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Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif aux réfugiés syriens.


M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n��63 dans le fascicule, d�pos� par le groupe E.E.L.V.A., relatif aux r�fugi�s syriens. La parole est � M. Sylvain GAREL, pour une minute maximum.

M. Sylvain GAREL. - Merci, Monsieur le Maire. Un autre drame�: celui de la Syrie qui date de plus de deux ans maintenant. On le sait, il a fait au moins 120.000 morts, mais, on le sait moins, il y a 2 millions de personnes qui sont r�fugi�es, qui ont quitt� la Syrie pour se mettre � l'abri de ces combats meurtriers qui tuent aussi bien hommes, femmes, enfants, civils et militaires. Ces 2 millions de r�fugi�s vivent dans des conditions dramatiques, pour la plupart dans des pays limitrophes de la Syrie.

Nous, d'ailleurs, la France, malheureusement, n'en accueillent que 500 environ, ce qui nous semble trop peu, mais je sais que la Ville de Paris fait d�j� beaucoup pour venir en aide au peuple syrien et venir en aide en particulier aux r�fugi�s, mais ce v?u a vocation � demander � la Ville d'amplifier encore son soutien parce que ce drame continue et le nombre de r�fugi�s augmente. Cela va bient�t �tre l'hiver, les conditions vont �tre tr�s difficiles, en particulier au Liban o� il fait tr�s froid pendant l'hiver. Il est tr�s important de venir en aide � ces r�fugi�s, d'autant plus que les pays qui les accueillent n?ont souvent pas les moyens de pouvoir le faire de fa�on correcte. Je vous remercie.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, la parole � M. SCHAPIRA.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Face � ce d�sastre humanitaire qu?a provoqu� le conflit en Syrie, la Ville de Paris a r�agi rapidement, en continuit� et de diff�rentes mani�res. Comme vous le disiez, il y a plus de 2.500.000 r�fugi�s syriens install�s � 97�% dans les pays limitrophes, selon le H.C.R., que ce soit le Liban, la Turquie, la Jordanie ou l?Irak. Il y a des r�fugi�s � l'int�rieur de la Syrie, dont on ne parle pas du tout ou pas beaucoup. Depuis mars 2012, la Mairie de Paris a ainsi appuy� "M�decins du Monde" en mars et octobre 2012 et "Handicap international" en octobre 2012 pour des interventions m�dicales au b�n�fice des populations syriennes r�fugi�es sur les territoires jordanien, libanais et turc. Parmi les actions men�es, ces O.N.G. ont prodigu� des soins de sant� primaire, une prise en charge psychologique�; elles ont �galement particip� � la r��ducation physique et l'appareillage des bless�s, tout en formant les populations locales aux premier secours.

Le Conseil de Paris des 10 et 11 d�cembre 2012 a attribu� une quatri�me aide d'urgence de 100.000 euros � l'organisation syrienne de secours m�dicaux, l?U.O.S.S.M., ce sont des m�decins syriens qui travaillent � Paris et agissent �galement sur place, � l'int�rieur, en Syrie, reconnue pour son tr�s grand professionnalisme. L?U.O.S.S.M. est �galement soutenue par le Minist�re des Affaires �trang�res.

C'est avec le minist�re des Affaires �trang�res et l'ambassadeur de France en Syrie, Eric CHEVALIER, avec lesquels nous avons travaill� pour permettre �videmment que l?U.O.S.S.M. puisse travailler. Cela a �t� au carrefour des gouverneurs d?Alep et d?Idlib? Je ne vais pas rentrer dans les d�tails, mais les premi�res subventions, celles que je viens de d�crire, �taient de 260.000 euros pour 2012. En juillet 2013, une nouvelle aide de 100.000 euros pour MDM permettant une intervention sur deux territoires en Turquie, un centre postop�ratoire de r��ducation g�r� toujours par l?U.O.S.S.M. avec renforcement des capacit�s des �quipes notamment dans les domaines de gestion des stocks pharmaceutiques et des gestions administratives. En octobre dernier, vous avez vot� � chaque fois toutes ces d�lib�rations, toutes les aides d'urgence que nous allouons sont vot�es par le Conseil de Paris. En automne dernier, nous avons vot� une aide d'urgence de 75.000 euros pour un projet d'action contre la faim dans un camp de r�fugi�s au Kurdistan irakien. L�, ce sont 60.000 personnes au moins qui sont entr�es dans cette r�gion. Ce sont des r�fugi�s qui sont entr�s dans cette r�gion depuis mi-ao�t pour un nombre global de r�fugi�s de plus de 200.000 personnes. Voil�, nous travaillons �videmment sur ces camps. J'ajoute qu?il y a un soutien � l'accueil des r�fugi�s syriens, nous travaillons avec l'association Revivre qui a ses locaux dans le 20e arrondissement. Nous avons donn� une subvention de 5.500 euros pour que les r�fugi�s syriens qui sont en France, notamment � Paris puissent trouver un premier point de rencontre avec l'association Revivre.

Le montant cumul� de toutes ces aides est de 440.500 euros. Je tiens � rappeler �galement la participation de la Mairie de Paris, du Maire d'un certain nombre de ses adjoints � l'ensemble des manifestations de soutien au peuple syrien, manifestations d�non�ant les atrocit�s de ce conflit. Il s'agit de la vague blanche, manifestation du collectif Urgence Syrie que l'on a au Trocad�ro, place du Panth�on, et il y a trois semaines encore place de la R�publique, o� nous �tions ensemble pour d�noncer les crimes commis sur ce territoire. Je ne sais pas si M. GAREL a des id�es innovantes � nous soumettre, mais j'y suis �videmment pr�t, dans la mesure �videmment des fonds disponibles. Voil� ce que je voulais vous r�pondre. Votre v?u reprend ce qui a �t� fait. Nous voterons pour bien �videmment. Mais, tout cela a d�j� �t� fait depuis 2012.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie pour cette r�ponse tr�s compl�te. Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe E.E.L.V.A., assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est adopt�e. (2013, V. 289).

Novembre 2013
Débat
Conseil municipal
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