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Ouverture de la séance.


Mme LA MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, la s�ance est ouverte. Condol�ances.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, nous ouvrons ce Conseil de Paris par un hommage rendu � des coll�gues conseillers de Paris qui sont d�c�d�s. Ce premier hommage, nous allons le rendre � Martine Durlach. Le Conseil de Paris a appris avec tristesse la disparition survenue le 20 f�vrier 2014 de Mme Martine Durlach, ancienne adjointe au Maire de Paris et ancienne conseill�re de Paris. N�e � Paris apr�s la guerre, professeur de lettres, Martine Durlach s?est engag�e en 1970 au Parti Communiste o� elle a assum� rapidement d?importantes responsabilit�s. �lue � la Direction nationale, elle est devenue en 1995 la premi�re femme � occuper la t�te de la F�d�ration de Paris, avant d?int�grer en mars 2000 le Conseil national de son parti. �lue pour la premi�re fois en 1990 comme conseill�re du 19e arrondissement, elle est rentr�e cinq ans plus tard au Conseil de Paris. Sur les bancs de l?Opposition, elle a particip� tr�s activement � la dynamique de rassemblement qui a conduit la Gauche parisienne � remporter les �lections en mars 2001. Au lendemain de la victoire de Bertrand DELANO�, elle s?est vu confier la responsabilit� d?adjointe au Maire. Elle a, on peut le dire, et j?en t�moigne, cr�� la politique de la ville � Paris, en donnant � nos quartiers populaires la reconnaissance qu?ils m�ritaient et les perspectives de d�veloppement auxquelles ils aspiraient. C?est, en effet, sous son impulsion �nergique qu?a �t� lanc� le grand mouvement de reconqu�te urbaine et sociale de nombreux secteurs qui avaient jusque-l� �t� d�laiss�s. Elle a toujours veill� � associer les femmes aux dynamiques qu?elle lan�ait et aux progr�s qu?elle faisait �merger. J?ai �t� t�moin des r�sultats qu?elle a obtenus dans ce domaine, notamment en mati�re d?�galit�. Tr�s impliqu�e dans la d�fense du Paris populaire, Martine Durlach s'est �galement distingu�e par sa t�nacit� � combattre le fl�au de la drogue dans le quartier de Stalingrad. Elle a �galement jou� un r�le majeur dans ce m�me quartier pour permettre la cr�ation du cin�ma Quai de Seine, aujourd'hui pl�biscit� par les Parisiens. Au-del� de ses convictions et de ses combats, Martine Durlach �tait une femme g�n�reuse, cultiv�e, attentive, une amie pour beaucoup d'entre nous ici. Nous sommes nombreux, au sein de cette Assembl�e, � pouvoir t�moigner de ses immenses qualit�s humaines. Je pense en particulier au regard bienveillant dont elle gratifiait aussi bien ses amis les plus proches que les anonymes crois�s au d�tour d'un d�placement et d'une r�union. Je pense �galement � l'�nergie qu'elle savait communiquer sans compter � tous ceux et celles qui en avaient le plus besoin, � commencer par toutes ces femmes en situation difficile, � qui elle savait mieux que quiconque redonner de l'espoir. M�me lorsqu'elle �tait cruellement �prouv�e par la maladie, elle n'a jamais cess� de rayonner, comme pour encourager chacun � s'engager plut�t qu'� se morfondre. Son courage face � la souffrance et sa dignit� face � la mort resteront grav�s dans ma m�moire et dans la m�moire de celles et ceux qui l'ont connue et aim�e. Ses obs�ques ont �t� c�l�br�es le mardi 25 f�vrier 2014 au cimeti�re de La Villette dans le 19e arrondissement. En mon nom et au nom du Conseil de Paris, j'exprime � son mari, � ses deux enfants, � sa famille et � ses amis ici pr�sents les condol�ances de notre assembl�e.

(L?Assembl�e, debout, observe une minute de silence).

