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2013 DEVE 180 - Avenant n° 1 au marché de travaux lot n° 2 d'aménagement d'une promenade sur la petite ceinture entre la place Balard et la rue Olivier de Serres (15e).


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DEVE 180 relatif � un avenant n��1 au march� de travaux d?am�nagement d?une promenade sur la petite ceinture entre la place Balard et la rue Olivier-de-Serres.

La parole est � M. Gilles ALAYRAC, 5 minutes.

M. Gilles ALAYRAC. - Merci, Monsieur le Maire. Vous avez eu raison, Madame GIBOUDEAUX, de rappeler � l'instant que l?am�nagement de la petite ceinture dans le 15e arrondissement est une belle r�alisation de cette mandature et son ouverture aux riverains, depuis maintenant trois mois, une r�ussite incontestable. Elle le sera encore davantage lorsque le tron�on actuellement en travaux reliant la voie ferr�e � l'entr�e du parc Georges Brassens aura �t� mis en service, cela, nous l'esp�rons, avant la fin de l'ann�e�; c'est le d�sir des riverains et peut-�tre pourrez-vous aujourd'hui nous en donner confirmation. Mais, Madame de CLERMONT-TONNERRE, ne soyez pas d��ue, ce prolongement va �tre r�alis�. Les habitants du 15e, et bien au-del�, se sont appropri�s cet espace de d�tente et de calme, parenth�se paisible offrant un panorama sur l'urbanisme du Sud de la Capitale mais aussi sur la nature qui a repris ses droits depuis 70 ans. Ce n'est pas le plus urgent, mais je crois qu'il faudra, sans doute dans quelque temps, que la Ville r�fl�chisse aux moyens de rendre cet espace plus vivant, plus agr�able encore qu'il ne l'est, car je crois que cela est possible�; je pense � l'utilisation de la gare Vaugirard qui n'est pas accessible aux visiteurs, je pense � l'Art dans la Ville qui pourrait ici s'exposer en plein air, je pense � des bancs suppl�mentaires qui sont n�cessaires�; bref, j'ai un certain nombre d'id�es et de propositions que j'exposerai le moment venu. Mais je constate, d�sol� aujourd'hui, que tout ce qui est surfaces planes a �t� syst�matiquement tagu� ces derniers jours et cela me d�sole. Si, � mon sens, il est int�ressant de conserver les tags tr�s anciens qui pr�sentent sans doute un int�r�t, il faut sans attendre �liminer les tout r�cents qui alt�rent cet espace. Le maire du 15e arrondissement avait indiqu� publiquement que cette promenade �tait, je cite, "certes sympathique, mais vraiment pas extraordinaire". Je m'y suis encore r�cemment promen� un dimanche apr�s-midi et je peux attester du vif succ�s qu'elle rencontre aupr�s de la population. Alors, pour ne pas reconna�tre que les Parisiens se sont en fait appropri� ce poumon vert, on se fait grin�ant. Eh bien, moi, je suis un passionn� de cette r�alisation �cologique et je ne veux pas qu'on la d�nigre. Pourquoi je dis cela�? Parce qu'en Conseil d'arrondissement, nous avons appris, stup�faits, de la bouche du maire et de son adjoint � la s�curit�, que la Coul�e verte �tait dangereuse, qu'il y avait eu des jets de cailloux sur les fen�tres des riverains. C'est �videmment inadmissible, mais peut-�tre peut-on relativiser aussi la gravit� de l'ins�curit� en question. Pire encore�! Le maire du 15e a indiqu� qu'il n'y avait aucune surveillance et que les seuls agents de la Ville qui passaient �taient ceux des parcs et jardins voisins qui fermaient le soir. Mes chers coll�gues, je l?infirme, ceci est faux, j'ai v�rifi�. Une fois de plus, on pratique la d�sinformation � la mairie du 15e pour nuire � des projets dont on n?a pas voulu, mais qui marchent. Les agents de la D.P.P. surveillent la promenade, d?ailleurs ils ont d�j� proc�d� � plusieurs verbalisations et � des �victions. La Ville assume donc ses responsabilit�s en mati�re de surveillance et il est bien �videmment n�cessaire que les agents des parcs et jardins soient �galement pr�sents et pas seulement pour fermer le soir, si tel �tait le cas. Je profite d'ailleurs de cette intervention pour dire � notre coll�gue Fabienne GIBOUDEAUX que la fermeture le week-end � 16 heures 45, alors qu?il y a encore foule, c?est � mon avis un peu t�t et qu'il serait peut-�tre n�cessaire de regarder si on peut �tendre l'amplitude horaire le week-end.

