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2005, DASES 34 G -“Programme de lutte contre l’échec scolaire” au titre de l’année 2004-2005 : financement de 71 associations pour un montant global de 237.100 euros.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DASES 34 G relatif au programme de lutte contre l?�chec scolaire.

Mme Catherine G�GOUT a la parole.

Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Madame la Pr�sidente.

J?interviendrai en une seule fois sur deux projets de d�lib�ration qui sont compl�mentaires, parce qu?ils s?adressent en partie aux m�mes associations. Il s?agit du programme contre l?�chec scolaire et des actions de pr�vention en direction des jeunes en difficult�.

Je voudrais simplement souligner l?effort tr�s important qui a �t� r�alis� par notre collectivit� dans ce domaine.

(Brouhaha).

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - S?il vous pla�t, un peu d?attention. Nous sommes pass�s des personnes �g�es aux jeunes en difficult�, mais le sujet est �galement int�ressant.

Mme Catherine G�GOUT. - En termes financiers bien s�r, un effort tr�s important a �t� fait par la collectivit�. Les sommes consacr�es au financement des centres sociaux associatifs ont �t� multipli�es par quatre entre 2000 et 2004. Concernant l?�chec scolaire, ce sont maintenant 71 associations au lieu de 48 qui sont subventionn�es.

Mais surtout je voudrais insister sur l?aspect qualitatif de l?action de notre collectivit�. Le partenariat exigeant qui a �t� mis en place avec les associations, avec les centres sociaux et avec la Caisse d?allocations familiales se traduit par des r�sultats majeurs :

-la mise en place de chartes, de conventions, qui d�finissent clairement les r�les ;

-un souci de professionnalisme et une exigence de qualit� ;

-un suivi et une �valuation syst�matique;

-un souci de coh�rence avec les autres financeurs.

Tout cela permet une bonne utilisation de l?argent public et des r�sultats visibles qui ont �t� soulign�s par les partenaires sur le terrain dans la motivation des enfants, dans les acquis de base, dans le lien avec les familles et les �coles.

Les projets de d�lib�ration qui nous sont pr�sent�s font d?ailleurs le point sur le bilan de ces actions.

(Brouhaha).

D�s le d�but de la mandature a �t� mis en place un programme ambitieux de renforcement du dispositif de pr�vention en direction des jeunes en difficult�, en direction de la pr�vention sp�cialis�e bien s�r, o� l?effort a �t� important, mais aussi en direction de la pr�vention pr�coce. C?est de celle-l� dont nous parlons aujourd?hui.

En 2005, il y a 23 centres sociaux associatifs qui s?ajoutent aux 6 centres sociaux g�r�s par la C.A.F. 4 nouveaux centres ont �t� cr��s depuis 2001. Plusieurs sont aujourd?hui en projet. Je ne reviendrai pas sur l?int�r�t de ces structures que j?ai souvent eu l?occasion de souligner devant notre Conseil.

L?aide de la Ville porte sur leurs missions de base d?action globale en direction des familles et de la vie sociale dans les quartiers en difficult�. Elle porte aussi sur les actions d?animation et de pr�vention pr�coce en direction des enfants et des pr�adolescents pour leur permettre l?embauche d?animateurs cadre

B. Dans les centres sociaux comme dans d?autres associations,la n�cessit� de professionnels aux c�t�s des b�n�voles a �t� bien comprise par la Ville. D?autres aides interviennent en fonction des projets comme la pr�vention de la toxicomanie, que nous avons vot�e en octobre, ou les actions li�es � l?informati-que.

Il serait par ailleurs utile de monter des aides sp�cifiques pour les actions qui touchent � la parentalit�. C?est un domaine sur lesquels les centres sociaux sont actifs et o� il existe des aides de la C.A.F. Mais ces actions m�riteraient � la fois une meilleure d�finition et plus de souplesse dans les financements pour permettre des actions innovantes. C?est une proposition.

