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2013 DJS 489 - Dépôt des demandes d'autorisation d'urbanisme, présentées par la Fondation PSG pour la rénovation du terrain d'éducation physique Reverdy (19e).


M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DJS 489�: d�p�t des demandes d'autorisation d'urbanisme pr�sent�es par la Fondation P.S.G. pour la r�novation des terrains d'�ducation physique Reverdy. M. David ALPHAND a quelque chose � nous dire � ce sujet.

M. David ALPHAND. - Merci, Monsieur le Maire. C'est un projet de d�lib�ration qui permet d'�voquer et de saluer le travail de la Fondation P.S.G., qui n'est pas le club Paris Saint-Germain mais qui pour autant n'est pas non plus sans lien avec lui. Je le pr�cise parce que parfois, certains peuvent confondre les deux. Mais j'entends aussi, et je regrette d'ailleurs de voir que tous nos coll�gues issus du groupe des Verts ont d�sert� les bancs de notre Assembl�e en ce d�but de soir�e alors qu?il n'est pas si tard que cela, 19 heures 25, mais je le regrette vivement parce que parfois j'entends les verts nous expliquer qu'il faut supprimer toutes les subventions quelles qu'elles soient concernant le sport de haut niveau, et en particulier en visant et en prenant pour cible le P.S.G. et sa fondation. Mais ce projet de d�lib�ration nous permet de comprendre, pour ceux qui ne l'auraient pas encore tout � fait saisi, l'int�r�t de cette fondation, qui va cr�er les �coles Rouge et Bleue avec trois domaines cl�s�: l'�ducation, le sport sant� et la culture. Et en mettant en ?uvre un programme sport sant� notamment orient� sur l'�quilibre nutritionnel, ainsi qu?un programme culturel permettant des sorties pour les petits Parisiens pour d�couvrir le patrimoine de notre Capitale. Je voulais ce soir souligner l'int�r�t de cette fondation et de l'action qu'elle m�ne, qui justifie que la collectivit� parisienne y accorde une attention particuli�re. Merci.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, M. Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Oui, Monsieur ALPHAND, nous le faisons et nous l'avons fait. Effectivement, le projet de d�lib�ration propos� aujourd'hui doit permettre la mise en place du dispositif Rouge et Bleu destin� � lutter contre l?�chec scolaire. L'objectif est de cr�er des unit�s p�dagogiques � l'endroit des T.E.P. dans les quartiers parisiens. Ce sera donc le cas � la rentr�e 2014 sur le T.E.P. Reverdy, dans le 19e arrondissement.

Je suis franchement satisfait que ce projet puisse d�marrer dans un quartier populaire pour permettre la mise en ?uvre du projet.

Une C.O.D.P. a �t� conclue entre la mairie du 19e et la fondation du P.S.G. Ce type de partenariat n'est pas in�dit puisqu'il existe d�j� un projet de m�me nature sur le T.E.P. Archereau, o� l'association "Sport dans la ville" va exploiter le site et favoriser l'insertion des jeunes. En conclusion, la Fondation va ?uvrer pour que les �quipes f�minines et masculines du P.S.G., que ce soit en football ou en handball, s'impliquent toujours davantage sur le territoire parisien avec les acteurs sociaux et sportifs qui ?uvrent dans les quartiers. Merci.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 489. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2013, DJS 489). 2013, DU 300 - Acquisition des Bains Douches 43-45, rue de Rome (8e).

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DU 300�: acquisition des bains-douches, 43-45, rue de Rome, dans le 8e arrondissement de Paris. La parole est � M. Fran�ois LEBEL.

