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2005, QOC-338 Question de M. Christophe LEKIEFFRE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris sur la corrélation qui existerait entre niveau de vie et capacité à être propre sur la voie publique.


Libell� de la question :

?Un article publi� dans le journal ?20 minutes? le jeudi 29 septembre 2005, fait dire � votre adjoint, Yves CONTASSOT, pour justifier les mauvais r�sultat obtenus dans le 19e en mati�re de propret�, qu??on ne peut pas demander � ceux qui vivent dans des conditions difficiles d?�tre propre sur la voie publique?.

Christophe LEKIEFFRE et les �lus du groupe U.M.P. demandent au Maire de Paris s?il confirme les propos de son adjoint en charge de l?environnement et de la propret� et si une �tude chiffr�e des services de la Ville montre cette corr�lation entre niveau de vie et capacit� � �tre propre sur la voie publique.?

R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :

?Si le barom�tre annuel de la propret� montre que les habitants du 19e arrondissement sont globalement peu satisfaits de la propret� de leurs quartiers, il n?en est pas moins vrai que la note de propret� de l?arrondissement donn�e par les habitants sond�s augmente d?ann�e en ann�e, � savoir : 5,42 en 2002, 5,71 en 2003, 5,78 en 2004 et 5,84 en 2005.

La Municipalit� est consciente de la n�cessit� d?am�liorer la propret� des rues du 19e arrondissement et c?est ainsi qu?un plan de relance de la propret� a �t� engag� dans l?arrondissement dans le cadre des engagements pris lors de la signature du contrat de service avec la mairie de l?arrondissement. Il vise �galement � r�soudre les difficult�s mises en �vidence par les plaintes d?habitants de l?arrondissement.

Le plan d?actions mis en ?uvre afin d?am�liorer la propret� est le suivant : les effectifs des agents charg�s du nettoiement ont �t� renforc�s et des moyens compl�mentaires sont mis en ?uvre par la participation de la circonscription fonctionnelle. Une technique du travail par �lotage a �t� mise au point. Le parc des r�ceptacles de propret� a �t� port� � 1.805 corbeilles. Quatre engins de trottoirs autotract�s et 2 aspiratrices de voirie ont �t� livr�es. Par rapport � 2004, les prestations de lavage de chauss�e ont pu �tre augment�es de 50 % et les services d?aspiratrices de chauss�e de 10 %.

Les r�sultats de ce sondage montrent que la qualit� urbanistique des quartiers influence la perception de propret� ou de malpropret� ind�pendamment des moyens mis en ?uvre. Cela confirme la n�cessit�, comme entend le faire la Municipalit� parisienne, de poursuivre la politique de r�sorption de l?habitat insalubre et de r�novation urbaine engag�e depuis 2001.?

Octobre 2005
Débat
Conseil municipal
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