retour Retour

Rappel au règlement.


Mme LA MAIRE DE PARIS. - Monsieur AZIERE, vous demander la parole�?

M. �ric AZIERE. - Madame la Maire, je voudrais faire un rappel au r�glement, car depuis hier je n'ai rien dit, mais je voulais que cesse la plaisanterie ou la mascarade � laquelle nous assistons, quel est le nom dont le groupe de M. BROS s'est affubl�, qui est celui des Radicaux de Gauche, Centristes et Ind�pendants. En utilisant ces deux mots, "Centristes" et "Ind�pendants", derri�re le nom de ce groupe, Centre et Ind�pendants, j'estime qu'il s'agit l� d'une fa�on de s'approprier de fa�on abusive, de fa�on fallacieuse, deux noms qui, aujourd'hui, appartiennent � une famille politique qui a une longue tradition d'ancrage dans ce pays. Le terme de Centre regroupe aujourd'hui, de l'avis unanime de tous les observateurs, deux formations politiques de la vie politique fran�aise, qui sont le MODEM de Fran�ois Bayrou et le Centre d�mocrate et ind�pendant cr�� par Jean-Louis Borloo.

Le terme "Ind�pendants", contrairement � ce que peut croire Monsieur BROS et son groupe, loin d'�tre une simple �tiquette d'�lus non encart�s ou en rupture d'appartenance ou � la recherche, peut-�tre, d'une nouvelle opportunit� �lectorale, si l'on se r�f�re � l'histoire des formations politiques sous la Quatri�me et sous la Cinqui�me R�publique, le terme d'"Ind�pendants" refl�te la d�fense port�e par le grand courant des lib�raux et des mod�r�s depuis plus de 50 ans. J'en veux pour preuve le Centre national des Ind�pendants�: 49, les Ind�pendants et Paysans, 51, les R�publicains ind�pendants, 62, l?Union des D�mocrates et Ind�pendants, en 2012. Je rappelle enfin que le titre Centre et Ind�pendants �tait tr�s exactement celui du groupe pr�sid� par mon coll�gue Yves POZZO di BORGO dans la mandature pr�c�dente, avant qu?il ne s'intitule pour finir "Groupe de l'Union des D�mocrates et Ind�pendants". J'appelle � la plus �l�mentaire des sinc�rit�s de la part du pr�sident du groupe des Radicaux de Gauche, Centre et Ind�pendants pour faire respecter ce qui me para�t �tre la sinc�rit� la plus �l�mentaire et, en m�me temps, ne pas ajouter � un discr�dit de la classe politique la confusion des �lecteurs. Si cette demande de respect des familles politiques, dans cette enceinte, n'est pas respect�e � l'initiative m�me de ce groupe, je ferai appel � vous, Madame la Maire, comme premi�re magistrate, pour arbitrer cette d�cision et, si cela n'est pas suffisant, je ferai appel � vous parce qu?il y a, en l'occurrence dans votre majorit�, un d�lit qui me para�t grave, c?est celui de recel de contrefa�on.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Avez-vous termin�?

M. �ric AZIERE. - J'ai termin�.

J?ai �crit � M. BROS pour le lui faire savoir. Cela fait 24 heures que je bous d'impatience et d?�nervement sur l'appellation de ce groupe. Je ferai des rappels au r�glement syst�matiquement, mais pendant 6 ans nous n'allons pas mener cette gu�rilla. J'aimerais que nous y mettions fin entre gentlemen ensemble. Merci.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - J'essaierai de faire partie de la cat�gorie des gentlemen, m�me s'il va falloir trouver un nom ad�quat. Monsieur le Pr�sident, vous avez fait un rappel au r�glement. Je ne suis pas s�re que cela soit dans le cadre d'un rappel au r�glement que l'on puisse r�gler cela. J'ai laiss� parler chacun. J'ai estim� n�cessaire de vous laisser la parole, le soin d'exposer votre point de vue. Je pense que la meilleure des fa�ons de r�gler ce sujet, c'est de discuter entre les pr�sidents de groupe qui sont concern�s. Je souhaite que vous arriviez � une situation qui paraisse acceptable � chacun. Ce genre de sujet se r�gle en g�n�ral, s?il ne se r�gle pas de fa�on amiable, devant les tribunaux. Je souhaiterais que vous puissiez trouver un terrain d'entente pour pouvoir continuer � fonctionner dans cette instance. Je propose de ne pas en reparler ici. Monsieur le Pr�sident, Jean-Bernard BROS, acceptera sans doute que l'on n'engage pas le d�bat dans cette enceinte. Je suis pr�te � en discuter avec chacun d'entre vous et � essayer de trouver un point d'entente. Si nous ne le trouvions pas, chacun ira vers ses responsabilit�s. V?u d�pos� par l'Ex�cutif relatif � la d�mocratie locale et � la participation citoyenne.

Mai 2014
Débat
Conseil municipal
retour Retour