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M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n��81 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � l'exp�rimentation de feux pi�tons � d�compte num�rique.

C'est M. LEGARET qui pr�sente ce v?u.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je pr�senterai ce v?u rapidement et beaucoup moins bien que Laurence DOUVINI ne l'aurait fait elle-m�me. Il s'agit de rappeler que plus de la moiti� des d�placements � Paris se font � pied, que malheureusement l'accidentologie des pi�tons est en hausse avec + 6,7�% en 2012. Ce v?u sugg�re l'exp�rimentation de feux pi�tons � d�compte num�rique. Ce sont des dispositifs qui existent d�j� dans des villes d'Asie ou de Russie. Je crois que c'est une bonne chose et nous souhaitons une exp�rimentation et naturellement un retour d'exp�rience pour voir si un tel dispositif m�riterait d'�tre g�n�ralis�.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. BARGETON.

M. Julien BARGETON, adjoint. - Je vous remercie de pr�senter ce v?u qui me permet de donner quelques pr�cisions sur notre syst�me de r�gulation dynamique des feux. Car oui, contrairement � ce qui est dit ici ou l�, les feux � Paris sont g�r�s de mani�re dynamique, gr�ce au syst�me de t�l�gestion appel� S.U.R.F. et qui existe depuis longtemps et qui n'a cess� de se moderniser puisque nous en sommes � la troisi�me g�n�ration. Il s'agit en utilisant des capteurs et en passant par un poste centralis�, le PC Lut�ce, d'optimiser � distance et en temps r�el les feux, afin de fluidifier la circulation aux heures de pointe, pour les pi�tons ou les voiture, de rendre prioritaire le tramway et certaines lignes de bus ou encore donner plus de temps aux pi�tons aux abords des �coles aux heures d'entr�e et de sortie.

Je pr�cise que nous n'avons rien � envier au syst�me SCOOT de Londres et que celui-ci est avant tout programm� pour maximiser le trafic automobile en augmentant les temps de vert, l� o� � Paris nous privil�gions la s�curit� et la bonne cohabitation entre les usagers. Je le disais�: priorit� aux transports en commun, travers�e pi�tonne plus longue aux abords des �coles.

Par ailleurs, je souhaite rectifier les chiffres de l'accidentologie pi�tons. Le nombre de victimes pi�tonnes a certes augment� en 2012, mais seulement de 1�% et non de 6,7�%. Ce 1�% d'augmentation �tant le r�sultat d'une baisse tr�s significative du nombre de tu�s et une l�g�re augmentation du nombre de bless�s. D?ailleurs, la majorit� des accidents mettant en cause des pi�tons n'ont pas lieu sur les passages pi�tons. Je pr�cise �galement que de janvier � juin 2013, donc les chiffres les plus r�cents, le nombre de pi�tons victimes d'accidents a diminu� de 13�%. Il faut bien s�r continuer nos efforts de pr�vention pour un meilleur respect des r�gles et agir sur le contr�le, c'est ce que nous faisons en bonne intelligence avec la Pr�fecture de police.

Ceci �tant rappel�, j'en viens au compteur de temps pi�ton, pourquoi pas, nous sommes favorables � l'exp�rimentation, nous avons d�j� pas mal exp�riment� avec l'appel � projets mobiliers intelligents notamment. Je pense pour ma part que le syst�me parisien fonctionne plut�t bien mais si le compteur de temps apporte un plus et qu?il n?est pas d�routant pour l'usager, on peut regarder. Juste pour vous dire que c'est plut�t dans des villes qui ne sont pas tellement favorables aux pi�tons qu'il existe. Aujourd'hui, � Paris, il y a beaucoup de passages pi�tons, beaucoup de feux, cela existe plut�t dans des villes avec de tr�s grandes et larges avenues, mais pourquoi pas le regarder notamment dans les larges avenues. J?�mets donc un avis favorable.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est adopt�e � l'unanimit�. (2013, V. 299). Unanimit�. C'est parfait, c'est la journ�e de la gentillesse�!

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