Merci, mes chers amis. Nous avons �galement appris avec tristesse la disparition survenue le 11 mars 2014 de M. Claude Lambert, ancien conseiller de Paris. Claude Lambert �tait n� � Montmartre dans le 18e arrondissement. Il a d'abord �t� un authentique passionn� de sport, un volleyeur de haut niveau. Il a men� une brillante carri�re de journaliste, entr� en 1955 � la r�daction de France Soir pour laquelle il a couvert avec passion et professionnalisme les plus grands rendez-vous sportifs. Du Tour de France aux Jeux olympiques, en passant par les coupes du monde de football, il a suivi et comment� pour France T�l�visions les manifestations les plus importantes. Il a occup� de 1987 � 1998 le poste de r�dacteur en chef de France soir. En 1983, il a �t� �lu au Conseil du 18e arrondissement o� il est devenu l'adjoint � la jeunesse et au sport de Roger CHINAUD, occupant cette responsabilit� avec enthousiasme pendant 12 ans. Il a si�g� au Conseil de Paris de 1993 � 1995, de 1998 � 2001. Nomm� alors conseiller d�l�gu� � la vie locale et associative, il s'est toujours montr� attentif � la vie des quartiers de Paris. Il est redevenu conseiller d'arrondissement de 2001 � 2008. Ce pur Parisien, autant �pris d'exploits que de l�gendes sportives, �tait avant tout un amoureux du 18e arrondissement o� il a investi toute son �nergie et le meilleur de son �nergie. Ses obs�ques ont �t� c�l�br�es le 19 mars 2014 en l'�glise Saint-Pierre de Montmartre.

En mon nom et au nom du Conseil de Paris, j'exprime � sa famille et � ses proches ici rassembl�s les condol�ances de notre Assembl�e.

(L?Assembl�e, debout, observe une minute de silence).

Mes chers coll�gues, je vous remercie.

Je crois qu'il y a des demandes d'intervention suite � ces deux hommages.

Je donne, tout d'abord, la parole � Nicolas BONNET, puis je donnerai la parole � Pierre-Yves BOURNAZEL. Monsieur Nicolas BONNET�?

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Madame la Maire, Monsieur le Pr�fet, mes chers coll�gues, les mots que vous avez su trouver, Madame la Maire, vont droit au c?ur des membres de notre groupe et, bien au-del�, au c?ur de toutes et de tous les Communistes parisiens.

Je tiens � saluer la pr�sence � nos c�t�s ce matin de la famille de Martine, son mari Jean-Fran�ois GAU, son fils Gabriel, ses amies Laurence et Catherine et nos coll�gues Nicole BORVO et Jean VUILLERMOZ.

Presque tout le monde a connu ici Martine Durlach ou entendu parler d'elle, cette grande dame, respect�e sur tous les bancs de notre assembl�e. Je ne suis pas celui qui, d'entre nous, a le plus ou le mieux connu Martine Durlach, mais en �crivant ces quelques lignes, me sont revenus les �changes que nous avions eus au sein de nos instances de Direction et les nombreux hommages venus de tous les horizons. Certains ont connu la femme, la m�re. Moi, j'ai connu la militante, la dirigeante communiste. Elle avait le don et l'intelligence de la politique. Elle d�cryptait les situations et les rapports de force sans pareil. C?est d?ailleurs elle qui a n�goci� le premier accord qui nous a men�s � la victoire de la Gauche en 2001. "C'�tait une partenaire exigeante mais tellement humaine", disait d'elle Bertrand DELANO� le jour de ses obs�ques. Ce n'est trahir aucun secret de dire qu'il y avait entre elle et le Maire de Paris une complicit� et une amiti� qui n'emp�chaient pas les diff�rences d'approche ou de jugement sur la chose politique, mais ils ont su conjuguer leur intelligence politique. Martine �tait Communiste, fi�re de repr�senter ce 19e populaire dans lequel ses amis et camarades ont men� tant de combats. Fanny, Sergio et Gabriel, nous savons compter sur vous et sur tous les communistes de l'arrondissement pour continuer les combats de Martine. Nous savons que vous ne l�cherez rien�: la lutte pour le logement digne, pour que la culture et le sport aient toute leur place dans cet arrondissement populaire et pour que, partout dans Paris, le peuple ait sa place. Son mandat d'adjointe � la politique de la ville a �t� celui qui a vu la r�orientation des politiques publiques vers les quartiers populaires. Sa derni�re mission sur les femmes et les jeunes filles dans les quartiers populaires a inspir� les politiques municipales, et les questions qu'elle a soulev�es, on le voit bien encore, restent au c?ur de l'actualit� dans ce d�bat r�current qu'est l'�galit� femmes/hommes. Elle aimait notre ville et ses quartiers populaires. Elle a servi les Parisiennes et les Parisiens sans compter. L?injustice, les in�galit�s sociales lui �taient insupportables et, si ce n'est la maladie qu'elle nous cachait au maximum, rien ne l'emp�chait d'�tre de toutes les manifestations, de toutes les r�unions. �tre la premi�re des Communistes dans la Capitale est un engagement passionnant mais tr�s prenant. Son courage, Pierre LAURENT l'a salu� dans son hommage. Il a aussi et surtout insist� sur les qualit�s humaines et politiques de cette femme exceptionnelle. Alors oui, nous n'entendrons plus sa jolie voix, nous ne verrons plus son magnifique sourire ni la lueur de son regard, mais son action, ses r�flexions et surtout sa mani�re de faire de la politique continueront � nous inspirer longtemps. Merci, Martine, tu nous as honor�s par ton engagement. Tu as �t� une grande dirigeante communiste et une grande �lue parisienne.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�sident. Je donne la parole au maire du 19e arrondissement, M. Fran�ois DAGNAUD, et ensuite � M. Pierre-Yves BOURNAZEL.