Par ce projet de d�lib�ration, l'Ex�cutif nous invite � apporter des avenants � un march� qui vont permettre de r�aliser des panneaux d'information p�dagogiques ainsi qu?une liaison directe avec le court de tennis n��7 du Tennis Club de Vaugirard qui sera accessible, donc, en traversant la promenade.

J'invite maintenant l'ensemble de nos coll�gues � soutenir les efforts d�ploy�s par la Municipalit� pour continuer � faire de cette Petite Ceinture un lieu exceptionnel et pr�serv� de notre ville.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � M. MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire. J'ai �cout� avec beaucoup d'attention ce que disait notre coll�gue Gilles ALAYRAC et, pour le coup, le manich�isme dont vous faites preuve est assez d�solant, Monsieur ALAYRAC. C'est une chose d'accepter un projet - et nous l'avons accept� bien volontiers - mais vous ne pouvez pas nous faire le reproche de vouloir am�liorer ce projet. D?apr�s ce que vous dites, Monsieur ALAYRAC, je constate qu'il y a encore de nombreux sujets qui peuvent �tre am�lior�s sur cette Petite Ceinture ferroviaire. Vous vous y baladez, tr�s bien, nous aussi. On pourra se croiser et discuter ensemble. Mais il y a un certain nombre de faits que vous avez relev�s vous-m�me, Monsieur ALAYRAC. Moi, je suis d�sol�, mais la gauche ne peut pas dire en Conseil d'arrondissement que l?on a tort de regretter qu?il y ait des tags sur la Petite Ceinture et, en Conseil de Paris, de d�noncer qu'il y ait des tags sur la Petite Ceinture. A un moment donn�, il faut �tre coh�rent avec la r�alit� du terrain et les propos qui sont tenus. Oui, il y a des probl�mes par rapport aux tags, par rapport � la s�curisation de cette promenade, par rapport � la s�curisation des acc�s envers les riverains de cette promenade et, Monsieur ALAYRAC, si le fait qu'un certain nombre d'individus jettent des cailloux sur les fen�tres des habitations des habitants du 15e, vous consid�rez que c'est un acte qu'il faut minimiser, et bien souffrez, Monsieur ALAYRAC, que nous consid�rons que c'est un acte qu'il faut traiter et apporter des solutions pour que cela ne se reproduise plus, pour la s�curit� des riverains, mais aussi �videmment pour la s�curit� des promeneurs. Nous l'avons dit, il y a des choses � am�liorer sur la s�curit�, mais pas seulement. Je vous rappelle quand m�me qu?avait �t� exp�riment�e, sur cette promenade, la promenade sans poubelle. Ce n'est pas le chiffre "100", c?est�: pas de poubelle. Si, dans un espace public, on veut exp�rimenter de ne pas mettre de poubelle, il ne faut pas s?�tonner qu?il y ait des probl�mes de jet de d�tritus par terre et que cela d�range les promeneurs. R�sultat des courses, vous �tes revenus sur l?id�e d?installer des poubelles, ce qui est une bonne chose parce que, encore une fois, il y avait la possibilit� d'am�liorer cette promenade tout � fait agr�able qui sert pour les promeneurs, qui sert aussi pour les coureurs, d'ailleurs, puisque Bertrand DELANO� a fait un footing le jour de l'inauguration. Personne n'a fait cette promenade aussi vite que lui, il fallait le faire pour la campagne, on l?a fait pour la campagne. Il �tait tr�s content, peut-�tre un peu essouffl� et d��u d'�tre arr�t� devant le tunnel sous Olivier-de-Serres, mais c'est un autre probl�me. Monsieur ALAYRAC, vous avez aussi �voqu� des id�es que vous aviez et dont vous nous feriez part plus tard. Ne tra�nez pas trop, parce qu?� un moment donn� tout sera fait. Vous pouvez proposer des choses pour am�liorer la Petite Ceinture, mais on ne vous dira pas que vous �tes contre, vous voulez l'am�liorer. Je pense notamment � la gare de Vaugirard. Nous, on ne peut pas, quand on propose des am�liorations, forc�ment c?est politique et c?est que l?on est contre. Et bien non, Monsieur ALAYRAC, nous, on veut proposer des am�liorations. Nous avons propos� �galement l?am�nagement d?une Maison de la Nature sur la gare de Vaugirard, nous esp�rons �videmment que nos coll�gues de gauche embo�teront le pas pour am�liorer cela. Les �l�ments d?entretien ont �t� �voqu�s par Claire de CLERMONT-TONNERRE, qui sont aussi un probl�me � am�liorer sur cette Petite Ceinture et je vais terminer sur un v�ritable point de divergence que nous avons�: c'est l'�lot Sa�da. Je suis d�sol�, Monsieur ALAYRAC, on ne peut pas tout promettre et revenir � chaque fois sur ses promesses. Un coup Mme HIDALGO avait dit que l'on n?am�nagerait pas le tunnel, un coup elle dit que l?on am�nagerait le tunnel, puis vous dites que peut-�tre, etc. Ce sont des r�ponses de Normands, cela, Monsieur ALAYRAC. Vous ne pouvez pas continuer comme cela, ce n'est pas possible. Le tunnel, il faudra l'am�nager parce qu'on a les moyens d'am�nager ce tunnel et on a les moyens de proposer aux promeneurs et aux riverains du 15e arrondissement des choses tout � fait de qualit�. Vous avez prouv� � la Ville de Paris que vous �tiez pr�ts � d�penser des millions et des millions et des millions d'euros sur certains projets, je ne vois pas au nom de quoi vous ne pourriez pas le faire pour l'am�nagement du tunnel.

