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M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u r�f�renc� n��34 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � la piscine situ�e rue Mathis. La parole est � M. Jean-Jacques GIANNESINI.

M. Jean-Jacques GIANNESINI. - Merci, Monsieur le Maire.

Il y a dans cette piscine Mathis de tr�s nombreux dysfonctionnements qui affectent de longue date cet �quipement au d�triment des usagers�: probl�mes de s�curit�, de propret�, non-respect des horaires d'ouverture, voire fermetures inopin�es, carences dans le syst�me d'�clairage, bris de vitrines, remont�es de chlore pr�occupantes.

Lors du Conseil de Paris du 6 et 7 f�vrier, j'avais d�pos� un v?u suite � la p�tition des personnes qui viennent dans cette piscine et vous m'aviez r�pondu qu'un certain nombre de travaux seraient effectu�s.

Aujourd'hui, c'est une nouvelle p�tition qui voit le jour. C'est pourquoi avec ma coll�gue, Mme Anne-Constance ONGHENA et les �lus du groupe U.M.P.P.A., nous �mettons le v?u que la Ville de Paris d�finisse, � tr�s bref d�lai, apr�s concertation avec les usagers et les habitants, un vrai plan de r�organisation et de requalification de la piscine Mathis clairement dot� des moyens budg�taires, humains, techniques qui conviennent et qu'elle fasse proc�der � un audit de la piscine en s'engageant � le rendre public afin de d�terminer si, dans l'attente du plan susvis�, celle-ci peut continuer d'�tre fr�quent�e sans risque, sous l'angle de normes d'hygi�ne, d'accessibilit� et de s�curit� applicables � un �quipement de cette nature.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Jean VUILLERMOZ pour la r�ponse.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - �coutez, Monsieur GIANNESINI, je per�ois un petit caract�re pol�mique, un peu politicien, un peu �lectoraliste dans votre v?u. La piscine Mathis, nous en avons d�j� parl�, vous venez de le dire au Conseil de Paris, et je vous avais d�j� r�pondu.

En deux mots, il est vrai qu'� l'image du patrimoine aquatique parisien, d'une moyenne d'�ge de 48 ans, je le rappelle, la piscine Mathis subit les effets du temps. Je vous rappelle qu'elle a �t� livr�e en 1980. Donc des am�liorations sont souhaitables pour garantir la p�rennit� de l'�quipement. Mais il faut le dire, depuis 2001, plus de 10 millions d'euros par an sont consacr�s � la maintenance et � la r�novation des piscines en g�n�ral, un investissement qui tranche avec le d�sint�r�t qui caract�risait l'ancienne majorit� municipale avant 2001 sur la modernisation des �quipements sportifs.

Concernant particuli�rement la piscine Mathis, la Ville a d�j� proc�d� � un certain nombre d'interventions�: la r�novation des vestiaires en 2007, le renforcement de la ventilation et la r�fection des plafonds en 2011, la r�novation des canalisations en 2012.

Vous avez cit� l'�clairage, il y a effectivement eu un probl�me de panne intermittente sur les rampes d'�clairage du bassin. A chaque fois une entreprise d'�lectricit� a �t� missionn�e pour y rem�dier et la r�alisation de ces d�pannages a n�cessit� � chaque fois des fermetures pour assurer tant la s�curit� des intervenants que celle des usagers.

Vous citez les vitres, c'est vrai qu'elles sont souvent d�grad�es. En effet, la piscine est souvent la cible de tirs d'objets divers depuis la rue et les b�timents avoisinants, et il est proc�d� � leur remplacement r�guli�rement. Pour l'effectuer, il faut �chafauder, compte tenu de la hauteur des baies, les op�rations sont donc regroup�es pour �viter de multiples fermetures. Vous devez normalement savoir que ce que vous demandez dans votre v?u - pourquoi vous devez le savoir�? Parce que je l'ai d�j� dit�- c'est-�-dire que vous demandez un audit technique et donc la mise au point d'un plan de requalification de la piscine, c'est actuellement en cours de r�alisation. Il est en cours de r�alisation non seulement dans la piscine Mathis, mais dans les 38 piscines municipales. Ce diagnostic sera assorti de propositions de travaux chiffr�es et prioris�es. Je m'�tonne �videmment que vous portiez devant le Conseil de Paris un v?u qui est sans objet puisqu'il est d�j� pris en compte. Mais surtout, et je me permets de rajouter cela, je m'insurge contre vos insinuations dans le v?u sur le respect des normes d'hygi�ne et de s�curit�. Je ne peux pas vous laisser mettre en doute un quelconque laxisme de la Ville � ce sujet. La Direction de la jeunesse et des sports, avec l'Agence r�gionale de sant�, suit scrupuleusement des protocoles quotidiens pour veiller au respect des normes d'hygi�ne et de s�curit�. Et � chaque fois qu?un risque est r�v�l�, la Ville proc�de � la fermeture de la piscine. Donc, des fermetures inopin�es, certes, mais que vous nous reprochez par ailleurs et il y a l� un certain paradoxe dans le choix de vos critiques. Enfin, je vous rappelle que le 13 juin dernier, j'ai convi� l'ensemble des �lus de la 7e Commission pour une visite technique de la piscine Armand Massard. Tout ceci pour montrer la complexit� des piscines et la mani�re dont les agents des piscines proc�dent au contr�le des normes d'hygi�ne et de s�curit�, et je d�plore qu'� cette occasion le groupe U.M.P. n'ait pas �t� repr�sent�.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie. Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e.

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