M. Fran�ois DAGNAUD, maire du 19e arrondissement. - Merci, Madame la Maire, chers coll�gues. Je tenais � m'associer, au nom des �lus et des habitants du 19e arrondissement, � l'hommage rendu ce matin � la m�moire de Martine Durlach. L'�motion qui a saisi, � l'annonce de son d�c�s le 20 f�vrier dernier, toutes celles et tous ceux qui ont eu le bonheur de cheminer � ses c�t�s dans ses diff�rents engagements, la tristesse qui a �treint celles et ceux nombreux, camarades, coll�gues et citoyens, qui l'ont crois�e ou rencontr�e, disent plus que tous les discours l'empreinte que laisse Martine dans nos m�moires et dans nos c?urs, t�moignent mieux que tous les hommages, de cette femme lumineuse et attachante, joyeuse et combative, passionn�e et attentive aux autres. Professeure de lettres, militante et responsable communiste, �lue du 19e de 1989 � 2008, adjointe au Maire de Paris durant le premier mandat de Bertrand DELANO�, elle mit alors sa passion et son exigence au service des quartiers populaires de Paris. Martine Durlach fut une grande et belle figure de notre arrondissement, auquel elle consacra son �nergie, ses forces et son courage. Elle fut surtout une belle et une grande dame. A Jean-Fran�ois, � ses enfants, � Gabriel qu'elle aurait �t� si fi�re de voir �lu, � ses amis, ses camarades et � tous ceux qui l'ont aim�e, je veux dire enfin que la magnifique c�r�monie du gymnase de la rue d?Hautpoul a �t� le plus beau cadeau qui pouvait lui �tre offert. Martine, nous ne t'oublions pas et le 19e arrondissement n'oubliera pas Martine Durlach. Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur DAGNAUD. Je donne la parole � M. Pierre-Yves BOURNAZEL.

M. Pierre-Yves BOURNAZEL. - Merci, Madame la Maire.

Je m'associe bien s�r � l'hommage que vous avez rendu � Mme Durlach et je voudrais parler de Claude Lambert. Mon propos sera simple, sinc�re. Je voudrais dire d'abord � sa famille et en particulier � Martine DE BONNEUIL ici pr�sente, �lue avec moi dans le 18e arrondissement, qui a �t� sa compagne et qui a v�cu avec Claude des moments difficiles ces derniers mois, car les derniers mois de la vie de Claude Lambert ont �t� des mois de souffrance. D'abord, je voudrais saluer Claude Lambert, l'ami fid�le, l'ami des sportifs, vous l'avez dit, un homme exemplaire, engag� dans le journalisme et engag� en politique parce que c'�tait un homme de conviction et de grande valeur.

Il a c�toy� les plus grands�: Jacques CHIRAC, Alain JUPP�, il a servi Roger CHINAUD comme adjoint au maire du 18e arrondissement et au Conseil de Paris.

L'ami fid�le parce que, dans les rues du 18e arrondissement aujourd'hui, on me parle de Claude Lambert. De sa gentillesse d'abord, de son sens de l'�coute, de son sens de l'autre. Claude �tait d'abord un Montmartrois, car il m'expliquait que l'on "descendait � Paris" faire ses courses ou aller � la rencontre des Parisiens. C'est cela, l'esprit montmartrois.