M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je vous remercie. Le Conseil du 8e arrondissement a bien s�r vot� � l'unanimit� l'acquisition par la Ville de ces bains-douches de la rue de Rome, qui remplacent ceux qui ont �t� ferm�s il y a maintenant plus de deux ans et qui �taient situ�s � proximit�, rue du Rocher. Le probl�me se situe sur plusieurs questions qui ont fait l'objet d'un v?u vot� �galement � l'unanimit�. Premi�re question�: quand cet �quipement sera-t-il ouvert�? Il a �t� impossible de conna�tre avec pr�cision la date d'ouverture, m�me approximativement. Deuxi�me question�: combien d'agents de la Ville seront-ils affect�s � son fonctionnement�? Car cet �quipement, lorsqu'il existait rue du Rocher, �tait, on peut le dire, bourr�. Il y avait �norm�ment de monde et donc la n�cessit� d'ouvrir tous les jours �tait une �vidence. Or, semble-t-il, d'apr�s les bruits qui courent, on ne conna�t pas le nombre d'agents de la Ville affect�s � ces bains-douches, ni les jours et horaires d'ouverture. Cela �tant, il s'agit �videmment d'un �quipement de proximit� inscrit � l'inventaire. Dans cette mesure, le v?u en question, vot� � l'unanimit�, demande que soit r�dig� un r�glement int�rieur qui sera soumis � la commission paritaire, celui-ci ayant pour mission principale de fixer les jours et les horaires d'ouverture en fonction de la demande du public. Je vous remercie.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LEBEL. Pour r�pondre, la parole est � M. Jean VUILLERMOZ.

M.�Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Cette ouverture des bains-douches de la rue de Rome est tr�s attendue. Cette op�ration se fait dans le cadre de la r�habilitation d'un immeuble qui verra notamment la cr�ation de 35 logements sociaux. Qu?est-ce que je me r�jouis qu'il y ait du logement social dans le 8e�!

La Ville a saisi cette occasion pour reconstituer les bains-douches initialement situ�s impasse Dany. Cet �tablissement est d'autant plus important que la Ville de Paris dispose maintenant de 17 bains-douches sur son territoire, dont seulement deux sont situ�s dans l'Ouest parisien. La Ville va donc acqu�rir en V.E.F.A. aupr�s de la S.E.M. ELOGIE les locaux � rez-de-chauss�e et sous-sol de cet immeuble. Concernant vos interrogations, je suis en mesure de vous pr�ciser les points suivants. Cinq agents de la Ville de Paris seront affect�s � cet �quipement afin d'en assurer le bon fonctionnement. Initialement envisag� le 6 janvier, l'ouverture des bains-douches se fera finalement dans le courant du mois de janvier. Nous sommes dans l'attente des derniers �l�ments techniques de la part de Nexity. Cela est suivi de pr�s par la DU et la DJS. Je pense donc que ce bain-douches sera ouvert courant janvier. Pour tout le reste, je vous invite � vous rapprocher de la DJS et de mon cabinet pour pr�parer la mise en service de cet �quipement qui, bien entendu, doit se faire en concertation avec la mairie du 8e.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 300. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2013, DU 300). V?u d�pos� par le groupe EELVA relatif au d�veloppement des activit�s nautiques.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen de v?ux non rattach�s. Le v?u n��76 est relatif au d�veloppement des activit�s nautiques. La parole est � M. NAJDOVSKI, pour une minute.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Ce v?u est relatif au d�veloppement des activit�s nautiques � Paris.

Tout d?abord, nous partons du constat qu'un �v�nement comme le triathlon de Paris, qui est un �v�nement organis� depuis 2007, qui s?est d�roul� pendant plusieurs ann�es sans probl�me, n'a pas eu lieu en juillet 2013. La raison, c?est que la Pr�fecture de police n'a pas donn� son accord, � cause du refus de l?Agence r�gionale de la sant� de donner son aval � l'organisation de cet �v�nement. Pourtant, les ann�es pr�c�dentes, il n'y avait pas eu de difficult�s particuli�res.

