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2013 DVD 170 - Convention de financement des travaux relatifs à la dépose des cabines téléphoniques à Paris avec Orange.


M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 170 relatif aux travaux de d�pose des cabines t�l�phoniques � Paris avec Orange. La parole est � M. Sylvain GAREL, pour 5 minutes.

M. Sylvain GAREL. - Je ne vais pas utiliser 5 minutes, je vais essayer d'�tre rapide comme un coup de fil�!

Simplement, nous sommes un peu inquiets de cette d�cision qui n'est pas une d�cision strictement parisienne. Nous savons qu?Orange trouve que le co�t d'entretien de ses cabines t�l�phoniques est devenu trop important, puisque, bien s�r, le nombre d'utilisateurs a beaucoup baiss� ces derni�res ann�es. Elle propose pour Paris, comme elle le propose d'ailleurs pour toutes les villes et villages de France, de r�duire ou de supprimer totalement le nombre de ces cabines.

Je dois dire que, l�, ce projet de d�lib�ration est un peu hypocrite parce que conserver deux cabines t�l�phoniques par arrondissement, surtout dans des grands arrondissements, genre 18e ou 16e d?ailleurs, c'est compl�tement ridicule. Cela veut dire que quelqu'un, s'il veut pouvoir t�l�phoner sans passer par un t�l�phone portable, va �tre oblig� de marcher pendant des dizaines de minutes avant de trouver la cabine t�l�phonique et encore faudra-t-il savoir o� elle est. Donc, nous ne sommes pas favorables � ce projet de d�lib�ration, d'autant plus qu?on a toujours dit, nous, qu'il fallait laisser les gens qui ne souhaitaient pas, pour des raisons sanitaire, utiliser des portables, pouvoir utiliser d'autres moyens de communiquer et que, l�, cela pousse les gens � ne pas pouvoir communiquer s'ils n?ont pas de portable. Derni�re chose�: on sait tr�s bien qu'il va y avoir des cabines nouvelle g�n�ration qui sont test�es par Orange qui sont effectivement beaucoup plus belles et beaucoup plus fonctionnelles, et surtout qui permettent d'aller sur Internet, mais ces cabines fonctionnent avec des cartes de cr�dit. Le probl�me, c?est que les gens qui n'ont pas de portable sont souvent les m�mes qui n'ont pas de carte de cr�dit parce que ce sont souvent des gens qui sont un peu marginalis�s ou pauvres, et qui n'ont ni les moyens d'avoir une carte de cr�dit, ni d?avoir un portable et qui, donc, ne vont pas pouvoir utiliser ces cabines de nouvelle g�n�ration. Donc, nous sommes oppos�s � ce projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GAREL. Pour r�pondre, la parole est � M. Julien BARGETON.

M. Julien BARGETON, adjoint. - Ce projet de d�lib�ration, en fait, ne fait qu?autoriser les recettes pour la Ville de Paris, li�es � l'op�ration de d�pose qui est effectivement men�e par Orange. Il resterait environ deux emplacements par arrondissement, comme vous l'avez dit. C'est l'obligation de service � l'usager qui a �t� issue des pr�conisations de l?A.R.C.E.P., donc ni de la Ville, ni d'Orange d'ailleurs en direct, mais ce sont les pr�conisations qui sont pos�es par l?A.R.C.E.P. Le choix des cabines d�pos�es se fait en concertation, je tiens � vous le pr�ciser, avec la mairie d'arrondissement, les services techniques de la Ville et Orange. Effectivement, cette d�pose a d�but�. Le bilan des emplacements supprim�s est de 700 � la mi-octobre et il restera � peu pr�s 1.700 cabines � d�poser. Je comprends votre position, mais je voudrais juste vous pr�ciser quand m�me que l?usage est en chute libre, puisque la baisse sur les derni�res ann�es est quand m�me de 91�% de l?usage des cabines t�l�phoniques et qu?Orange pr�voit encore une r�duction, sur les 10�% qui restent, de 90�% dans les trois ann�es � venir, c'est-�-dire que l'usage des cabines t�l�phoniques aura �t� divis� par 100 en � peu pr�s une dizaine d?ann�es.

Je crois que c'est la cons�quence logique de cette situation et nous ne faisons, par ce projet de d�lib�ration, que tout simplement prendre en compte les recettes qui incombent � la Ville dans ces op�rations.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Bien. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 170. Qui est pour�? Contre�?... Il faut compter, je suis d?accord. On reprend�: Qui est pour�? 13 voix pour. Contre�? 10 voix contre. Absentions�? M. GAREL s'abstient. Donc, cela passe. Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DVD 170).

M. Patrick TR�M�GE. - Je crois r�ver�!

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Chacun est libre de voter comme il l?entend, non�? C?est un projet de d�lib�ration et il s'abstient sur le projet de d�lib�ration.

Novembre 2013
Débat
Conseil municipal
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