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Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à la sécurité des distributions de repas sur la voie publique.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen de v?ux non rattach�s. Le v?u r�f�renc� n��14 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., est relatif � la s�curit� des distributions de repas sur la voie publique. La parole est � M. MENGUY, pour une minute.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Monsieur le Maire, je vais essayer d'�tre rapide, compte tenu des d�bats que nous avons.

Ce voeu revient sur les difficult�s que peuvent rencontrer les b�n�voles des Restos du C?ur notamment, lorsqu?ils distribuent des repas chauds le soir sur la voie publique. Un certain nombre de probl�mes ont �t� rencontr�s par ces �quipes qui sont autoris�es par la Pr�fecture de police sur neuf sites diff�rents. Le v?u, port� par Philippe GOUJON, est qu'une intervention syst�matique et rapide des services de police puisse �tre op�r�e dans ce cadre. Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet de police, vous avez la parole.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire. J'essaierai d'�tre �galement bref, Monsieur le Conseiller. Vous l'avez dit, neuf sites sont autoris�s par la Pr�fecture de police pour la distribution alimentaire organis�e par les Restos du C?ur.

Je vous confirme, bien s�r, que si les services de police ne peuvent pas assurer une s�curisation en statique de chacun de ces sites, les commissariats, notamment � l'approche de l'hiver, ont re�u des instructions pour �tre extr�mement attentifs au bon d�roulement de ces op�rations, � la fois pour que ces op�rations ne cr�ent pas de troubles � l?ordre public pour le voisinage, mais �galement qu'elles n'exposent pas l'int�grit� physique des b�n�voles.

Les services de police, vous avez raison, sont ponctuellement et assez fr�quemment sollicit�s par l'association pour intervenir, r�cemment dans le 14e, dans le 19e ou sur le secteur de la R�publique, et un certain nombre de faits, de prises � partie de b�n�voles de l'association ont conduit cette derni�re � d�poser plainte il y a quelques jours. Je veux vous assurer que cette plainte fait l'objet, sous contr�le du Parquet, d'un suivi extr�mement attentif de la Pr�fecture de police. D'ores et d�j�, trois personnes sur le secteur de la R�publique ont �t� identifi�es comme �tant des personnes qui, de mani�re r�currente, viennent se livrer � des provocations. Si jamais elles r�it�rent, elles s'exposent � �tre interpell�es, sans pr�judice, d'ailleurs, des suites qui seront donn�es � la plainte, mais je veux vous confirmer vraiment que le partenariat avec les Restos du C?ur figure parmi les priorit�s, notamment � l'entr�e de cette p�riode hivernale. Je veux, encore une fois, vous confirmer cette grande vigilance et cette grande disponibilit� des services de police pour r�pondre � toute r�quisition qui leur parviendra de la part de l'association.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Monsieur PENINOU, vous avez la parole.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Il ne se passe pas un mois sans que le pr�sident des Restos du C?ur Paris, par exemple, ne demande l'intervention de la Ville pour faire face � des probl�mes de s�curit�. La DPP est toujours sollicit�e et le lien toujours fait entre la DPP, le commissariat et la mairie de l'arrondissement o� a lieu la distribution�; c'est notamment le cas, par exemple, dans le 19e, sur le site de la porte de la Villette. Ainsi, chaque fois que des incidents ont lieu lors de la distribution de repas, ils nous sont toujours signal�s et des mesures sont prises en cons�quence. Dans ces conditions, il est vrai que des probl�mes de s�curit� se posent, mais tout est fait du c�t� de la Ville pour les pr�voir et r�soudre ceux-ci en amont, et cela en lien avec la police et l?association. Nous sommes, de ce point de vue, en concertation permanente. De plus, nous incitons les associations � travailler sur le recrutement et la formation des b�n�voles, pour qu?ils puissent r�guler au mieux la distribution et faire face aux in�vitables tensions. C'est �galement pour cette raison que nous avons lanc� depuis le d�but de la mandature un mouvement de transformation des distributions de rue en restaurants sociaux. Par exemple, il y a la distribution de l'Arm�e du Salut dans le 10e arrondissement, qui a, dans le pass�, rencontr� beaucoup de difficult�s lorsqu?elle �tait install�e dans la rue et qui fonctionne � pr�sent sereinement depuis qu?elle est abrit�e dans la caserne Ch�teau-Landon. Je ne reviendrai pas, par ailleurs, sur un des consid�rants de votre v?u, qui stigmatise particuli�rement des personnes originaires de l'Europe de l?Est. Je crois qu?on y est d�j� beaucoup venu dans ce Conseil de Paris et, vraiment, je n'ai pas envie de m'attarder sur ces choses qui rel�vent, � mon sens, plus de la stigmatisation que d'autres probl�mes. Cette r�gulation �tant organis�e avec la Pr�fecture et �tant d�j� mise en place, je donnerai un avis d�favorable � votre v?u. Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Retirez-vous ce v?u�?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Je regrette l'avis d�favorable de l'Ex�cutif, mais puisque M. le Repr�sentant du Pr�fet de police ne m'a pas contredit sur les critiques soulev�es par M. PENINOU, nous maintenons le v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e.

Novembre 2013
Débat
Conseil municipal
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