Par ailleurs, de nouvelles manifestations ont eu lieu�: r�cemment, le "Nautic Paris Crossing", qui est une descente en paddle, une esp�ce de grande planche de surf avec laquelle on pagaie. Cette descente s'est faite, cette randonn�e dans Paris s'est faite avec un certain succ�s. Par ailleurs, nous avons aussi une base nautique � La Villette qui accueille, notamment pendant "Paris Plage", l'aviron, le kayak ou le cano�. Nous souhaitons aussi que, dans ce cadre, il puisse y avoir un d�veloppement des activit�s nautiques et, pourquoi pas, aussi que l'on puisse exp�rimenter un lieu de baignade ponctuelle sur le bassin de La Villette. Voil� donc ce v?u qui a pour objectif de pouvoir d�velopper les activit�s nautiques � Paris, aussi bien sur la Seine que sur le bassin de La Villette. Merci.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur NAJDOVSKI. M. VUILLERMOZ, pour r�pondre.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Merci. Je ne peux qu'�tre d'accord avec l'objectif poursuivi par votre v?u, Monsieur NAJDOVSKI, pour la bonne et simple raison que la plupart de vos propositions font d�j� l'objet d'une r�flexion. J'indique qu'il existe un certain nombre d'activit�s nautiques propos�es aux Parisiennes et aux Parisiens, notamment sur le bassin de La Villette mais �galement sur la base nautique du parc de Choisy-le-Roi, cog�r� par le 94 et Paris�; il y a aussi les �coles municipales des sports qui dispensent notamment des stages nautiques pour les enfants de Paris. Avec le Maire de Paris, Anne HIDALGO et Anne LE STRAT, nous avons beaucoup r�fl�chi dans le cadre de l'am�nagement des berges de Seine pour permettre le d�velopper cette offre. La difficult� � laquelle nous nous sommes heurt�s, c'est, bien entendu, le fait que la Seine soit une autoroute, une autoroute fluviale avec un fort trafic, effectivement n�cessaire au tourisme et au d�veloppement �conomique de Paris. Le cadre est donc contraint et il limite, pour le moment, nos intentions. Je rappelle qu'� partir de 10 heures et demie, en gros, il faut que la Seine soit lib�r�e de toute navigation autre que la navigation des p�niches, notamment les p�niches touristiques, les bateaux-mouches. Je suis assez favorable � ce que nous reprenions nos �changes avec les services de l'Etat comp�tents, ainsi que le Port de Paris, pour rendre compatible la diversit� des usages sur la Seine. Et je souhaite qu'il y ait un usage plus diversifi� qu'il ne l'est aujourd'hui. Concernant l'exp�rimentation de la baignade, je me suis prononc� favorablement pour la possibilit� d'organiser la baignade estivale dans le lac du bois de Daumesnil au bois de Vincennes. Rappelez-vous, il y avait quelques personnes ici, d'ailleurs, qui �taient un peu contre. J'esp�re que ce projet, fortement soutenu par notre Majorit� municipale, pourra aboutir dans les ann�es qui viennent. Faut-il le faire �galement dans le bassin de La Villette, comme vous le proposez�? On peut, bien �videmment, �tudier la question, notamment dans le cadre de "Paris Plage". L� �galement, vous savez que la r�glementation est stricte et soumise � la d�cision du Pr�fet et � l'avis de l'Agence r�gionale de la sant�, concernant la qualit� de l?eau. C?est notamment, par rapport � ce que vous disiez, ce qui a conduit le Pr�fet de police � interdire le Triathlon 2013, malgr� les interventions que j'ai pu faire pour essayer de convaincre l'Etat d?autoriser cette manifestation, et notamment l'A.R.S. Franchement, si ce v?u peut nous y aider, tant mieux�! Donc, je suis favorable � votre v?u.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��76, avec un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s?abstient�? Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2013, V. 319). V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif aux travaux sur le stade Georges H�bert. V?u d�pos� par M. ALPHAND et Mme DREYFUSS relatif � l'extension de Roland Garros.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous encha�nons avec le v?u n��77, relatif aux travaux sur le stade Georges H�bert, et le v?u n��80, relatif � l'extension de Roland Garros. La parole est � M. Claude GOASGUEN.

M. Claude GOASGUEN, maire du 16e arrondissement. - Tr�s rapidement�!

Le Conseil du 16e arrondissement a examin� cette construction qui d�marre d'une mani�re un peu inopin�e sur le stade H�bert du C.N.E.