La F�d�ration des centres sociaux est un acteur important dans ce partenariat, puisqu?elle agit sur le terrain en soutien aupr�s des centres sociaux. Elle les aide dans leurs projets, dans leurs difficult�s, et dans leur r�flexion sur leurs missions. La F�d�ration, je dois en t�moigner, est d?ailleurs tr�s satisfaite du partenariat avec la Ville et coop�re � la refonte de la charte des centres sociaux parisiens qui nous sera pr�sent�e dans quelques mois.

Il s?agit l� d?une politique volontariste de notre collectivit�. Elle intervient dans une p�riode o� ces structures, si indispensables pour les quartiers en difficult�, sont fragilis�es par la diminution des financements de l?Etat, la diminution des cr�dits de la politique de la ville, la disparition des emplois-jeunes qui n?ont pas pu �tre maintenus dans leur poste, la baisse r�guli�re des cr�dits du FACILD. C?est malheureusement maintenant un tableau bien connu qui touche toutes les associations et cellesl� en particulier. Je pense que si les centres sociaux ne ferment pas leurs portes aujourd?hui, il faut bien avoir conscience que c?est parce qu?ils sont soutenus par notre collectivit� qui en est devenue le principal financeur. Cette situation est totalement scandaleuse et, malgr� les discours, l?Etat se d�charge totalement de ses responsabilit�s. Jusqu?o� cela pourra-t-il aller ?

Juste un dernier mot sur les deux centres sociaux qui se sont trouv�s en difficult� ces derniers temps. Il s?agit de difficult�s internes qui ne sont pas li�es � un manque de soutien de la Ville. Elles touchent deux centres du 20e arrondissement. L?ASOFAC a d�cid� de fa�on unilat�rale de fermer son centre social et le CEDIAL, le Centre Elisabeth, a eu des difficult�s internes qui font qu?il ne peut plus assumer ses missions.

Dans les deux cas, la Ville, la C.A.F. et la F�d�ration des centres sociaux s?emploient pour trouver des solutions avec d?autres associations. J?insiste vraiment - je sais que vous faites tout votre possible pour cela - pour que l?on apporte des r�ponses rapidement, car c?est un arrondissement qui a vraiment besoin tr�s fortement de ces structures.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, au nom de la 6eCommission. - Je vous remercie, Madame G�GOUT, de donner un �clairage sur les actions qui sont conduites par le D�partement de Paris aupr�s des enfants et des familles en pr�vention pr�coce, en action d?accompagnement scolaire et d?aide aux devoirs. En effet, on peut mesurer le chemin parcouru entre 2001 et aujourd?hui. Concernant l?accompagnement scolaire, 23 associations suppl�mentaires sont financ�es, ce qui permet de toucher un nombre d?enfants beaucoup plus important. Nous sommes pass�s d?environ 3.000 enfants suivis � plus de 3.800, ce qui est un investissement fort utile. D?ailleurs, l?ensemble des bilans et �valuations r�alis�s jusqu?ici montre que ces actions ont un impact positif tant pour les enfants que pour les parents.

Vous avez mentionn� � juste titre les difficult�s rencontr�es par quelques centres sociaux, notamment dans le 20e arrondissement, et nous nous attachons avec la Caisse d?allocations familiales et la mairie d?arrondissement � rechercher les solutions, car il est tr�s important que ces centres sociaux puissent continuer et intensifier leurs actions, particuli�rement dans ces quartiers. C?est pourquoi, en effet, nous avons d�velopp� un partenariat extr�mement riche et intense avec la F�d�ration des centres sociaux.

Sur les espaces dynamiques insertion, faisant l?objet d?un autre projet de d�lib�ration que vous avez �voqu�, un autre orateur est inscrit. Nous serons sans doute appel�s � r��voquer ce sujet dans un instant.

Je vous remercie de vos appr�ciations et de vos suggestions.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 34 G.

Qui est pour ?

Y a-t-il des oppositions ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DASES 34 G).

Mars 2005
Débat
Conseil général
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