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2005, QOC-356 Question de Mme Géraldine MARTIANO et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police relative aux nuisances sonores subies par les riverains du parc des Princes.


Libell� de la question :

?Le Parc des Princes est r�guli�rement investi par des spectacles, concerts ou ?F�tes? de toute sorte. Or, ces activit�s, fort �loign�es de l?objet sportif du stade ne sont pas sans cons�quence sur la qui�tude des citoyens :

-barrages de police dans les rues adjacentes, imposant de pr�senter ses pi�ces d?identit� tous les 50 m�tres pour rentrer chez soi, avec, certains soirs, une nette ambiance de couvre-feu...

- d�placement autoritaire des v�hicules (retrouv�s parfois ab�m�s dans les contre-all�es de la porte d?Auteuil ou du bois de Boulogne) ;

- violences r�p�t�es des ?supporters? ;

- nuisances sonores bien au-del� des 22 heures g�n�ralement tol�r�es ;

- salet� repoussante des rues, apr�s passage des hordes de ?supporters?.

Plus encore : la vive impression de ?subir? le Parc.

Et surtout : absence d?un interlocuteur unique et r�f�rent r�capitulant les dates de matches, concerts et autres activit�s du Parc.

Un interlocuteur capable aussi de centraliser remarques, plaintes, avis et interrogations des riverains.

Est-ce donc trop demander � la Mairie de Paris, au Pr�fet de police et aux gestionnaires du Parc de mettre au point un num�ro Vert gratuit afin que les riverains, qui subissent ?les folies du Parc? puissent �prouver l?agr�ment d�licat d?avoir �t� pr�venus des inconv�nients de ce lieu qu?au demeurant, ils ne fr�quentent gu�re mais qu?ils ?supportent? n�anmoins.?

R�ponse (M. Pascal CHERKI, adjoint) :

?Mme G�raldine MARTIANO et les membres du groupe U.D.F. soulignent dans la question qu?il ont pos� au Maire de Paris la difficult� d?obtenir des informations fiables sur tous les �v�nements qui se d�roulent au Parc des Princes par manque d?identification d?un interlocuteur. Les m�mes interrogations ont fait l?objet de la question orale n� 05-272 (s�ance des 11 et 12 juillet 2005) et il ne peut �tre apport� ici d?�l�ments de r�ponse diff�rents.

Si le Paris Saint-Germain est le club r�sidant au Parc des Princes, le contrat de d�l�gation de service public conclu avec la Soci�t� d?exploitation Sports et Ev�nements (S.E.S.E.), le 30 juin 1999, a toutefois d�fini un rayon d?activit�s large au d�l�gataire qui dispose des biens et ouvrages conc�d�s pour l?organisation de rencontres sportives, de spectacles et autres manifestations extra sportives.

Devant les nuisances g�n�r�es par les diff�rents �v�nements se d�roulant au Parc des Princes et perturbant la qui�tude des riverains, une charte visant � organiser de mani�re concert�e le fonctionnement du stade dans le respect des droits de chacun a �t� sign�e en juillet 2000 entre les repr�sentants des associations de riverains, du d�l�gataire, du Maire de Paris, des diff�rents groupes politiques, du Pr�fet de police, de la R.A.T.P...

Cette charte pr�cise notamment que la soci�t� d�l�gataire, la S.E.S.E. ?s?engage � informer les associations et les riverains des calendriers des matchs ou des diverses manifestations envisag�es.? De m�me, engagement a �t� pris de mettre un num�ro de t�l�phone a disposition du public pour recueillir toute information sur les activit�s se d�roulant au Parc.

Par ailleurs, l?exploitant propose une adresse de courriel et donne des informations sur la programmation du Parc des Princes sur le site Internet du P.S.G.

La collectivit� parisienne a rappel� au d�l�gataire ses engagements au cas o� ils ne seraient plus strictement appliqu�s, dans le cadre tant du contrat de d�l�gation de service public que de la charte organisant le fonctionnement du Parc.

D?autre part, il y a lieu de rappeler que la collectivit� parisienne ne disposant pas du pouvoir de police, il ne peut �tre apport� ici de r�ponse aux d�sagr�ments li�s, entre autres, aux barrages de police et aux d�placements de v�hicules.?

R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :

?A l?occasion de chaque manifestation sportive ou festive organis�e au Parc des Princes, des dispositions particuli�res sont prises par la Pr�fecture de police visant � pr�venir les troubles � l?ordre public et � garantir la s�curit� et la tranquillit� des riverains.

D?une mani�re g�n�rale, les concerts ne sont pas g�n�rateurs de violences et les interventions polici�res demeurent exceptionnelles.

Lors des deux concerts organis�s les 18 et 25 juin derniers, seules cinq interpellations (quatre pour outrage et r�bellion et une pour d�gradations de biens priv�s) ont �t� r�alis�es.

Pour ce type d?�v�nements qui attirent un public important, un p�rim�tre de s�curit� identique � ceux d�ploy�s pour les rencontres sportives est mis en place afin de permettre le stationnement et de faciliter la progression des services de secours.

Ce p�rim�tre de s�curit�, d�fini par arr�t� pr�fectoral, est �galement destin� � pr�venir tous risques de d�gradations occasionn�es aux v�hicules particuliers lors des mouvements importants du public. Si des d�g�ts sont, malgr� ce dispositif, occasionn�s aux biens des riverains, le Service du contentieux de la Pr�fecture de police ne manque pas d?instruire les dossiers de r�paration qui lui sont soumis.

Je pr�cise que seuls les riverains d�sirant p�n�trer en voiture dans ce p�rim�tre pour rejoindre leur parking priv� font l?objet d?un contr�le aux barrages. L?acc�s des pi�tons demeure libre.

L?information des riverains est assur�e conjointement par voie d?affichage par les effectifs de la Police urbaine de proximit� et de l?Ordre public et de la circulation, au minimum 48 heures avant chaque manifestation se d�roulant dans le Parc des Princes.?

Octobre 2005
Débat
Conseil municipal
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