Vous savez que le C.N.E. a �t� l'objet le plus contest�, en r�alit�, de l'agrandissement du stade Roland Garros. Tr�s franchement, je trouve que c'est une mauvaise mani�re que la F.F.T. nous fait. Il ne devrait pas commencer les travaux, dans la mesure o� la convention va �tre r�examin�e.

La convention va �tre r�examin�e, nous allons revoter sur Roland Garros, probablement d'une mani�re favorable.

En plus, il y a des instances juridiques qui sont en cours. On voit bien que les riverains ne sont pas du tout contents de l'extension du C.N.E. qui est trop haute. Toutes ces raisons, qui, au fond, sont des raisons qui auraient pu �tre parfaitement assimil�es par la F.F.T., ont �t� l'objet d'un refus cat�gorique de la F.F.T., qui a des probl�mes internes. Moi, je ne souhaite pas que le 16e arrondissement, qui est directement concern� par le stade H�bert, soit la victime des probl�mes internes de la F.F.T. La F.F.T. a ses probl�mes, elle les r�gle, elle se d�brouille. Je ne vois pas pourquoi elle fait, avec cette d�termination soudaine qui n'est pas n�cessaire, quelque chose que je consid�re un peu comme une agression aupr�s du sport de proximit�. C'est la raison pour laquelle j'ai r�agi aupr�s de la F.F.T. et je pense que la F.F.T. a tort. Il faudrait quand m�me, de temps en temps maintenant, que la Ville de Paris et les concessionnaires de la Ville de Paris veuillent bien attendre les d�cisions de justice avant d'entamer les travaux. Je sais tr�s bien que la justice administrative n'est pas suspensive, je sais tr�s bien que Jean Bouin est construit et fonctionne, alors qu?il y a encore des recours contre Jean Bouin, mais � multiplier ce genre de choses, on arrive � d�cr�dibiliser quand m�me la justice administrative et un peu � donner un petit coup de couteau � la l�galit� et � l'autorit� de notre Conseil dans une affaire comme cela. C'est la raison pour laquelle je sugg�re que les travaux de H�bert soient arr�t�s avant que l'on prenne une position d�finitive sur la convention concernant Roland Garros. Vous reconna�trez que, de ce point de vue, je n'ai pas eu une position ultra-hostile � la position du Conseil de Paris, mais l�, trop c'est trop�!

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOASGUEN. Je donne la parole � M. David ALPHAND.

M. David ALPHAND. - Si je comprends bien, vous voulez que je pr�sente mon v?u n��80�?

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Oui.