R�sultat des courses, on a une tranch�e dans l'�lot Sa�da qui passe au milieu des habitations des riverains, dont les riverains ne veulent pas, qui est faite dans des conditions inacceptables. C'est un chantier � ciel ouvert qui perturbe tout le monde et vous, Monsieur ALAYRAC, au nom de la gauche du 15e, vous nous expliquez que c'est pour le bien et c'est pour am�liorer le dispositif. Monsieur ALAYRAC, franchement�! Il faut �tre s�rieux, vous n'y �tes pas all�, vous n?�tes pas all� voir. Ce n?est pas possible, il y a des camions partout � c�t� des habitations, les riverains n?en peuvent plus. Ils le disent dans les r�unions publiques, ils le disent en Conseils de quartier, ils l'�crivent. A un moment donn�, comme pour d'autres sujets, il faut essayer un peu d'�couter les habitants qui vivent au quotidien les nuisances que cela entra�ne. Je crois que, sur cette affaire comme sur beaucoup d'autres, vous faites preuve d'un trop grand manich�isme en consid�rant que vous avez raison parce que vous �tes de gauche et que tous les autres ont tort, mais on ne peut pas avoir raison contre tout le monde et, � un moment donn�, l?exercice trouve ses limites. Nous voterons ce projet de d�lib�ration, nous, nous ne sommes pas manich�ens comme vous, mais souffrez, Monsieur ALAYRAC et Mesdames et Messieurs de la gauche, que, nous aussi, nous ayons des propositions pour am�liorer l'existence des habitants du 15e.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Bien. La parole est � Mme Fabienne GIBOUDEAUX.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire. Je vais rappeler quand m�me bri�vement ce qu?est cet am�nagement de la Petite Ceinture 15e pour ses qualit�s et son originalit� et vous dire comment, aujourd'hui, on continue � travailler dessus, comme sur tous les espaces verts d'ailleurs. Ces questions de graffs, de s�curit�, etc. Ce n?est pas seulement sur la Petite Ceinture du 15e, on le vit aussi sur tous nos jardins parisiens et on trouve des solutions � chaque fois pour y rem�dier. Je ne voudrais pas que la Petite Ceinture 15e focalise toutes les questions d?ins�curit� et d'incivilit� parce que je pense que, au contraire, par sa fr�quentation, elle est tr�s fr�quent�e et, par sa qualit� d'am�nagement, elle est assez respect�e. Alors, M. ALAYRAC a �voqu� effectivement les questions de graffs, ce ne sont pas les graffs artistiques, parce que, ceux-ci, on a souhait� les garder parce qu?il y a des peintures qui avaient �t� r�alis�es auparavant et cela a �t� un choix d'am�nagement, c?est-�-dire de ne pas gommer toute l'histoire de cette Petite Ceinture qui est une histoire d'utilisation, notamment par des jeunes et des artistes, qui s'en sont servi comme support.

Il s'agit des inscriptions sauvages qu'il y a sur les panneaux qui sont cens�s donner des informations au public et, effectivement, l�, nous g�rons et nous faisons en sorte qu'ils soient enlev�s au fur et � mesure et qu'on ne laisse pas se d�grader ces panneaux, parce que c'est important, ils ont un r�le � la fois p�dagogique, esth�tique et il faut vraiment que nous tenions sur cette question.

