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Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la publication du baromètre de l'espace public.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n��8 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � la publication du barom�tre de l?espace public. La parole est � Mme de CLERMONT-TONNERRE, pour 1 minute.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, nous sommes toujours dans l?attente du barom�tre propret� qui a myst�rieusement disparu en 2009. En juin 2012, nous vous avions une premi�re fois interpell� par un v?u vous demandant de publier � nouveau cet outil fort utile dans la mesure o� il permettait d?�valuer la satisfaction des Parisiens en termes de propret�.

Fran�ois DAGNAUD, alors en charge de secteur, nous avait annonc� pour la rentr�e 2012 un barom�tre nouvelle g�n�ration�: un outil plus qualitatif, plus op�rationnel portant sur l?appr�ciation globale de l?espace public, identifiant les attentes pr�cises de nos concitoyens et d�gageant des pistes concr�tes de travail con�ues dans une d�marche transversale avec la DPE, la DVD et la DEVE. En f�vrier 2013, sans nouvelle de ce barom�tre de l?espace public, nous avons d�pos� un nouveau v?u. Votre adjoint nous a alors r�pondu que le barom�tre serait pr�sent� tr�s prochainement devant la 4e Commission. N?ayant toujours rien vu venir, nous vous demandons, Monsieur le Maire, pour quelles raisons vous tardez tant � publier les r�sultats de ce barom�tre qui a pourtant vocation � mieux identifier les probl�mes d?espaces publics, afin de mieux r�pondre aux attentes des Parisiens, ce qui ne me semble pas �tre superflu. Et je remercie par avance M. PENINOU pour la r�ponse qu?il va nous apporter, sachant qu?au vu du tam-tam qu?il y a ce matin sur le parvis, votre adjoint, Monsieur le Maire, doit �tre tr�s sollicit�.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Je vous confirme, Madame de CLERMONT-TONNERRE, mais je pense que vous le savez, vous aussi, dans votre arrondissement, que la propret� est une de ces d�l�gations dont l?activit� ne fait que cro�tre � l?approche des �ch�ances �lectorales, et que donc l?occupation est toujours forte. Les r�sultats du bar�me de propret�, qui a �t� cr�� en 2002, n?�taient plus probants car ils ne montraient pas d?�volution dans le ressenti des Parisiens par rapport � la propret�. On avait � peu pr�s 65�% d?habitants qui se d�claraient satisfaits de la propret� plusieurs ann�es de suite, malgr� les �volutions techniques de nouveaux usages de l?espace public. Bref, la Ville a d�cid� d?arr�ter ce dispositif d?�valuation en 2009. La Direction de la Propret� a men� une �tude qualitative, en lien d?ailleurs avec d?autres directions s?occupant de l?espace public, dont l?id�e est d?avoir un ressenti g�n�ral de l?espace public aupr�s de petits groupes d?habitants, en gros 500 personnes, et l?id�e �tait d?arriver � construire un barom�tre qui nous permette de mesurer pr�cis�ment les choses et de pouvoir de cette mani�re adapter la r�action de nos services et l?activit� de nos services au ressenti des habitants.

Effectivement, Monsieur DAGNAUD, vous avait indiqu� qu?on en publierait les r�sultats et vous avez raison aujourd'hui de nous interpeller sur le fait qu?ils ne l?ont toujours pas �t�.

Je vais �tre extr�mement honn�te avec vous, on est toujours dans la construction du r�f�rentiel de ce barom�tre. On a fait de premiers essais avec les premiers r�f�rentiels qui avaient �t� mis en place. Pour �tre totalement honn�te avec vous, on aurait pu les publier et faire une page de triomphalisme mais je pense qu?elle n?aurait pas correspondu � la r�alit�. Quand je dis page de triomphalisme, je vais vous donner un exemple, c?est qu?� travers ces premiers �l�ments de barom�tre, on avait plus de 85�% de taux de satisfaction sur la propret�.

Je pense que c?est une appr�ciation peut-�tre globale sur Paris, ou qui peut correspondre au travail des services ou � ce que les Parisiens peuvent penser du travail que font les balayeurs ou ceux qui collectent jour apr�s jour, mais soyons honn�tes entre nous, cela ne correspond ni aux discussions que nous pouvons avoir avec nos �lecteurs, ni au propre ressenti que nous pouvons avoir comme �lus sur le terrain.

Si nous avons fait des progr�s ces derni�res ann�es en mati�re de traitement de la propret� et si nous arrivons, y compris dans le travail, avec les contrats d'arrondissement et aujourd'hui le travail des divisions, � avoir une vraie am�lioration, on est tr�s loin d'une satisfaction qui serait de l'ordre de 85�%. C'est pourquoi la DPE, mais, avec mes autres coll�gues, nous avons demand� que l?on puisse continuer � affiner les choses pour pouvoir entrer dans le d�tail peut-�tre, dans le d�tail de proximit�. Aujourd'hui, publier ce barom�tre avec de tels chiffres nous permettrait, � nous, de dire "regardez, tout va bien", � vous de dire "ah, mais ce n'est pas un bon r�f�rentiel". De ce point de vue-l�, je pense qu?on n'aurait absolument pas fait avancer le d�bat. Le probl�me est d?arriver � le mesurer pr�cis�ment. Nous savons tous, comme �lus de terrain, la difficult� qu'il y a � mesurer et � objectiver pr�cis�ment l'�valuation de la propret�. J'ai donc demand� que l?on continue � travailler sur un r�f�rentiel qui soit un meilleur reflet de la situation actuelle et du traitement au quotidien que ce r�f�rentiel de l� o� on �tait.

Disons que, voil�, working progress, on continue � travailler sur cette question et � essayer de trouver des �l�ments qui nous permettent d'avoir une vraie �valuation. C'est pourquoi nous n?avons pas publi� les r�sultats de ce barom�tre et nous continuons aujourd'hui � en construire un. J'ose esp�rer que, d'ici la fin de la mandature ou, plus probablement, de la prochaine mandature, nos successeurs, aux uns et aux autres, arriveront � disposer d'un tel outil. Voil�, c?est pour cela, compte tenu de cette r�ponse, que je vous demande soit de bien vouloir retirer votre v?u, compte tenu des �l�ments que je viens de vous donner�; autrement, je donnerai un avis d�favorable.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Madame�?

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Merci, Monsieur PENINOU, pour avoir reconnu la r�alit� du terrain et le m�contentement des Parisiens que nous ressentons tous dans nos arrondissements. En revanche, je maintiens quand m�me mon v?u, avec l'espoir que ce r�f�rentiel sera peut-�tre disponible avant la fin de la mandature.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e.

Novembre 2013
Débat
Conseil municipal
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