M. David ALPHAND. - Oui, bien s�r, mais ce sont des v?ux qui touchent au m�me sujet, donc il y a une coh�rence. Pr�cis�ment, en politique, l'une des qualit�s, c'est la coh�rence�! Avec ma coll�gue Laurence DREYFUSS, on ne pourra pas nous faire le reproche d'en manquer. On peut �tre, ou pas, d'accord avec nous. M. VUILLERMOZ n'est pas d'accord avec nous sur Roland Garros�; c'est son droit, mais c'est �galement le n�tre de consid�rer que le projet actuel de Roland Garros doit �tre combattu. Alors, quand on a vot� les projets de d�lib�ration de Bertrand DELAN�E pendant trois ans, il ne faut pas s'�tonner que les projets sur le stade H�bert avancent. Pour notre part, et parce que la p�dagogie est l'ardeur et la r�p�tition et que l'on peut toujours mieux faire et qu'on peut se raviser en derni�re minute, nous pr�sentons un v?u d�j� bien connu au sein de cette Assembl�e, qui vise � proposer la d�localisation du Centre national d'entra�nement qui, aujourd'hui, aurait vocation � s'implanter sur le stade H�bert en l'annexant. Nous, nous proposons que les jeunes tennismans, comme les jeunes footballeurs qui s'entra�nent � Clairefontaine, comme les jeunes rugbymans qui jouent � Marcoussis, que les jeunes tennismans aillent jouer hors du p�riph�rique de Paris et ne viennent surtout pas sur le stade H�bert. Merci.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour r�pondre � ces deux v?ux non rattach�s, je donne la parole � M. Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Pour �tre simple et rapide, la Ville de Paris a soutenu la relocalisation du C.N.E. dans un p�rim�tre proche de Roland Garros. Cette question a �t� maintes fois d�battue ici au Conseil de Paris mais surtout dans les nombreuses r�unions publiques organis�es par la F.F.T., auxquelles j'ai particip�, pratiquement � toutes. Le soutien de la Ville a toujours �t� conditionn� au relogement et � la pr�servation des activit�s sportives de proximit�. Or, Monsieur ALPHAND, nous le faisons. Elle va �tre encore renforc�e gr�ce � l'am�nagement des pelouses d'Auteuil que vous avez combattu et, je le rappelle, gr�ce au maintien de plusieurs espaces sportifs de proximit� sur le site de H�bert. Je rappelle �galement que 3.000 heures de cr�neaux par an sur le tennis du C.N.E. vont �tre destin�es au sport de proximit�. Si je ne suis pas surpris, effectivement, que les opposants de toujours maintiennent leur position, je suis, en revanche, beaucoup plus interrogatif devant l'attitude du groupe U.M.P. et de la mairie du 16e arrondissement qui, par ce v?u, joue un peu un r�le d'�quilibriste. Comment peut-on avoir soutenu autant ce projet de modernisation de Roland Garros et demander la suspension des travaux d�s leur d�marrage�? Vous savez tr�s bien qu'un projet de l'ampleur de celui de la F.F.T. donne lieu � de nombreux recours, dont ceux que vous citez dans votre v?u, Monsieur GOASGUEN. Les jugements et arr�ts des juridictions administratives rendus � ce jour, comme vous l'avez dit, ne sont pas suspensifs. La F.F.T. peut donc r�guli�rement entreprendre les travaux relatifs au C.N.E. et, en cas de jugement contraire, ce qui n'est pas impossible, nul doute que la F�d�ration fran�aise de tennis se pliera � ces d�cisions. Quant aux aspects financiers de la deuxi�me C.O.D.P. dont vous dites que rien ne permet de garantir qu'ils purgeront les griefs retenus � l'encontre de la premi�re convention, nous demeurons confiants. En effet, les juges d'appel n'ont pas sanctionn� les taux de redevance retenus, mais un certain nombre d'avantages conf�r�s � la F�d�ration fran�aise de tennis par la premi�re convention, et notamment sa dur�e de 99 ans et l'indemnit� de 20 millions allou�s � la F.F.T., en cas de blocage irr�m�diable du projet, et ces �l�ments ont �t� modifi�s, comme vous le savez, dans la C.O.D.P. d'aujourd'hui en vigueur. C'est pourquoi j'�mets un avis d�favorable sur le v?u de M.�ALPHAND et je demande le retrait du v?u de M.�GOASGUEN.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ. Monsieur GOASGUEN�?

