retour Retour

74 - 1996, D. 1173 - Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer une demande de permis de construire pour la réalisation de l'extension du parc de stationnement situé sous la mairie du 17e arrondissement.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � Mme SCHNEITER sur le D. 1173 relatif au d�p�t d'une demande de permis de construire visant l'extension du parc de stationnement situ� sous la mairie du 17e arrondissement.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, que le parking sous la mairie du 17e soit satur� ne me para�t pas une catastrophe. Par contre, l'extension que vous envisagez m'inqui�te car elle prouve que vous continuez � favoriser en priorit� l'automobile.
Vous avez fait un geste, bien insuffisant, en faveur d'un "plan v�lo", mais ce qui ressort d'une multitude de projets qui nous sont soumis, c'est votre volont� de continuer � faciliter l'usage des v�hicules dans Paris en favorisant et d�veloppant les parcs de stationnement, en maintenant les axes rouges, en ignorant toute mesure concr�te contre la voiture et ses nuisances. Et h�las, malgr� tous ces am�nagements, vous savez bien que les embouteillages ne font que cro�tre et embellir.
Ce projet ne nous apportera qu'un trafic automobile accru, une pollution croissante et nuira en plus � de pauvres arbres.
C'est donc sans aucun �tat d'�me et sans aucun remords pour ces pauvres automobilistes qui accumulent les proc�s-verbaux pour stationnement illicite que je voterai contre ce projet.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame SCHNEITER.
Monsieur PLASAIT, je vous donne la parole pour r�pondre � Mme SCHNEITER.
M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, Mme SCHNEITER s'exprime contre l'extension du parc de la mairie du 17e en d�veloppant l'id�e que tout nouvel ouvrage constitue un appel de voitures.
C'est une position de principe dont on peut et, bien entendu, dont on devra effectivement discuter le moment venu.
Mais il n'emp�che que, quelles que soient les conclusions d'un tel d�bat, on peut d'ores et d�j� affirmer qu'il n'admettra pas de r�ponse radicale du type "tout ou rien". Il y a des endroits qui, compte tenu de leur contexte, n�cessitent des traitements particuliers.
Ainsi, la mairie du 17e se situe au coeur d'un quartier r�sidentiel qui souffre d'un fort d�ficit de stationnement pour les riverains, les immeubles du quartier n'�tant pas dot�s de parkings.
Pour r�pondre � ces besoins en stationnement r�sidentiel, auxquels s'ajoutent d'ailleurs des besoins en stationnement rotatif, le projet d'extension me para�t particuli�rement le bienvenu.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. PLASAIT et je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration D. 1173.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe communiste, Mmes SCHNEITER, SILHOUETTE, BILLARD, SCHERER et M. BLET ayant vot� contre. (1996, D. 1173).

Septembre 1996
Débat
Conseil municipal
retour Retour