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2013 DVD 107 - Signature avec la société Vinci Park CGST du contrat de concession pour l'exploitation du parc de stationnement Marigny Vincennes (94). Vœu déposé par M. CORBIERE et Mme SIMONNET relatif à la municipalisation des parkings souterrains.


M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant, en 3e Commission, le projet de d�lib�ration DVD 107 relatif � l'exploitation du parc de stationnement Marigny-Vincennes, sur lequel M. CORBIERE et Mme SIMONNET ont d�pos� le v?u r�f�renc� n��86 dans le fascicule. La parole est � Alexis CORBI�RE, pour cinq minutes.

M. Alexis CORBI�RE. - Je remercie le pr�sident de s�ance de m'accorder cette faveur, en quelque sorte, de regrouper et de profiter de ce projet de d�lib�ration pour, � propos des parkings souterrains, me donner la parole. Cela rebondit, si je puis dire, sur ce que disait tout � l'heure M. GAUDILL�RE quand il �voquait les P.P.P., mais en m�me temps, nous avons des liens avec les entreprises priv�es, et notamment des D.S.P.

C'est le cas de Vinci, et j'observe que pr�s de 70�% des parkings souterrains sont des D.S.P. faites avec le groupe priv� Vinci. Cela a pour cons�quence que bien souvent, pour les Parisiens, ces tarifs sont tr�s significativement plus �lev�s qu'en province. 3,11 euros en moyenne � Paris et bien souvent, 1,71 euro en moyenne en France. Voil� pourquoi, pour aller � l'essentiel, nous pensons qu'il est temps de remettre � plat tout cela et que toutes ces D.S.P. concernant la gestion des parkings souterrains, et notamment ceux de Vinci, soient dans les plus brefs d�lais ren�goci�es et que nous puissions notamment nous engager vers une municipalisation de la gestion de ces parkings, ce qui respecterait l'int�r�t g�n�ral et permettrait aux Parisiens de payer moins cher.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour r�pondre, la parole est � M. Julien BARGETON.

M. Julien BARGETON, adjoint. - Nous passons au v?u n��86, pour suivre la s�ance. J'�mets un avis d�favorable sur ce v?u.

La construction et l'exploitation de parkings est un march� concurrentiel. Le chiffre d'affaires d�gag� par l'activit� des parkings permet de financer la r�novation des ouvrages. Les redevances que les exploitants versent � la Ville permettent de financer des investissements dans tous les domaines de la Ville�: des cr�ches, etc.

Les redevances issues des parkings ne sont pas affect�es � la seule politique de stationnement.

Le choix de la Ville a donc �t� le recours � des d�l�gations de service public pour faire appel � l'expertise de tous les op�rateurs plut�t que la cr�ation d'une r�gie. La mise en concurrence des contrats se fait dans des conditions favorables pour la collectivit� car le secteur est tr�s concurrentiel. Cinq offres minimum sont soumises pour chaque D.S.P., il y a un engagement des op�rateurs, il y a des redevances vers�es � la Ville. J'ajoute que pour chaque proc�dure de d�l�gation de service public, la D.V.D. saisit la commission consultative des services publics locaux de la Ville. Or, la C.C.S.P.L. est compos�e des services de la Ville et de nombreuses associations. Jusqu'� pr�sent, cette commission ne s'est jamais exprim�e contre le recours � des contrats de d�l�gation de service public pour la construction et l'exploitation de parkings. Vous le savez �galement, la Ville de Paris dispose d'une S.E.M. d�di�e au stationnement, la S.A.E.M.E.S., qui intervient dans ce champ concurrentiel. Enfin, je tiens aussi � vous r�pondre sur la question pos�e sur les tarifs pour tordre le cou une nouvelle fois � l'id�e re�ue selon laquelle les tarifs horaires dans les parkings parisiens seraient trop �lev�s. Ces tarifs ne sont pas fix�s de fa�on al�atoire, mais plut�t en fonction d'�quilibres locaux entre ce qui est pratiqu� sur la voirie et dans l'offre priv�e. Je trouve curieux, venant de votre sensibilit�, que nous en soyons encore � ce d�bat auquel normalement, les �lus de l'U.M.P., et maintenant leur candidate, nous ont habitu�s. Car au fond, quel est le probl�me�? Nous savons tous ici que la r�duction des tarifs n'engendrera rien d'autre qu'une facilitation de l'usage de la voiture, donc plus d'encombrements et plus de pollution. J?ai l?impression que parfois les conservatismes se nichent partout. Si c'est favoriser l'usage de la voiture que vous recherchez, je pense qu?il faut le dire en ces termes. Ce n'est en tout cas pas le choix que le Maire de Paris a fait depuis 2001 en abordant cette question avec rigueur, c'est-�-dire en prenant en compte chaque contexte local et en encadrant la cr�ation d'offres de stationnement suppl�mentaire.

Pour l'ensemble de ces raisons, � la fois sur nos pratiques en mati�re de d�l�gation et sur la politique des d�placements, j?�mets un avis d�favorable sur votre v?u.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous allons d'abord voter le projet de d�lib�ration DVD 107, puis le v?u n��86. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 107. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DVD 107). Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par M. CORBIERE et Mme SIMONNET, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e.

Novembre 2013
Débat
Conseil municipal
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