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6- 1997 ASES 78 G Subvention à l'association "Personimages" (14e). - Montant : 50.000 F.



M. CH�RIOUX, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration suivant, r�f�renc� ASES 78 G relatif � l'attribution d'une subvention � l'association "Personimages" dans le 14e, pour un montant de 50.000 francs.
La parole est � M. CASTAGNOU.
M. Pierre CASTAGNOU. - Je vous remercie de me donner la parole dans ces conditions, je vous prie de m'excuser pour mon retard.
L'association "Personimages", � propos de laquelle je souhaite intervenir, est une association que nous connaissons bien � Paris. Je rappellerai que son objet est de d�velopper le potentiel artistique des personnes handicap�es. L'action qu'elle m�ne est une action de grande qualit�, reconnue par tous, elle existe depuis plus d'une vingtaine d'ann�es, elle conna�t un fort d�veloppement dans le 14e � Paris et dans d'autres r�gions, et elle souhaite poursuivre, Monsieur le Pr�sident, son d�veloppement en cr�ant notamment de nouveaux ateliers � Paris.
Or, force est de constater que la subvention que vous nous proposez d'adopter est en diminution de 50 % par rapport au niveau de subvention qui �tait vot� d'ann�e en ann�e, sauf d'ailleurs exceptionnellement, je dois le reconna�tre, en 1991 par exemple, mais le montant normal de subvention �tait de l'ordre de 100.000 francs.
Aujourd'hui, vous nous proposez de voter une subvention de 50.000 francs sans aucune raison, et je dirai m�me de fa�on contraire aux r�sultats obtenus par cette association et � ses projets de d�veloppement assez objectifs.
Je souhaiterais donc que vous nous expliquiez pourquoi, car il n'y a pas la moindre explication dans l'expos� des motifs.
Je voudrais �galement avoir une autre explication car il y a une phrase bizarre dans cet expos� des motifs, que je tiens � vous lire dans la mesure o� elle n'est pas du tout compr�hensible :
"En 1995, du fait de l'incertitude sur la Direction de la Ville comp�tente pour �tudier ce dossier, la demande de subvention de fonctionnement de "Personimages" a �t� instruite et aucune subvention ne lui a �t� attribu�e".
Or je tiens � dire ici qu'en 1995 et 1996, cette association a d�pos�, en temps voulu et selon les formes, une demande de subvention et qu'elle n'a jamais eu de r�ponse.
Vous comprendrez que les responsables de cette association et l'�lu du 14e que je suis ont du mal � comprendre pourquoi aujourd'hui, alors que pendant deux ann�es, la Ville a refus� de r�pondre � la demande habituelle, elle le fait cette ann�e en r�duisant de moiti� le montant de la subvention que "Personimages" s'attendait � recevoir de notre Municipalit�.
Voil� l'objet de mon intervention, et je ne doute pas, Monsieur le Pr�sident, que nous allons avoir maintenant tous les �claircissements n�cessaires.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je vous remercie et je donne la parole � M. Philippe LAFAY.
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. - Nous partageons votre opinion sur la qualit� du travail fait par cette association, ainsi que le Maire de l'arrondissement, car il est � noter que la demande de "Personimages" �tait appuy�e par un courrier de M. ASSOUAD, maire du 14e arrondissement, le 11 mars 1997.
Concernant les subventions de la Ville de Paris, l'association "Personimages" a �t� r�guli�rement subventionn�e depuis 1989. En 1995, aucune subvention n'a �t� attribu�e du fait d'une incertitude sur la Direction comp�tente, Affaires culturelles ou Action sociale.
M. Pierre CASTAGNOU. - Qu'est-ce que �a veut dire ?
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, rapporteur. - Le principe d'attribuer une subvention en 1997 a �t� accept� et la subvention de 50.000 francs sera vers�e au titre de 1996 ; elle permettra � l'association de faire face � une augmentation importante de ses frais fixes, loyers, du fait de l'extension de ses locaux.
A noter que l'absence de subvention en 1995 n'a pas mis l'association en difficult� gr�ce � l'existence d'autres financements. Une nouvelle demande formul�e pour 1997 vient de parvenir au service; son instruction va permettre de faire le point sur l'�quilibre financier de l'association.
M. CH�RIOUX, pr�sident - Vous avez bien entendu que cette subvention est accord�e pour 1996.
Que ceux qui sont favorables � l'adoption de ce projet de d�lib�ration r�f�renc� ASES 78 G le manifestent en levant la main.
Epreuve contraire ?
Abstentions ?
Je vous remercie.
Il est adopt� � la majorit�, M. REVEAU ayant vot� contre, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN s'�tant abstenus. (1997 ASES 78 G).

Novembre 1997
Débat
Conseil général
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