Quant aux caillassages, je n'ai pas entendu parler, en tout cas par ma Direction, de caillassages sur les b�timents. On a, effectivement, un incident qui m?est parvenu�: celui d?un ballast que des enfants ont laiss� tomber sur un abri v�los, qui a provoqu� un trou sur le toit de cet abri, mais pas de caillassage de logement ou d'habitation. Je pense que si cela avait �t� le cas, j'aurais �t�, en tout cas, rapidement avertie. Je ne veux pas que l'on fasse de surench�re sur les probl�mes d'ins�curit� sur cette petite ceinture.

Je voudrais aussi rappeler le projet que nous avons de relier les parcs Andr�-Citro�n et Georges-Brassens et que l'�lot Sa�da est une opportunit� int�ressante d?une liaison, que cette liaison sert aussi � traverser des parties du quartier par des voies pi�tonnes tout � fait int�ressantes, donc je pense qu?elle a d'autres usages aussi que le lien avec la petite ceinture, et que cela n'ob�re pas non plus la possibilit�, un jour, d'utiliser le tunnel.

Vous l'avez �voqu�, ce sont des questions financi�res importantes. Nous avons investi, je vous l?ai dit tout � l?heure, 8 millions d?euros pour l?am�nagement de cette petite ceinture 15e, je vous rappelle que dans cette mandature, on a d'autres projets dans le 15e et dans d'autres arrondissements. Il est, comme M. GAUDILL�RE l'a rappel�, de notre devoir d'avoir des budgets �quilibr�s, et je pense que l'on pourra peut-�tre, � l'avenir, si l?on trouve des solutions � la fois techniques, car il s'agit de v�rifier que le tunnel ne pose pas des probl�mes de s�curit�, je vous rappelle les incidents qu?il y a eus en Allemagne, avec des morts lors de passage dans le tunnel, donc il faut que l?on prenne ce sujet tr�s s�rieusement, que R.F.F. ne fasse pas non plus payer tout le r�am�nagement et la s�curisation de son ouvrage, ce sont quand m�me des discussions importantes � avoir. Pour toutes ces raisons, je pense qu?il faut que l'on se donne le temps de voir si on peut utiliser ce tunnel. En tout cas, je comprends que ce soit un d�sir, � la fois des usagers et des �lus de la mairie du 15e, mais il y a encore des choses � faire pour la prochaine mandature. M. ALAYRAC a �voqu� des usages artistiques et autres. Effectivement, on l'a vu dans le cadre de la concertation que nous avons eue sur la petite ceinture parisienne, cela faisait resurgir des d�sirs d'exp�rimentations artistiques, d'exp�rimentations sociales aussi. Pourquoi pas�? Je pense qu?il faut faire cela doucement. L�, on voit comment elle vit, comment les personnes l'utilisent, et je pense qu?il ne faut pas vouloir tout remplir d'un coup, mais au fur et � mesure, et M. ALAYRAC a raison, il faut se donner du temps pour trouver les bons projets, et pas remplir cet espace, qui est quand m�me tr�s fr�quent�, il faut que l'on tienne compte aussi de cette fr�quentation tr�s importante, notamment le week-end, par les joggeurs, les enfants, etc., tout cela doit cohabiter harmonieusement, aussi avec les riverains, c?�tait aussi notre souci. Je pense que cette premi�re �tape est r�ussie, et je voulais vraiment nous en f�liciter. On va �tre vigilant sur l'entretien et la bonne tenue de ce site. Vous avez �voqu� aussi, Monsieur MENGUY, la s�curit� et la surveillance. Effectivement, ce site est surveill� comme un parc ou un jardin, il est ferm� aussi comme les parcs et jardins. Il y a, dans cette promenade, trois rondes quotidiennes�: une ronde � l'ouverture, qui consiste � ouvrir les portes, mettre en service les ascenseurs et s'assurer que tout va bien, une ronde interm�diaire d'une heure environ sur tout le site et une ronde de fermeture. Ces rondes sont r�alis�es par deux �quipes de deux agents�: une �quipe qui part du parc Andr�-Citro�n et une autre qui part du parc Georges-Brassens. La jonction de ces deux �quipes se fait au niveau de la rue Desnouettes et chaque �quipe termine sa ronde en rejoignant son site de d�part. Tout cela est vraiment bien organis�. La D.P.P. a �galement assur� des passages quotidiens depuis l'ouverture et l'association Espaces veille � l'entretien de la propret� et la qualit� horticole du site. Avec toutes ces explications, je vous invite � voter ce projet de d�lib�ration.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 180. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DEVE 180).

Novembre 2013
Débat
Conseil municipal
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