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2010, DASES 626 G - Signature d'un avenant n° 1 aux conventions passées avec 3 Caisses des écoles en vue de poursuivre et renforcer le déploiement territorial du programme "Paris Santé Nutrition" sur les 13e, 15e et 19e arrondissements. Montant total : 153.000 euros.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DASES 626 G qui concerne le programme "Paris Sant� Nutrition".

La parole est � Mme Catherine BRUNO.

Mme Catherine BRUNO. - L'ob�sit� infantile touche en premier lieu les enfants et les populations en situation de pr�carit� et elle peut �tre un facteur d'exclusion et de discrimination. En France, ce ph�nom�ne pr�occupant touche pr�s d'un enfant sur cinq �g�s de 3 � 17 ans, soit environs 18 %. C'est ce constat alarmant qui nous a pouss�s, le Maire du 15e et la Municipalit� du 15e, � nous engager totalement dans la lutte contre l'ob�sit� dans le cadre de "Paris Sant� Nutrition".

Les actions que nous avons men�es depuis 14 mois sont nombreuses, vari�es, faites en pleine entente entre la mairie du 15e, la Caisse des �coles, la circonscription des Affaires scolaires et tous les acteurs sur le terrain qui ont � prendre en charge ce probl�me. C?est ainsi que, tout au long de l?ann�e scolaire 2009-2010, des actions de sensibilisation ont �t� faites en direction des enfants et de leur famille.

Je ne veux pas les �num�rer toutes, ce serait trop long, mais je cite quand m�me :

- l'exposition "Plaisir et Vitamines" donnant lieu � des ateliers p�dagogiques qui ont touch� 1.850 enfants ;

- la participation de 900 enfants de maternelle et �l�mentaire � la journ�e du d�veloppement durable ;

- le concours "Exprime-toi sur les fruits" avec 120 enfants des centres de loisirs �l�mentaires, qui a connu un grand succ�s aupr�s des enfants et de leurs animateurs ;

- la pr�sence sur des march�s du 15e, les terrains d'�ducation physique avec chaque fois l'intervention d?une di�t�ticienne expliquant l?importance d?une alimentation �quilibr�e et la n�cessit� de faire du sport pour combattre la s�dentarit�, facteur de l'ob�sit� et de risques divers pour la sant� de l'enfant.

Depuis septembre dernier, 11 �coles volontaires du 15e ont commenc� l'op�ration "Un fruit � la r�cr�", avec un travail p�dagogique des enseignants autour du fruit. Cela va toucher 1.850 enfants et nous voulons prolonger cette op�ration aux deux prochains trimestres 2011 avec d'autres �coles suppl�mentaires, notre objectif �tant de sensibiliser le maximum d'enfants du 15e.

Aussi, je tiens � vous dire que, bien s�r, je soutiens votre volont� de poursuivre et de renforcer le d�ploiement territorial du programme P.S.N. et je suis notamment favorable au lancement d'une enqu�te sur l'alimentation des familles vivant � l'h�tel.

En ce qui concerne l'action sp�cifique de "Un fruit � la r�cr�", je me r�jouis que le 19e b�n�ficie d'une subvention suppl�mentaire de 18.000 euros pour financer les approvisionnements utiles � cette op�ration, mais permettez-moi de regretter qu'une subvention ne soit pas attribu�e au 15e pour les quatre mois de l'ann�e 2010, septembre � d�cembre, o� nous participons � cette op�ration, ce qui repr�sente un co�t pour la Caisse des �coles de 4.500 euros.

Pour tout le travail que nous menons avec ferveur, j'aurais appr�ci� que nous ne soyons pas oubli�s.

Je vous remercie de votre attention.

(Applaudissements).

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. Jean-Marie LE GUEN.

M. Jean-Marie LE GUEN, au nom de la 6e Commission. - D'abord, Madame Catherine BRUNO, je veux rendre hommage ici � votre action, � la fois au niveau parisien, au niveau du 15e arrondissement, et, plus largement d?ailleurs, � la Municipalit� du 15e qui s'est profond�ment engag�e dans la politique que nous avons propos�e dans plusieurs arrondissements (le 13e, le 15e et le 19e arrondissement) sur cette politique de "Paris, Sant� Nutrition", dont vous avez rappel� un certain nombre de volets et dont vous avez rappel� aussi, �videmment, l'importance et les enjeux pour la sant� des enfants et, plus g�n�ralement, d'ailleurs, de la population fran�aise.

Nous pensons effectivement qu'au-del� d'un certain nombre de recommandations sympathiques et g�n�rales, il faut d�velopper, notamment en milieu scolaire, une pr�sence sur le terrain, avec une connaissance approfondie du contexte dans lequel on intervient, de fa�on � mettre en place d?une fa�on combin�e des actions d'�ducation pour la sant� qui soient cibl�es sur les enfants et leur environnement familial, et ne pas s�parer, de ce point de vue, l?�cole de l'environnement familial, associatif, culturel, dans lequel ils interviennent.

C?est pourquoi nous intervenons aussi bien dans les �coles que dans les centres de loisirs, sur les march�s, de fa�on aussi � nous adresser aux parents, et c'est ainsi que plus de 18.000 personnes, dont principalement des enfants, ont �t� sensibilis�s � ces actions.

Mais aussi, �videmment, des informations et des sensibilisations sur l'ensemble des politiques de la ville en relation avec l'alimentation et l'activit� physique et, lorsque c'est n�cessaire, une orientation avec un accueil et un accompagnement des enfants et des familles qui connaissent un certain nombre de difficult�s sur ces questions ; je pense notamment au r�seau REPOP.

Nous avons propos� aux caisses des �coles pilotes de r�pondre � l'appel de candidatures de l'Union europ�enne et nous allons les aider pour �tre, justement, dans cette politique d?un "fruit pour la r�cr�e". Nous voulons tout particuli�rement, puisque vous l'avez soulign�, sur les origines sociales des enfants, que la plupart des �coles, mais surtout celles qui sont situ�es en Z.E.P. et en R.E.P., puissent offrir ce dispositif aux enfants. Compte tenu de la r�forme tarifaire qui fait d�bat par ailleurs et de la sociologie du 19e arrondissement, nous avons souhait� intervenir pour que les enfants du 19e puissent b�n�ficier aussi de ce fruit avec l'aide de la Caisse des �coles.

Il s'agit, je tiens � le dire, d'une mesure exceptionnelle et transitoire de retour vers l'�quilibre qui n'a pas vocation � �tre g�n�ralis�e. C'est pourquoi nous ne pouvons pas vous donner enti�rement satisfaction, Madame BRUNO, et croyez-le bien, je le regrette, mais je connais le dynamisme de votre action et vous saurez combler par ce dynamisme les moyens parcimonieux dont dispose le D�partement pour mettre en place ces politiques cibl�es.

Merci � vous.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 626 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DASES 626 G).

Novembre 2010
Débat
Conseil général
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