M. Claude GOASGUEN, maire du 16e arrondissement. - Je comprends les arguments mais, tr�s franchement, la derni�re d�cision administrative implique que le C.N.E. n'a pas �t� suffisamment pris en consid�ration dans la convention, vous le savez tr�s bien, et je souhaite d?ailleurs que, dans la deuxi�me d�lib�ration, on en tienne compte. Mais je trouve tr�s incorrect de la part de la F.F.T. cette attitude consistant � brutaliser les choses pour dire que Roland Garros existera. Oui, Roland Garros existera, je n'ai jamais cach� mon soutien � Roland Garros, mais ce n'est pas la peine pour autant de faire un coup de force pour des motifs internes. Je trouve que c'est in�l�gant. Je ne retire pas parce que je voudrais que la F.F.T. comprenne qu'on ne nous marche pas sur les pieds facilement.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��77 de l'U.M.P.P.A. avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��80 de M.�ALPHAND et de Mme DREYFUSS. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif � l'organisation du Troph�e Eric Bompard.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au v?u n��78 relatif � l'organisation du Troph�e �ric Bompard. Je donne la parole � M.�Jean-Baptiste MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire. Apr�s avoir longuement parl� de football et de tennis, il n'y a pas que le football et le tennis dans les sports parisiens, je voudrais aborder la question d'une comp�tition de renomm�e internationale de patinage artistique et de danse sur glace qui est le Troph�e �ric Bompard. Dans le cadre de la restructuration de Bercy, il s'av�re que la comp�tition, pr�vue initialement du 14 au 17 novembre prochain, ne pourra pas avoir lieu, alors m�me qu'une comp�tition de tennis, la semaine pr�c�dente, a �t� accept�e et qu'un concert devra se tenir le 17 novembre m�me, ce qui, vous en convenez, est un peu dommage. Des solutions alternatives ont �t� propos�es directement par la F�d�ration fran�aise de sport sur glace. Je crois qu'il est important pour le rayonnement sportif national et aussi parisien que le Troph�e Eric Bompard puisse se tenir. C'est l'objet du v?u que nous avons d�pos� avec Jean-Fran�ois LAMOUR.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci pour cette concision. Je donne la parole pour r�pondre � M.�VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Monsieur MENGUY, vous connaissez la situation. Le P.O.P.B. va b�n�ficier d'un grand projet de modernisation. Lors de son inauguration en 1984, il s'agissait d'une des salles les plus modernes et novatrices de son temps. Bercy a marqu� son �poque par son originalit� architecturale, sa polyvalence et sa fonctionnalit�.

Paris � l'�poque fut pionni�re dans l'�re des grandes salles sportives, et pr�s de trente ans plus tard, le P.O.P.B. reste le lieu privil�gi� des grandes rencontres sportives en France. Il demeure le temple du sport fran�ais en int�rieur. Chaque ann�e, les plus grands championnats, les plus grands tournois s'y d�roulent mais, il faut le dire, le P.O.P.B. n'est plus une r�f�rence internationale. Il suffit que de se d�placer dans les grandes villes du monde pour voir que le standing des grandes salles sportives a �norm�ment �volu� et ce, en peu de temps.

Donc l'enceinte parisienne a besoin, je crois que tout le monde en est d?accord, de se mettre au niveau des grandes aires Arena �trang�res avec lesquelles elle est en comp�tition.

L'exigence des normes internationales, le d�veloppement de nouveaux usages, la n�cessit� d'am�liorer les fonctionnalit�s et de proposer de nouveaux services, ainsi que la volont� de raccourcir le temps de transition entre deux �v�nements ont donc conduit la Ville de Paris � op�rer une mutation majeure de ce prestigieux �quipement.

Il va y avoir deux phases de travaux. Il est �vident que cela a un impact sur les manifestations traditionnelles qui s'y d�roulent. Cela fait plus de deux ans, franchement, que j'en discute avec les f�d�rations pour anticiper cette p�riode d'indisponibilit�. Je rappelle que la Ville a consid�rablement am�lior� cet �t� les conditions d'accueil au stade de Coubertin et � la Halle Carpentier, qui certes ne remplace pas le P.O.P.B. mais vont permettre de faire la jointure � bon nombre d'�v�nements sportifs.

Concernant le Troph�e Bompard, il y a une difficult� sur laquelle nous butons. Au moins de juin dernier, l'exploitant du P.O.P.B. a inform� la F�d�ration fran�aise des sports de glace, M. GAILHAGUET, de l'impossibilit� d'organiser leur comp�tition, car la r�ouverture se fera de mani�re partielle et ne permettra pas techniquement de monter la grande patinoire. La F�d�ration fran�aise de glace a alors pris acte de cette situation � l'�poque. Mais depuis plusieurs semaines, elle est revenue vers la Ville, vers moi, et le P.O.P.B. pour proposer une solution alternative. La difficult�, c'est qu'entre-temps le P.O.P.B. a pris des engagements, notamment aupr�s de certains organisateurs de concert, de tourn�es. Comme vous le rappelez dans votre v?u, M. MENGUY, la Ville a inscrit dans le cahier des charges du d�l�gataire l'obligation de destiner le P.O.P.B � l'accueil de manifestations sportives, durant la p�riode de r�ouverture partielle. Dix jours ont ainsi �t� r�serv�s pour le sport. Le P.O.P.B. va respecter cet engagement et m�me aller au-del� avec l'accueil du Master de tennis. A partir de l�, la Ville ne peut pas s'engager � l'organisation de l'�dition 2014 du Troph�e Bompard si le d�l�gataire consid�re qu'elle n'est techniquement ou financi�rement pas possible. La Ville a aussi pris des engagements dans le cadre de la d�l�gation de service public que le Conseil de Paris a approuv�e. Dans l'article 10.1.5.1, il pr�voit que nous ne pouvons pas imposer de manifestation avant la remise en service d�finitif du P.O.P.B. Quand bien m�me nous voudrions passer outre ces engagements, il faudrait en indemniser toutes les cons�quences directes et indirectes, ce qui ne serait pas s�rieux dans le contexte que nous connaissons.

