de la structure des r�seaux : en effet, � la fin de 1996, toutes les conduites enterr�es de gaz, de gros diam�tre, seront supprim�es et les moyens lourds adapt�s � leur obturation ne seront alors plus n�cessaires ;
- une organisation plus efficace et homog�ne de la s�curit� : chaque centre parisien conservant la ma�trise et la responsabilit� de l'exploitation gaz sur son territoire pendant et en dehors des heures ouvrables ;
- une gestion plus souple : chaque centre devient autonome dans l'organisation de ses moyens, ce qui permet un meilleur ajustement avec le fonctionnement quotidien de l'exploitation.
Ce projet de r�forme ne sera mis en oeuvre qu'apr�s sa pr�sentation � la Direction r�gionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement, � la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris et � la Mairie de Paris.
Ces consultations permettront � chaque partie concern�e, et tout particuli�rement � la Ville de Paris, de v�rifier l'efficacit� du dispositif propos� dans un souci d'am�lioration de la s�curit� des Parisiens.

Septembre 1996
Débat
Conseil municipal
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