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ANNEXE


Questions pos�es � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral.

QOC 2005-1020 G Question de Mme Roxane DECORTE et des membres du groupe U.M.P. � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, relative aux propos d?un adjoint au Maire sur l?usage du cannabis et aux efforts du D�partement en la mati�re, en terme de pr�vention.

Libell� de la question :

?Le 19 f�vrier dernier, les lecteurs du Parisien pouvaient lire que Christophe GIRARD, adjoint au Maire de Paris charg� de la culture (Vert) avouait fumer du cannabis de temps en temps et d�non�ait l?hypocrisie consistant � ?faire comme si les adultes ne fumaient pas?. Plus loin, dans les pages du cahier de Paris, on apprenait que l?h�pital Sainte-Anne venait d?ouvrir un centre d?addictologie prenant en charge toutes les addictions de la cigarette � l?h�ro�ne en passant par l?alcool, le cannabis et les m�dicaments. L?article �voquait le parcours d?une jeune Parisienne ?la trentaine, un travail, des amis. Jusque-l�, cette jeune Parisienne ne se serait jamais imagin�e pousser en catastrophe la porte d?un service de soins aux toxicomanes dans un h�pital psychiatrique. Elle fumait des joints de temps en temps depuis des ann�es. Un peu plus r�guli�rement ces derniers temps sans doute. Plus r�cemment, � la faveur des soir�es, elle a test� l?ecstasy, en a repris, puis a go�t� les champignons hallucinog�nes. Elle se sentait d�prim�e. Depuis quelques jours, elle se sent carr�ment devenir folle?.

Roxane DECORTE et les �lus du groupe U.M.P. souhaitent conna�tre l?appr�ciation que porte le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, devant les d�clarations de son adjoint qui visent � banaliser la consommation de cannabis au moment o� le Gouvernement a lanc� une importante campagne de sensibilisation intitul�e ?le cannabis est une r�alit�? pour tenter de convaincre les Fran�ais que l?usage de cette drogue peut cr�er de s�rieux probl�mes de sant�. Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent conna�tre les efforts du D�partement en terme de pr�vention en la mati�re pour accompagner le Gouvernement.?

R�ponse (M. Alain LHOSTIS) :

?Dire que le cannabis est une r�alit�, ce n?est pas une nouveaut�. Il convient toutefois d?en parler avec s�rieux, c?est-�-dire que le cannabis agit sur le psychisme comme l?alcool, qu?il est moins addictif que le tabac, mais que ce produit n?a rien de banal et qu?il faut d�courager sa consommation.

La lutte contre la drogue et les toxicomanies rel�ve de la comp�tence de l?Etat. Ce qui n?emp�che pas la collectivit� parisienne de s?engager dans la pr�vention.

La Mission de pr�vention des toxicomanies d�veloppe une approche transversale qui vise � la pr�vention des comportements de consommation de tous les produits (licites, comme illicites).

D�s l?�cole �l�mentaire, des actions d?�ducation � la sant� et � la citoyennet�, de pr�vention des conduites � risques sont men�es par les m�decins et assistantes sociales scolaires.

L?Equipe mobile d?information et de pr�vention de sant� (l?EMIPS) intervient � la demande des groupes, d?associations et autres collectivit�s notamment sur les risques li�s aux d�pendances � des substances psychoactives.

Concernant l?aide sp�cifique � apporter aux jeunes consommateurs de produits, la collectivit� parisienne finance d�j� depuis deux ans, au titre des actions de pr�vention engag�es aupr�s des jeunes et de leurs familles, 4 des 8 centres parisiens de consultation cannabis (La Corde Raide, ANPAA 75, Emergence, Confluences-SOSDI). Sa d�marche consiste � privil�gier une pr�vention adapt�e � la diversit� des situations. Ainsi d?autres associations sont �galement financ�es comme les lieux ou point d?accueil et d?�coute �vitant ainsi de m�dicaliser ou de psychiatriser ce qui n?a pas besoin de l?�tre.

De nombreux acteurs peuvent aussi contribuer � la pr�vention des toxicomanies : la pr�vention sp�cialis�e, les centres sociaux, les m�decins de famille. Des moyens leur ont �t� accord�s pour que des actions de sensibilisation et de formation soient mises en place aussi bien aupr�s des professionnels que des b�n�voles de ces diff�rents secteurs.

Une large diffusion des trois brochures de la MILDT sera assur�e d�s qu?elles seront disponibles.

Je veux toutefois rappeler qu?un discours diabolisant l?usage de cannabis est inefficace. Le Docteur Xavier POMMEREAU, psychiatre et sp�cialiste de l?adolescence le dit clairement : ?la peur, �a marche avec ceux qui vont bien. Pour ceux qui vont mal c?est un excitant. Et dire � un adolescent qui va mal que le cannabis peut provoquer ou favoriser une maladie mentale, �a ne lui fait pas peur au contraire !?.

Cela conforte la collectivit� parisienne a poursuivre ses actions de pr�vention en privil�giant son approche globale de pr�vention des consommations des produits psychoactifs en s?appuyant sur l?ensemble des acteurs au contact des jeunes et de leurs familles.?

QOC 2005-1021 G Question de Mme C�cile RENSON et des membres du groupe U.M.P. � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, concernant les difficult�s de recrutement de m�decins titulaires et vacataires de la collectivit� territoriale de Paris.

Libell� de la question :

?Le recrutement de m�decins titulaires et vacataires de la collectivit� territoriale de Paris devient de plus en plus difficile.

De nombreux postes sont vacants dans tous les services et Paris ne sera bient�t plus en mesure d?offrir � tous les Parisiens les prestations m�dicales qu?ils sont en droit d?atten-dre.

Ces m�decins r�clament un profil de carri�re plus attractif et la reconnaissance de leur implication dans la politique de sant� publique qu?ils exercent.

Ils demandent un statut homologue � celui des m�decins inspecteurs de sant� publique, d?autant que leur mission en tant que m�decins du D�partement rel�ve du champ de la sant� publique.

L?adjoint au Maire de Paris en charge de la sant� a �t� saisi de ce probl�me et un projet �labor� dans ce sens a �t� transmis depuis 18 mois � la Direction des Ressources humaines. Sans r�ponse � ce jour.

C�cile RENSON et les �lus du groupe U.M.P. demandent � M. le Maire d?appliquer l?article 28 du d�cret statutaire n� 94 415 du 24 mai 1994 afin de satisfaire les revendications tout � fait l�gitimes de praticiens comp�tents si utiles � la population parisienne.?

R�ponse non parvenue.

Mars 2005
Débat
Conseil général
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