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Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous d�marrons donc cette s�ance de questions d'actualit� avec une premi�re question pos�e par le pr�sident du groupe Communiste - Front de Gauche. Monsieur BONNET-OULALDJ�? Si vous permettez, on va poursuivre, on reprendra cette question. M. Jean-Bernard BROS pose une question � laquelle Mme CORDEBARD r�pondra.

M. Jean-Bernard BROS. - Madame la Maire, mes chers coll�gues. Dans son �dition du 2 juillet 2014, le journal "Le Monde" r�v�lait les r�sultats d'une �tude de trois �conomistes de l'Institut des politiques publiques concernant l?impact des proc�dures d'affectation sur la mixit� locale dans les lyc�es d?Ile-de-France. Une des conclusions de l'�tude indique que la s�gr�gation sociale des lyc�es parisiens est fortement sup�rieure � celle des autres acad�mies, situation qui doit tous nous interpeller. L?�tude montre cependant que cette s�gr�gation a diminu� d'un tiers entre 2008 et 2012 gr�ce notamment � un dispositif de valorisation des �l�ves boursiers dans le syst�me d'affectation au sein des lyc�es g�n�raux. Nous pouvons bien s�r tous saluer ce r�sultat. Les conclusions de l'�tude montrent qu'avec volontarisme, l'entre-soi scolaire d'une tr�s forte ampleur dans notre Ville peut-�tre combattu. Il est n�cessaire de continuer de travailler � une plus grande mixit� au sein de nos �tablissements. Nous devons continuer, car cette mixit� est conforme aux valeurs de la R�publique, car elle correspond � la vocation d'int�gration de l'�cole et, enfin, car elle est une condition n�cessaire � la r�ussite du plus grand nombre. Ainsi, les �lus du groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants souhaitent conna�tre la position et les intentions de la Ville de Paris � ce sujet, si elle a pris attache avec la r�gion qui a commandit� l'�tude et avec le rectorat pour savoir si d'autres projets sont en cours pour r�pondre aux d�fis de la mixit� sociale. Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci � vous, Jean-Bernard BROS. Je donne la parole � Mme Alexandra CORDEBARD pour vous r�pondre.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe. - Mon cher coll�gue, cher Jean-Bernard, Madame la Maire. En effet, j'ai lu comme vous cette �tude qui pointe que la mixit� sociale et scolaire dans les lyc�es d?Ile-de-France encourage plus qu'elle ne d�courage la s�gr�gation dans les lyc�es parisiens. Je suis comme vous dans ce constat et, naturellement, je le d�plore, m�me si cette �tude met �galement en avant l'augmentation du nombre de boursiers dans le quart des lyc�es parisiens les plus en vue, pass� de 5�% � 13�%�; m�me si la mise en place d'un bonus aux �l�ves boursiers dans les d�cisions d'affectation de l'acad�mie s'est av�r�e b�n�fique pour les �l�ves les plus m�ritants puisque, � note �gale, l'�l�ve boursier est prioritaire pour acc�der � un �tablissement prestigieux�; m�me si, dans l'acad�mie de Paris, le secteur de recrutement des lyc�es a �t� construit pour r�duire l'impact de l'adresse de domiciliation dans le choix des lyc�es, c'est comme cela qu'avec 11 choix possibles, un tr�s bon �l�ve parisien boursier domicili� par exemple dans le nord-est parisien peut acc�der � un �tablissement r�put� du centre de Paris, sans d�rogation. Ces mesures concr�tes ont permis de r�duire � la marge les in�galit�s sociales au sein des lyc�es, mais je souhaite bien �videmment que nous puissions aller plus loin, dans le respect des comp�tences de chacun, pour r�duire cette s�gr�gation sociale. Que ce soit dans les coll�ges pour lesquels le D�partement est comp�tent que du c�t� de la R�gion dans les lyc�es, seul un travail plus �troit avec l'acad�mie en mati�re d?incitation des �l�ves m�ritants et issus de milieux populaires � rejoindre les �tablissements d'excellence sera de nature � r�duire cette fracture. Il nous appartient donc de favoriser et de renforcer le lien pour toutes les familles avec l'institution scolaire en ciblant nos moyens, notamment d'intervention culturelle et de soutien scolaire, en direction des �tablissements situ�s dans les quartiers populaires. C'est le sens de la feuille de route que vous m'avez fix�e, Madame la Maire, et c?est ce que je m'efforcerai de faire tout au long de la mandature.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Alexandra CORDEBARD, pour cette premi�re question d?actualit�.

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