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2005, DPA 23 G - Approbation du principe de réalisation de prestations relatives à des mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage dans le cadre de la démarche Haute Qualité Environnementale pour la conduite de projets d’architecture en phases diagnostic, études préliminaires et de conception et pour des études d’amélioration environnementales ponctuelles dans des bâtiments existants et des modalités de passation du marché de prestations intellectuelles correspondant.


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons au projet de d�lib�ration DPA 23 G concernant la r�alisation de prestations d?assistance � ma�trise d?ouvrage.

Je donne la parole � M. BERTHAULT.

M. Jean-Didier BERTHAULT. - Merci, Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues.

Vous me permettrez de faire une br�ve intervention sur ce projet de d�lib�ration au Conseil g�n�ral que j?analyserai de fa�on conjointe avec le projet de d�lib�ration qui nous est pr�sent� �galement au Conseil municipal, soit le DPA 68, concernant l?approbation du principe de r�alisation de prestations relatives � des missions d?assistance dans le cadre de la d�marche Haute Qualit� Environnementale.

(Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, remplace M. le Pr�sident au fauteuil de la pr�sidence).

Tout simplement pour vous rappeler l?importance que le groupe U.M.P. attache � cette d�marche H.Q.E. J?avais d?ailleurs au mois d?octobre 2003 demand� avec ma coll�gue Roxane DECORTE que la Mairie de Paris et la Ville de Paris, en tout cas l?Ex�cutif parisien, puisse conna�tre, nous donner avec pr�cision le bilan de la Mairie de Paris depuis deux ans et demi en terme d?�conomie d?�nergie, de d�marche de Haute Qualit� Environnementale dans le domaine de l?urbanisme et du logement.

C?est vrai que c?est un souhait qui a �t� r�p�t� � plusieurs reprises de ma part. La r�ponse � cette question des 20 et 21 octobre 2003 dans le B.M.O. de la Ville de Paris appara�t encore en r�ponse non parvenue. Je suppose que le travail n?a pas encore �t� fait par l?Ex�cutif municipal. En tout cas, je m?inqui�te du d�phasage de plus en plus important entre ce que vous annoncez en Conseil de Paris et les r�alit�s, puisqu?en dehors des effets d?annonce nous sommes aujourd?hui encore r�ellement dans l?attente d?un vrai plan pour une d�marche Haute Qualit� Environnementale ambitieuse pour notre Ville. Et je crains malheureusement, malgr� nos demandes et notamment dans le dernier cadre du P.L.U., que votre programme en la mati�re ne soit pas encore � la mesure des ambitions que vous annoncez.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Mme AZZARO arrive. Je lui donne la parole.

Mme Nicole AZZARO. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Il s?agit du projet de d�lib�ration DPA 23 G. Madame la Pr�sidente, enfin, nous n?allons pas bouder notre plaisir et voter ce projet de d�lib�ration qui propose de confier des missions d?assistance � la ma�trise d?ouvrage pour la mise en place de la d�marche de Haute Qualit� Environnementale dans la conduite des projets d?architecture du D�partement.

Aujourd?hui enfin la H.Q.E. a donc le droit de citer dans les projets de la collectivit� parisienne. Et c?est bel et bien d� avant tout � la persistance et � la constance des demandes des �lus ?Verts? tant dans les arrondissements qu?au Conseil de Paris et � la S.I.E.M.P. Combien de v?ux et d?amendements d�pos�s dans cette enceinte pour demander que tel ou tel projet de cr�che, d?�cole, de P.M.I., de r�sidence pour personnes �g�es, de logement social soit construit en suivant les principes de la d�marche de Haute Qualit� Environnementale.

Certes, nombre de ces demandes ont �t� accept�es, mais beaucoup ont �t� refus�es sous le pr�texte d?un co�t de r�alisation plus �lev� que la construction traditionnelle. Or, une des finalit�s d?un projet H.Q.E. bien men� est pourtant de r�duire les co�ts �conomiques et environnementaux des b�timents. En effet, une meilleure conception garantit des frais d?exploitation bien moindres.

Donc enfin la justesse de cette analyse est reconnue puisque le projet de d�lib�ration conduit � la g�n�ralisation de la d�marche H.Q.E. pour les constructions r�alis�es dans le cadre de la Municipalit� parisienne. Que les prestations soient confi�es, comme les projets de d�lib�ration le proposent, � un seul prestataire permettra de mutualiser l?exp�rience acquise sur les projets pr�c�dents de la Ville ainsi que sur les projets en cours pour ainsi am�liorer la qualit� des projets, tant du point de vue de leur co�t que de leur rapidit� d?ex�cution. Cette logique va dans le droit fil du v?u d�pos� ce mois-ci par notre groupe pour l?adh�sion de la Ville de Paris � l?association H.Q.E. qui permettrait une mutualisation des connaissances et des comp�tences en la mati�re.

