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2013 DASES 45 G - Subvention (300. 000 euros) et convention avec Paris Habitat-OPH pour la création de la maison de santé Charonne (11e).


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASES 45 G relatif � la cr�ation de la maison de sant� Charonne dans le 11e arrondissement. C'est M. Fran�ois VAUGLIN qui interroge Mme CAPELLE. Monsieur VAUGLIN, vous avez la parole.

M. Fran�ois VAUGLIN. - Merci.

J'interviens sur ce projet de d�lib�ration qui soutient � hauteur de 300.000 euros le projet de maison de sant� pr�vu au 63, boulevard de Charonne et j'associe dans mon propos le projet de d�lib�ration DASES 43 G qui porte une subvention de 10.000 euros � l?association "Sant� Charonne" qui s'est fortement impliqu�e sur le projet de maison de sant�.

En effet, ce projet de cr�ation d'une maison de sant� vient de loin, pr�vu sur une des rares emprises � urbaniser qui restent dans le 11e arrondissement. L'am�nagement du 63, boulevard de Charonne r�sulte d'une profonde concertation que nous avons mise en place au d�but du mandat�: conseils de quartier, associations, copropri�t�s voisines, syndicats, r�unions publiques, site internet de la mairie, lettres d'information, questionnaires diffus�s � 10.000 exemplaires dans tout le quartier�; tous les outils � notre disposition ont �t� mobilis�s pour d�finir le projet. Le r�sultat de cette concertation a �t� innovant et �tonnant avec le choix d?un projet m�dico-social centr� sur la solidarit�. C'est ainsi une maison de sant�, mais aussi 127 logements sociaux, dont 22 unit�s de vie pour personnes handicap�es mentales vieillissantes, personnes qui n'ont aujourd'hui aucun dispositif de soutien sp�cifique, avec une structure d'accueil ouverte aux publics du quartier, une cr�che de 66 berceaux et un commerce. Les maisons de sant� sont porteuses d'un mod�le d'avenir, car elles permettent de mettre en ?uvre un projet m�dical et social d'acc�s aux soins, d'actions de pr�vention, de sant� publique et d'�ducation th�rapeutique des patients. Elles offrent, aux professionnels comme aux patients, les avantages d'un exercice coordonn� et de la continuit� de la prise en charge dans une logique de parcours de soins. Elles constituent enfin un lieu de formation et un levier pour favoriser le maintien, voire l'implantation de nouveaux professionnels. En l'esp�ce, nous aurons quatre cabinets m�dicaux, un cabinet param�dical, une salle de repos, une salle pour des ateliers associatifs et un lieu d'accueil. Alors, apr�s l'ouverture d'une maison de sant� rue P�tion, je vous invite � soutenir ce nouveau et beau projet. Merci.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur VAUGLIN. Madame CAPELLE, vous avez la parole apr�s ces commentaires flatteurs.

Mme Liliane CAPELLE. - Merci beaucoup. Je r�ponds en lieu et place de M. LE GUEN et, �videmment, je suis un peu embarrass�e. Je remercie Fran�ois VAUGLIN, bien entendu, mais, comme ce dossier, nous l'avons beaucoup suivi ensemble, je ne pourrais que r�p�ter ce qu'il a dit en insistant sur la structure pluridisciplinaire, qui est importante et qui r�pond aux besoins de sant� de la population du 11e et du Nord-est parisien. En effet, il y a une situation tr�s pr�occupante de l'offre de soins de premier recours � Paris et c'est pourquoi nous mettons en ?uvre le programme "Paris Sant�" sur lequel je ne reviendrai pas, puisqu'il fait l'objet d'un v?u. Pour en venir � ce projet de d�lib�ration, notre soutien aux projets port�s par l'association "Sant� Charonne" est d'une importance essentielle puisque cette association est fortement implant�e dans le quartier depuis plusieurs dizaines d'ann�es, notamment � travers l'animation de l'Espace Sant� Charonne. Donc, ce projet permettra � une �quipe de professionnels renforc�e, compos�e de six m�decins et de personnels param�dicaux, de b�n�ficier de conditions d'exercice privil�gi�es. Elle pr�sente en outre plusieurs aspects innovants, parmi lesquels la r�flexion pr�alable importante qui a �t� men�e et, vous l'avez dit, Monsieur VAUGLIN, la formation de jeunes professionnels, notamment � travers l'accueil r�gulier d'internes en m�decine g�n�rale, la participation � la permanence des soins et enfin la coop�ration avec l'ensemble des acteurs du quartier. C'est pourquoi le D�partement contribuera � l'investissement pour un montant de 300.000 euros qui permettra de r�aliser les travaux n�cessaires � l'ouverture de la maison de sant�. Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci beaucoup, Madame CAPELLE. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 45 G. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2013, DASES 45 G).

Novembre 2013
Débat
Conseil général
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