Par ailleurs d'autres villes sont pr�tes � discuter pour accueillir le Troph�e Bompard. Les noms de Bordeaux, de Nice ou encore Montpellier ont �t� cit�s dans la presse, mais je sais que Bordeaux tient la corde. J'invite donc, et je ne peux faire que cela, la F�d�ration fran�aise des sports de glace et le sponsor Bompard de cette comp�tition, � consid�rer une d�localisation temporaire. Rappelons enfin que les utilisateurs, au premier rang desquels les f�d�rations sportives, vont �tre les premiers b�n�ficiaires de la modernisation du P.O.P.B. mais il faut que ceux-ci acceptent que, de mani�re provisoire, il y a une situation plus difficile � g�rer. Je ne peux pas donner satisfaction � votre v?u. J'en suis vraiment tr�s confus, mais c'est impossible pour moi.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��78 avec avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. V?u d�pos� par le groupe UMPPA relatif aux travaux du Carreau du Temple.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n��79 relatif aux travaux du Carreau du Temple. La parole est � Mme Marie-Laure HAREL pour 1 minute.

Mme Marie-Laure HAREL. - Je vous remercie, Monsieur le Maire. Je ne souhaite surtout pas critiquer le projet du Carreau du Temple. J'ai d?ailleurs eu l'occasion de le visiter avec M. AIDENBAUM dans le cadre du Conseil d'administration de la S.P.L. du Carreau du Temple. Nous sommes tous d'accord pour dire que c'est une belle r�alisation, que les Parisiens et les riverains de mani�re plus particuli�re attendent depuis longtemps et c'est justement cela le probl�me, cela fait tr�s longtemps qu'ils attendent. Donc si je ne souhaite pas critiquer le projet, je suis en revanche plus sceptique quant � la mani�re dont il a �t� conduit. Le budget a litt�ralement explos�. Je l'ai d�j� dit ici. Le calendrier �v�nementiel reste encore assez flou. On entend parler de quelques �v�nements mais sans plus de d�tail. Pourtant c'est un �l�ment important en termes de ressources pour cet �tablissement et on parle nettement plus des d�penses que des ressources. Ce fut le cas d'ailleurs vendredi dernier, o� nous avions la Commission d'appel d'offres o� les charges ont continu� � s'accumuler, mais on ne voit pas beaucoup de recettes en retour. Mais surtout la date d'ouverture ne cesse d'�tre repouss�e. Je rappelle que le projet est initi� depuis douze ans, que les travaux ont commenc� voil� quatre ans. Vous avez annonc� une inauguration pour le printemps et il serait peut-�tre temps de dire quand pr�cis�ment. Je ne vous demande d'ailleurs pas dans mon v?u de date pr�cise d�s aujourd'hui, je vous demande simplement de bien vouloir en communiquer une rapidement, en vous laissant toute appr�ciation du mot "rapidement". Si les travaux doivent �tre acc�l�r�s de mani�re � ce que le public puisse avoir acc�s � cette enceinte, par exemple avant les �lections, je serai assez contente que vous puissiez apporter la garantie que cela n'engendrera pas de frais suppl�mentaires. Je vous remercie.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame HAREL. M. Pierre AIDENBAUM, voulez-vous vous exprimer sur le sujet�?