Pourtant deux questions viennent � l?esprit � la lecture de ce projet de d�lib�ration : pourquoi avoir attendu jusqu?en mars 2005 pour qu?enfin la H.Q.E. prenne une dimension nouvelle dans la mandature ? Mieux vaut tard que jamais sans doute? Mais peut-�tre est-ce aussi pour avoir la satisfaction de pr�senter un bon bilan environnemental pour plus tard puisque la tr�s grande majorit� des projets de constructions de cette mandature sont d�j� lanc�s et ne b�n�ficient pas de la H.Q.E.

Ensuite, pourquoi ne pas former � la d�marche H.Q.E. les propres personnels de la Ville, et au premier chef ceux de la Direction du Patrimoine et de l?Architecture. La Ville aurait pu, � l?instar de ce qu?elle va initier avec le plan-carbone de la Ville, profiter de l?expertise ext�rieure pour former ses propres personnels et ainsi int�grer en son sein des ressources suppl�mentaires. Une occasion manqu�e mais peut-�tre l� encore est-ce pour plus tard ? C?est ce que nous souhaitons.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - M. BLET �tait inscrit, je ne le vois pas.

Je donne la parole � Mme Mireille FLAM pour r�pondre aux orateurs.

Mme Mireille FLAM, au nom de la 1�re Commission. Merci.

L?objet de ce projet de d�lib�ration est de passer un march� d?assistance � la ma�trise d?ouvrage pour aider la collectivit� parisienne � mettre en ?uvre la d�marche H.Q.E. Je ne peux pas laisser dire que nous d�couvrons aujourd?hui la d�marche Haute Qualit� Environnementale.

Et je vous donnerai quelques exemples de ce qui a �t� r�alis� en la mati�re. La Direction du Patrimoine et de l?Architecture a cr�� en ao�t 2002 un coll�ge Qualit� Environnementale charg� de la diffusion de la d�marche H.Q.E. au sein de la direction. D?autre part, un groupe de travail transversal, coordination technique H.Q.E. des services de la Ville de Paris a �t� mis en place � l?initiative du Secr�tariat g�n�ral. En ao�t 2002, je vous le rappelle, donc tr�s rapidement apr�s notre prise de responsabilit�. La d�marche H.Q.E. est aujourd?hui une d�marche volontaire des acteurs qui se donnent pour objectif d?atteindre de bonnes performances sur certaines cibles. L?association H.Q.E. que vous avez cit�e s?est appliqu�e � formaliser cette d�marche sous forme de r�f�rentiels sur lesquels les ma�tres d?ouvrage et les ma�tres d??uvre puissent s?appuyer. Dans ce cadre, l?op�ration de la piscine de Belleville a �t� retenue par le Centre scientifique et technique du b�timent charg� au plan national de la certification comme op�ration pilote pour l?extension du champ de certification b�timent tertiaire H.Q.E. Le concours de la piscine Belleville a eu lieu. Cette op�ration a d�j� fait l?objet d?un audit de qualit� environnementale en fin de phase de programmation. Un autre audit est pr�vu en fin de phase de conception.

Pour la piscine flottante de l?Est, qui est un projet extr�mement important de la mandature, le projet choisi est tr�s performant pour la gestion de l?eau. Un autre exemple concerne la construction d?une cr�che et d?un centre de P.M.I. dans l?ancien h�pital H�rold dans le 19e, qui font l?objet eux aussi d�s la conception de l?�quipement, d?une d�marche H.Q.E. compl�te.

Le retour d?exp�rience de ces op�rations a permis � la Direction du Patrimoine et de l?Architecture d?envisager une analyse syst�matique de la qualit� environnementale dans les projets d?architecture qui lui sont confi�s. D�s cet �t�, un chapitre consacr� � ce sujet sera ins�r� dans toutes les �tudes pr�liminaires conduites par l?Agence d?�tudes d?architecture.

Je voudrais rassurer l?ensemble des conseillers qui sont pr�sents et ceux qui se sont exprim�s sur notre volont� de toujours retenir lorsque nous attribuons les march�s des entreprises qui mettent en ?uvre une d�marche de Haute Qualit� Environnementale, qui nous proposent des prestations de qualit� avec des mat�riaux non polluants. Je crois que les membres de la Commission d?appel d?offres qui sont ici, aussi bien les repr�sentants des groupes de la majorit� municipale que de l?op-position, peuvent en t�moigner.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 23 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DPA 23 G).

Mars 2005
Débat
Conseil général
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