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70 - 1996, D. 1047 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres ou un marché négocié, en cas d'appel d'offres infructueux, pour la reconstruction du centre de secours de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris "Parmentier" (11e).



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration D. 1047 relatif � la reconstruction du centre de secours de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris "Parmentier".
Monsieur SARRE, vous avez la parole.
M. Georges SARRE, maire du 11e arrondissement. - Nous sommes amen�s � nous prononcer sur le lancement d'un appel d'offres pour la reconstruction et l'extension du centre de secours de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris "Parmentier" dans le 11e arrondissement.
Ce projet, auquel nous sommes favorables, pr�voit l'extension de ce centre sur une emprise de pr�s de 1.400 m�tres carr�s, allant du 87 au 89, avenue Parmentier.
La cession de l'emprise domaniale n'a pas �t� r�alis�e, car la lib�ration de cette derni�re implique le relogement du tribunal de grande instance sur un nouveau site, � l'initiative de la Pr�fecture de police. Ce relogement est envisag� dans le cadre du programme conduit par la Ville de Paris sur une parcelle situ�e 91-93, rue Oberkampf, toujours dans le 11e arrondissement.
(M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, remplace M. Alain DESTREM au fauteuil de la pr�sidence).
Selon le m�moire qui a �t� adress�, un relogement provisoire du tribunal de grande instance est assur� afin de d�marrer des travaux comprenant des locaux op�rationnels, ainsi que 22 logements d'encasernement et des places de stationnement en sous-sol, l'ensemble repr�sentant 4.400 m�tres carr�s.
Au regard de ces �l�ments qui manquent de clart�, nous souhaiterions disposer d'informations plus pr�cises sur cette op�ration, et en particulier sur le relogement provisoire du Tribunal de grande instance.
O� ce relogement provisoire doit-il �tre effectu� ? Dans quelles conditions ?
Nous souhaiterions pouvoir appr�cier de fa�on plus pr�cise la nature des op�rations pr�vues et tenir inform�s les riverains et les usagers, disposer d'un dossier plus complet sur ce programme comprenant des plans et un calendrier pr�cis.
Vous comprendrez ais�ment que ces op�rations-tiroirs sont sans doute n�cessaires, mais difficiles � appr�hender par les habitants, et ce d'autant plus que l'information n'est pas compl�te.
Nous attendons, Monsieur le Maire, des r�ponses pr�cises sur ce sujet.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. GOUJON.
M. Philippe GOUJON, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, M. le Repr�sentant du Pr�fet de police r�pondra �galement sur ce projet de d�lib�ration, mais je voudrais apporter, en ce qui concerne la Municipalit�, les r�ponses que souhaite M. SARRE, et tout d'abord me r�jouir que cette op�ration puisse enfin voir le jour dans la mesure o� elle est consid�r�e comme une op�ration prioritaire par la Brigade de sapeurs-pompiers et la Mairie, et que ces deux collectivit�s unissent leurs efforts depuis des ann�es, ainsi que la Pr�fecture de police, � cette fin.
Il s'agit d'un tr�s vieux casernement tout � fait obsol�te, pas du tout fonctionnel, et les conditions de vie et de travail des pompiers qui y si�gent pourront enfin �tre am�lior�es et modernis�es comme il convient.
Pour r�pondre pr�cis�ment � la question de M. SARRE, la Ville met � la disposition du Tribunal d'instance du 11e des locaux dont elle est propri�taire au 89, avenue Parmentier. Afin de permettre l'extension de cette caserne contigu�, la Ville s'est engag�e � reloger le Tribunal d'instance dans ces nouveaux locaux. Mais, en attendant la construction du nouveau b�timent, la Ville doit prendre en location des locaux situ�s 36, rue du Chemin-Vert. Le propri�taire de ces locaux livrant des plateaux nus pour une superficie de 817 m�tres carr�s, des am�nagements devront �tre r�alis�s.
Une partie des travaux est prise en charge par la Ville, dont des travaux de s�curit� : ouverture de portes suppl�mentaires en fa�ade, cloisonnement du premier �tage, installation d'un escalier dans une tr�mie existante.
Le Minist�re de la Justice prendra � sa charge l'am�nagement de la salle d'audience au rez-de-chauss�e. Les travaux � la charge de la Ville seront assur�s par la Direction de l'Architecture, et la dur�e pr�visionnelle des travaux est de deux mois.
Compte tenu des d�lais n�cessaires � l'ouverture du chantier, la livraison des locaux interviendra avant la fin du mois de d�cembre, ce qui devrait permettre au tribunal d'emm�nager durant les vacances judiciaires de fin d'ann�e.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole au Repr�sentant du Pr�fet de police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Monsieur le Maire, pour compl�ter les pr�cisions apport�es par M. GOUJON, j'indiquerai que compte tenu du relogement qui va intervenir, plus rien ne s'oppose � la r�alisation de cette op�ration pour laquelle le permis de construire a �t� d�livr� en 1994.
Le nouveau centre de secours devrait �tre livr� en septembre 1998.
Enfin, je pr�cise � M. SARRE que la Pr�fecture de police est bien �videmment dispos�e � organiser, en �troite collaboration avec la Mairie de Paris et la mairie d'arrondissement, une information tr�s compl�te de la population sur cette importante op�ration.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.
Je mets aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1996, D. 1047).

Septembre 1996
Débat
Conseil municipal
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