retour Retour

2013 DDEEES 125 G - Subvention (40.000 euros) et convention avec l'association "Toques et Partage" visant le développement de l'insertion par l'activité économique pour l'entreprise d'insertion "Manger".


Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - A pr�sent, nous examinons le projet de d�lib�ration DDEEES 125�G concernant l'association "Toques et Partage". La parole est � M. Fran�ois VAUGLIN.

M. Fran�ois VAUGLIN. - Merci.

Plaisir et fiert�, c'est le sentiment qui m'anime en vous pr�sentant ce projet de d�lib�ration qui attribue une aide au d�marrage � l'association "Toques et Partage".

Cr��e en 2010, avec l'ambition originale d'�tre parrain�e par de grands chefs, notamment Christophe MICHALAK, "Toques et Partage" avait figur� parmi les laur�ats de l'appel � projets "�conomie sociale et solidaire" que nous avions lanc� avec le D�partement de Paris en 2010.

Permettre aux publics fragilis�s de trouver ou de retrouver le chemin de la r�ussite, en �tant accompagn�s par des professionnels de renom, donner une chance � ceux qui en ont le plus besoin, telle est l'ambition de cette association, qui ins�re par l'activit� �conomique les personnes �loign�es de l'emploi, � travers leur formation, dans le secteur de la restauration traditionnelle haut de gamme. Trois ans apr�s, le volontarisme de notre collectivit� a �t� couronn� de succ�s, puisque le projet a vu le jour avec l'ouverture en avril dernier du premier restaurant d�nomm� "Manger", situ� 24, rue Keller dans le 11e arrondissement. Il s'agit donc du premier restaurant gastronomique d'insertion parisien et le r�sultat est � la mesure de l'ambition. D'ores et d�j�, "Manger" compte parmi les meilleures tables de notre arrondissement et en sept mois, ce restaurant de 85 couverts sur 400 m�tres carr�s a embauch� 9 personnes dont 6 en insertion. Voil� en r�sum� une action exemplaire de ce que nous aimons en politique�: la cr�ation d?un mod�le durable et solidaire gr�ce � l'association originale du plaisir des uns et du travail retrouv� pour les autres.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Monsieur VAUGLIN. Pour r�pondre, la parole est � Mme Pauline V�RON.

Mme Pauline V�RON. - Merci, Madame la Pr�sidente. Je remercie Fran�ois VAUGLIN pour son intervention et son soutien � ce projet de d�lib�ration attribuant une subvention � l?entreprise d?insertion "Manger" situ�e rue Keller dans le 11e arrondissement. Je ne reviendrai pas sur les d�tails et les qualit�s de ce restaurant d'insertion gastronomique, m�me si quelques exemples de la carte pourraient vous int�resser, car c'est vraiment un tr�s bon restaurant, mais mon coll�gue l'a d�j� fait un petit peu. Je ne peux que vous inviter � vous y rendre. J'en profite pour saluer le travail de Thierry MONASSIER et de Ferdinand FREDONIE qui sont � l?initiative et au pilotage de ce lieu unique � Paris. En effet, c'est le premier restaurant d'insertion gastronomique. Vous aurez ainsi, si vous y allez, sous vos yeux et sous votre palais, la preuve qu?insertion rime avec chaleur, go�t, solidarit� et humanit�. Si aujourd'hui le taux de ch�mage parisien est pass� en dessous du taux de ch�mage national et r�gional, ce n'est pas un hasard mais plut�t le fruit d'un travail coordonn� avec, en premier lieu, mon coll�gue Christian SAUTTER mais aussi Gis�le STIEVENARD, Olga TROSTIANSKY, Claudine BOUYGUES et Fabienne GIBOUDEAUX. L'insertion par l'activit� �conomique contribue � ce bon r�sultat. Depuis 2008, ce sont plus de 16.000 personnes qui ont retrouv� un emploi gr�ce � l'�conomie sociale et solidaire, et ce, par exemple, dans les quartiers politique de la ville. Je prendrai comme exemple, puisqu'il est assez r�cent, les cuisines r�habilit�es des foyers de travailleurs migrants qui sont en passe de devenir tous des entreprises d'insertion, ou les jardins et espaces vie de la Ville sur lesquels nous avons fait intervenir un certain nombre d'entreprises d'insertion. C'est aussi parce que nous avons une r�elle volont� politique qu?au cours des six derni�res ann�es, les clauses d?insertion dans nos march�s publics n?ont cess� de progresser. En 2012, ce sont plus de 800 personnes qui ont ainsi trouv� le chemin de l'emploi, soit plus de 700.000 heures travaill�es. Oui, c'est un choix de responsabiliser la commande publique et de permettre ainsi le recrutement d'un certain nombre de personnes en emplois aid�s et, Madame SACHS, notamment des jeunes. Notre politique en mati�re d'emploi a �t� inclusive. En t�moigne le dispositif "Premi�res heures" vot� il y a quelques semaines par notre Assembl�e et qui permet aux plus d�socialis�s de reprendre pied dans notre soci�t�. C?est donc avec enthousiasme que je propose de voter ce projet de d�lib�ration d?aide au d�marrage au restaurant d'insertion "Manger" qui s'inscrit avec coh�rence dans notre dispositif de lutte contre le ch�mage. Je vous remercie.

Mme Olga TROSTIANSKY, pr�sidente. - Merci, Madame V�RON.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 125 G. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s?abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�, je vous remercie. (2013, DDEEES 125 G).

Novembre 2013
Débat
Conseil général
retour Retour