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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons maintenant examiner le v?u r�f�renc� n� 12 dans le fascicule, d�pos� par le groupe socialiste et radical de gauche concernant la mise en place d?un dispositif de pr�t-location de v�los sur la voirie parisienne.

La parole est � M. DARGENT.

M. Claude DARGENT. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, dans le cadre de la politique d?encouragement au mode de d�placements qui permettent de faire diminuer la part de l?automobile dans Paris et qui a d�j� obtenu des r�sultats tangibles - on les �voquait tout � l?heure - un des modes de d�placement doit pouvoir jouer un r�le important, c?est le v�lo.

Or, on sait que s?il y a eu des progr�s notables depuis deux ans en particulier dans l?utilisation du v�lo, on part de bas et que donc la part modale de ce mode de d�placement est encore faible dans la Capitale. Une des raisons en est que les immeubles anciens n?offrent pas ou peu de possibilit� pour garer ce type de mode de d�placement. Et ce n?est pas toujours simple, on le sait, d?en am�nager dans ces immeubles anciens.

Alors pour palier ce probl�me un certain nombre de villes ont mis en place un dispositif de pr�t et location de v�lo. Les modalit�s peuvent varier, mais c?est toujours quelque chose de ce type-ci que l?on trouve dans des villes aussi vari�es que La Rochelle, qui a �t� pionni�re en la mati�re, que Rennes, Nantes et plus r�cemment Lyon, la presse s?en est fait l?�cho.

Initialement la Municipalit� parisienne avait mis� sur les Maisons roue libre pour remplir cette fonction de mise � disposition de v�los. Les Maisons roue libre, on le sait, sont anim�es par la R.A.T.P. Mais le rythme de d�veloppement de ces Maisons roue libre s?av�re lent. D?o� la proposition que je formule dans ce v?u avec l?ensemble des membres du groupe socialiste et radical de gauche de mettre en place � Paris un dispositif sur voirie, s?inspirant donc de la r�ussite des dispositifs analogues que j?ai cit�s tout � l?heure qui serait une preuve suppl�mentaire du pragmatisme de notre Municipalit� qui consiste � se saisir des bonnes id�es, d?o� qu?elles viennent, en l?occurrence, faut-il le rappeler, ce sont souvent des municipalit�s de gauche.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Monsieur le Maire, je voudrais remercier Claude DARGENT de me donner l?occasion de confirmer, ici, dans notre h�micycle, que la Municipalit� travaille en effet � la mise en place, � l?adaptation � Paris, du dispositif qui fonctionne si bien � Lyon. Il a rappel� que nous nous �tions engag�s sur une autre voie qui �tait celle des Maisons roue libre avec la R.A.T.P. et nous nous sommes heurt�s � des difficult�s, notamment en mati�re de foncier pour trouver des locaux de taille suffisante � vocation commerciale qui nous permettent de mettre en place ce dispositif.

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Parall�lement, Lyon s?�tait lanc� sur une autre op�ration : l?op�ration ?V�lov?, qui conna�t un succ�s tr�s important � Lyon, qui est pour nous un exemple vraiment int�ressant � suivre. Nous proposerons prochainement au Conseil de Paris de d�lib�rer sur les proc�dures pour la mise en place dans tel service � Paris, de fa�on � ce qu?un certain nombre de premiers sites puissent �tre mis en place pendant l?ann�e 2007, afin que ce service puisse �tre lanc� le plus rapidement possible.

Je donnerai donc �videmment un avis extr�mement favorable � ce v?u. Simplement, je proposerais � l?auteur de bien vouloir modifier la derni�re phrase, la phrase du v?u d�cisionnel : plut�t qu?un dispositif de pr�t-location de v�los, je pr�f�rerais un dispositif de v�los en libre service, puisque cela correspond de fa�on plus claire au type de dispositif sur lequel nous sommes en train de travailler.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. L?amendement est donc accept�.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u amend�e, d�pos�e par le groupe socialiste et radical de gauche.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

��������� La proposition de v?u amend�e est adopt�e. (2005, V. 364).

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