M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Oui, je vais dire trois mots.

D'abord je suis content des remerciements, des compliments de Mme HAREL sur ce projet. Je laisserai M. VUILLERMOZ r�pondre sur le fond.

Une chose, Madame HAREL, vous posez des questions mais je vous rappelle que vous �tes membre du Conseil d'administration de l'A.S.P. du Carreau du Temple et que sur les quatre conseils d'administration que nous avons tenus, vous n'�tes venue qu'une seule fois. Donc si vous veniez r�guli�rement � tous les Conseils d'administration, vous auriez eu la r�ponse � toutes les questions que vous posez maintenant. Je me permets de vous rappeler que vendredi, � 14�heures�30, il y a un Conseil d'administration et j'esp�re que vous serez l� et vous aurez plus d'informations. Voil�. Mais vous affirmez un certain nombre de choses inexactes quant au prix, quant au retard. Je pense que M.�VUILLERMOZ va vous r�pondre beaucoup mieux que moi. Je m'arr�terai l�.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci. Monsieur VUILLERMOZ, vous avez la parole.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire, pour votre intervention dans laquelle vous r�pondez d�j� de mani�re assez pr�cise aux interrogations pos�es dans ce v?u. Soyons clairs, les montants de l'op�ration, de l'ordre de 30 millions d'euros, font r�f�rence � des valeurs qui ont �t� communiqu�es lors des premi�res �tudes en 2003, sur des programmes qui �tait encore impr�cis. Et pour cause, la consultation locale n'avait pas encore eu lieu et la mise au point d'un programme �tait donc loin d'�tre termin�e. Ce chiffre �tait sujet � de nombreuses r�serves qui avaient �t� annonc�es � l'�poque. D�s septembre 2006, une fois la programmation de l'�quipement �tablie et des �tudes de faisabilit� entam�es, ce montant a �t� port� � 45 millions d'euros en valeur 2006. Il a �t� notamment int�gr� les pathologies structurelles du Carreau du Temple et son contexte g�ologique connu en 2005. Il a fallu donc prendre en compte des contraintes patrimoniales en concertation avec l'Etat, des contraintes techniques de reprise en sous-?uvre et de r�alisation des fouilles arch�ologiques, ainsi que des questions d'isolement thermique et d'acoustique. Depuis, les �l�ments de co�t et de programme sont inchang�s. Ce co�t s'�l�ve � 60,5 millions d'euros en valeur finale � date de paiement, c'est-�-dire en 2014. C'est sur mon budget d'investissement, budget d'investissement du sport, j'aime � le dire. Je ne vais pas revenir sur l'usage et la programmation qui serait faite du Carreau du Temple. J'ajouterai juste que l'ouverture, puisque vous avez pos� la question, envisag�e du Carreau du Temple va se faire de mani�re progressive � partir de la fin du mois de f�vrier, avec une programmation �v�nementielle, et ensuite, les activit�s grand public pourront d�marrer � partir, on peut le dire, du second trimestre 2014. Evidemment, je ne peux pas �tre d'accord avec le v?u que vous d�posez, donc, soit vous le retirez, soit j'appellerai � voter contre.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ. Madame HAREL, on vous sugg�re de retirer votre v?u. Acceptez-vous de le retirer�?

Mme Marie-Laure HAREL. - Je le maintiens et je suis tr�s flatt�e que M. AIDENBAUM consacre beaucoup de temps � comptabiliser mes absences et mes pr�sences. Croyez bien que lorsque les activit�s que j'exerce dans l'entreprise m'emp�chent d'�tre l�, je ne manque jamais de me tenir inform�e de ce qui s?est dit � ces r�unions, et vous aurez le plaisir de me voir vendredi prochain.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - C?est une excellente nouvelle, Madame HAREL. Je suis s�r que M. AIDENBAUM s'en r�jouit.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��79 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�.

Décembre 2013
Débat
Conseil municipal
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