C'�tait un Montmartrois qui �tait attach� � la jeunesse. Il a �t� adjoint en charge de la jeunesse, mais lorsque j'ai �t� �lu en 2008 au Conseil de Paris, il m'a pris sous sa coupe. Il avait quitt� l'engagement politique et, pourtant, il s'int�ressait � celles et ceux qui allaient poursuivre son travail. Je me souviens de nos d�jeuners au Sarment, je me souviens de ses longues discussions de politique, du 18e arrondissement et de Paris. Je voudrais saluer aussi l'homme engag�, l'homme qui a servi le 18e arrondissement et qui a servi Paris avec la passion de l'int�r�t g�n�ral. Il discutait avec tout le monde et chacun, de la gauche � la droite, des associatifs aux chefs d'entreprise. Tout le monde savait, tout le monde sait que l'on pouvait dialoguer, discuter et convaincre Claude Lambert. Alors, je voudrais dire avec �motion � Claude Lambert, au nom de notre groupe, mais je pense au nom de l'ensemble de nos coll�gues ici pr�sents, au nom de tous les habitants du 18e arrondissement que j'ai rencontr�s ces derni�res semaines�: merci � toi, Claude, et salut.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur BOURNAZEL. Adoption de comptes rendus.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, je vous propose de passer � l'ordre du jour de notre s�ance.

Les comptes rendus sommaires des s�ances du lundi 10 f�vrier 2014 et du samedi 5 avril 2014 ont �t� affich�s.

Les comptes rendus int�graux de ces m�mes s�ances ont �t� publi�s au Bulletin municipal officiel. Y a-t-il des observations sur ces documents�? Il n'y en a pas. Ils sont donc adopt�s. Je vous remercie. Rappel au r�glement.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous passons � pr�sent aux sujets plus pr�cis de notre Conseil.

La conf�rence d'organisation a convenu?

Oui, Madame la Pr�sidente du groupe UMP�?

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Je souhaiterais faire un rappel au r�glement sur la base de l'article 2 du r�glement int�rieur du Conseil de Paris. En conf�rence d'organisation il y a 10 jours, nous avons demand� - et cette demande a �t� alors entendue - qu'un additif soit port� � l'ordre du jour, qui permettrait que les conseillers de Paris puissent �tre, d�s ce Conseil de Paris, nomm�s dans les Conseils d'�cole. En effet, les Conseils d'arrondissement ont nomm� leurs repr�sentants dans les Conseils d'�cole. Des Conseils d'�cole se r�unissent dans les semaines qui viennent, ce sont des r�unions tr�s importantes, des r�unions de fin d'ann�e. Or, les conseillers de Paris, eux, ne sont pas encore nomm�s, ce qui pose probl�me dans un certain nombre d?�tablissements. Cette demande avait �t� entendue et re�ue, un additif d'ailleurs avait �t� produit � la suite de la conf�rence d'organisation. Finalement, il semble qu'il ait �t� retir� de l'ordre du jour. Nous aimerions savoir pourquoi. Il me semble que cela pose probl�me compte tenu de la saison.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Je donne la parole � M. Mao PENINOU qui pr�side la conf�rence d'organisation.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Je pense que vous confondez les Conseils d'�cole et les Conseils d'administration des coll�ges. Les Conseils d'�cole rel�vent des arrondissements et sont donc nomm�s en arrondissements, mais vous aviez en effet demand� � ce que cela puisse �tre fait pour les coll�ges. Ce � quoi nous avions acc�d� parce que cela nous semblait en effet plus pertinent, parce qu?il y a des Conseils d'administration de coll�ges qui vont se r�unir dans les semaines qui viennent. Ceci dit, � partir du moment o� c'�tait effectivement � 10 jours, tous les arrondissements n'�taient pas en possibilit� de le faire. Il y en avait un certain nombre notamment qui avaient leur Conseil d'arrondissement qui arrivait dans les heures qui suivaient. Nous avons introduit, puis constat� que tous les arrondissements n'�taient pas en capacit� de le faire. Si nous faisons au Conseil de Paris des nominations dans les Conseils d?administration des coll�ges, cela doit �tre pour l'ensemble de Paris. Nous ne pouvions pas le faire pour tous les arrondissements, donc nous l'avons retir� pour que cela puisse �tre fait lors du prochain Conseil de Paris qui se d�roulera au mois de juin.

C?est bien des Conseils d'administration des coll�ges dont nous parlons et non pas des Conseils d'�cole puisque, pour ce qui est des Conseils d'�cole qui se r�unissent dans les jours qui viennent (j?en ai d?ailleurs moi-m�me un la semaine prochaine), cela s'est fait dans les arrondissements et ce sont les arrondissements qui nomment les repr�sentants des mairies d'arrondissement.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Ce qui a �t� fait dans tous les arrondissements et donc, au prochain Conseil de Paris, nous proc�derons � la d�signation des repr�sentants dans les coll�ges qui rel�vent du Conseil g�n�ral.

2014 DLH 1022 - Avenant

Mai 2014
Débat
Conseil municipal
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