M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DAC 376 relatif � l?attribution d?une subvention de fonctionnement � l?association ?Les amis d?Henri Bouchard?.

La parole est � Mme BALDINI.

Mme V�ronique BALDINI. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce projet de d�lib�ration nous propose d?individualiser une subvention pour le mus�e Bouchard, rue de l?Yvette, dans le 16e arrondissement.

Ce mus�e est en r�alit� l?atelier-maison du sculpteur, ouvert au public dans toute son authenticit�, qui fait la richesse des parcours de d�couverte de notre Ville. On y trouve des ?uvres en bronze, pierre, marbre, outils et moules.

La famille, qui habite sur place, est visit�e deux fois par semaine et fournit des explications sur la technique de la sculpture.

Malheureusement, il est devenu impossible � la famille de poursuivre cette entreprise et ce mus�e priv� va d�m�nager � Roubaix dans deux ans.

Une d�lib�ration du Conseil municipal de Roubaix a �t� prise le 6 octobre dernier.

Cette municipalit� socialiste, elle, a mis les moyens et, en effet, l?atelier sera totalement reconstitu� � l?identique dans le mus�e ?La Piscine?.

Il est consternant de voir ainsi l?atelier d?un sculpteur parisien - vingt-huit de ses ?uvres ornent des fa�ades parisiennes �tre oblig� de s?exiler en province. C?est l?�me de Paris qui s?en va.

Pourtant, vous souhaitez �largir l?offre culturelle, mais cela n?emp�che pas d?�tre attentif aussi � ce qui existe.

Monsieur le Maire, nous voterons ce projet de d�lib�ration qui va servir pour une part � financer le film qui sera projet� � Roubaix, mais nous sommes oblig�s de vous dire que vous n?�tes pas dans ce domaine � la hauteur des ambitions culturelles d?une ville comme Paris.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BALDINI.

Madame GUILMART, vous avez la parole pour r�pondre.

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Mme Mo�ra GUILMART, adjointe, au nom de la 9e Commission. - Madame BALDINI, je vous remercie d?attirer l?attention du Conseil de Paris sur le devenir de l??uvre d?Henri Bouchard.

Vous l?avez rappel�, effectivement, cette ?uvre �tait pr�sent�e dans sa maison, son atelier, et anim�e par ses h�ritiers. Comme vous, j?ai effectivement appris r�cemment, d?une fa�on non officielle d?abord, puis un peu plus pr�cise, que le mus�e Bouchard pouvait s?implanter � Roubaix, dans le Nord. Je ne sais si c?est un exil car je ne consid�re pas Roubaix comme un exil.

Je pense qu?il existe aussi, en province, des lieux culturels de grande qualit�.

Comme vous l?avez dit, ce sera reconstruit � l?identique, dans un beau mus�e tout � fait modernis� et qui, s�rement, attirera beaucoup de monde.

D?ailleurs, je vous indique que, ayant appris cette nouvelle, j?ai pris contact avec les �poux BOUCHARD, afin d?�voquer avec eux les projets et conna�tre leurs attentes. Je dois les voir tr�s prochainement puisqu?il s?agit du 3 novembre.

Je me permets quand m�me de vous rappeler que les �poux BOUCHARD avaient propos�, en 1992, � la Ville de Paris et � M. Bruno RACINE, alors Directeur des Affaires culturelles, de c�der � la collectivit� les collections du mus�e, en �change de l?acquisition de l?atelier situ� rue de l?Yvette pour en faire un mus�e communal. Cette proposition, malheureusement, �tait rest�e sans suite sur le moment.

Ce n?est pas facile, je ne peux pas dire que je saute de joie � cette information. D?ailleurs, d�s que je l?ai eue, j?ai saisi le cabinet du Maire de Paris de l?existence de ce projet qui, pour moi, �tait encore un projet, de fa�on que l?on puisse r�fl�chir � ce sujet.

Il est vrai que dans le cas d?une politique patrimoniale, nous devons avoir une r�flexion que, sans doute, d?autres avant nous ont esquiss�e. Je pense qu?il faudrait vraiment r�fl�chir maintenant � la gestion et l?animation de ces petites structures, maisons d?artistes, d?�crivains, qui sont souvent peu adapt�es � une large ouverture au public, tant sur les conditions d?accueil, de circulation que de s�curit�. Elles sont par cons�quent difficiles � g�rer.

Je pense � toute la r�flexion que nous avons et qui aboutira sur la maison Balzac.

Il est vrai que l?on ne peut pas limiter un projet culturel au simple rachat d?un atelier, mais, bien entendu, d�s que j?aurai rencontr� les �poux BOUCHARD et qu?ils m?auront pr�cis� leurs attentes et leurs projets, je ne manquerai pas de vous informer � ce sujet. L??uvre d?Henri Bouchard m�rite d?�tre valoris�e, que ce soit � Paris, en province ou dans toute la France. Le tout est que l??uvre de cet artiste vive. On le sait bien, dans les ?uvres artistiques, musique, litt�rature, peinture, sculpture, il y a des p�riodes fastes et d?autres moins glorieuses.

En tout cas, Henri Bouchard m�rite d?�tre valoris�. Nous ferons tout pour que son ?uvre soit valoris�e.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame GUILMART.

Monsieur GIRARD, avez-vous un commentaire ?

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je suis d?accord avec Madame.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 376.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

��������� Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DAC 376).

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