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8- 1997 DAEE 47 G Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec la Mission locale "Pari d'avenir", d'une part, une convention en vue du fonctionnement d'un espace "Cyber emploi jeunes" et, d'autre part, le bail concernant les locaux situés 24, rue des Ecoles (5e). - Attribution de subventions correspondantes. - Montant total : 750.000 F.



M. CH�RIOUX, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration r�f�renc� DAEE 47 G relatif � l'autorisation � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, de signer avec la Mission locale "Pari d'avenir", d'une part, une convention en vue du fonctionnement d'un espace "Cyber emploi jeunes" et, d'autre part, le bail concernant les locaux situ�s 24, rue des �coles. Attribution de subventions correspondantes pour un montant total de 750.000 F.
La parle est � l'orateur inscrit, M. VION.
M. Michel VION. - Monsieur le Pr�sident, nous accueillons favorablement ce projet qui vise � mettre � la disposition des jeunes des moyens modernes de communication et d'information, et de leur donner un outil suppl�mentaire qui puisse les aider dans leur recherche d'emploi et de formation.
Cependant, l'option de rassembler ces moyens sur un ou deux sites dans la Capitale nous semble inappropri�, � la fois vis-�-vis des besoins et des possibilit�s de ce syst�me.
Inadapt� aux besoins car les jeunes attendent des structures de proximit� accessibles. D�j�, les missions locales pour l'emploi n'accueillent que sur rendez-vous, parfois avec un d�lai de deux mois. Qu'en sera-t-il de ces espaces Cyber jeunes ?
Sur le site du 5e, vous annoncez deux conseillers professionnels pour animer les ateliers de l'espace jeunes ; n'est-ce pas un peu juste lorsque l'on s'adresse � l'ensemble des jeunes de la Capitale susceptible d'utiliser ces structures ?
Pour l'espace " grand public ", vous annoncez une dizaine de postes de travail et un certain nombre d'agents en contrat aid�. L� aussi, le projet manque un peu d'ampleur, et que faut-il entendre par "contrat aid�" ? S'agit-il de CES six mois ou d'autres contrats plus stables ? Combien de personnes envisagez-vous de recruter ?
Et puis cette option de concentrer g�ographiquement les lieux d'action pour l'emploi va � l'encontre m�me de la philosophie du syst�me du r�seau d'information qui pr�sente toute facilit� pour disperser ses moyens dans l'espace et dans le temps. Pourquoi ne pas multiplier les lieux d'acc�s sur le territoire parisien, dans les mairies, par exemple, dans les �tablissements scolaires o� un certain nombre de mat�riels existent d�j� ? Les acc�s s'en trouveraient multipli�s.
La seule objection � cette dispersion serait le besoin accru d'encadrement. Belle occasion de faire appel � des jeunes sans emploi, souvent attir�s par ces nouvelles technologies. Belle occasion de contribuer � lutter pour l'emploi des jeunes en en recrutant quelques uns et en les formant.
Belle occasion d'utiliser les emplois jeunes.
Les laisserez-vous passer ?
En cr�ant deux ou trois p�les sur Paris, vous restez beaucoup trop modeste vis-�-vis des besoins et possibilit�s techniques et quand bien m�me il n'y aurait que cela, il faut envisager de les disperser au maximum et de les installer dans des quartiers o� ils seraient plus efficaces.
Il faut �viter de les concentrer dans le centre de la Capitale.
Apr�s ce premier site dans le 5e arrondissement, je me suis laiss� dire que vous envisagiez d'en ouvrir un second dans le 3e ; cela en utilisant des locaux que les associations de quartier et les �lus entendaient affecter � la vie associative. Il serait quand m�me assez �tonnant qu'il n'y ait pas d'autres locaux disponibles sur Paris.
Et puis, petite proposition, pour donner de l'ampleur � cette op�ration, il serait peut-�tre aussi souhaitable de la mettre en oeuvre en concertation avec les associations. Certaines, en effet, sont d�j� engag�es dans des projets qui ont la m�me finalit� ; pourquoi ne pas travailler avec elles ?
Pour conclure, nous voterons ce projet en esp�rant qu'il ne se limitera pas � un effet de vitrine et qu'il ne s'agit que d'une premi�re �tape dans un processus beaucoup plus ambitieux.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je vous remercie. La parole est � Mme CATALA.
Mme Nicole CATALA, vice-pr�sident, au nom de la 7e Commission. - Monsieur le Pr�sident, je regrette un peu que M. VION critique un projet qui en est encore au stade du "projet", mais qui va se concr�tiser rapidement alors que la Ville est pionni�re en ce domaine puisqu'il n'existe que deux espaces Cyber jeunes, l'un � Boulogne, l'autre � Nancy, qui ont donn� des r�sultats int�ressants, ce qui pousse la Ville de Paris � faire � son tour l'exp�rience de ce r�seau Cyber emplois jeunes.
Nous devons �videmment commencer par le commencement, c'est-�-dire par un site exp�rimental qui, pour des raisons de place, ne peut �tre implant� dans l'une des missions locales existantes. Il faudra voir si l'on peut plus tard d�multiplier ces sites en les implantant dans les missions et peut-�tre aussi dans les Maisons du d�veloppement de l'activit� �conomique et de l'emploi. C'est une hypoth�se que je n'exclue pas.
Je crois que vous auriez tort de critiquer ce projet dans l'oeuf. Nous n'excluons pas de le d�multiplier dans les ann�es qui viennent, mais encore faut-il s'assurer auparavant qu'il donne � Paris des r�sultats int�ressants.
En dernier lieu, les personnels pr�vus sont au d�marrage de l'ordre de cinq personnes, ce qui n'est quand m�me pas n�gligeable. Parmi ces personnes, deux jeunes gens seront employ�s en emplois " AUBRY ", si je peux me permettre ce raccourci. Donc, la Ville ne n�glige pas l'objectif de l'emploi des jeunes.
Voil� tr�s rapidement ce que je souhaitais r�pondre � M. VION.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je vous remercie, Madame.
Je vais mettre aux voix ce projet de d�lib�ration DAEE 47 G.
Que ceux qui sont favorables le manifestent en levant la main ?
Epreuves contraires ?
Abstentions ?
Il est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT, MESMIN, et REVEAU ayant vot� contre. (1997 DAEE 47 G).

Novembre 1997
Débat
Conseil général
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