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Vœu déposé par M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement républicain et citoyen relatif à l’entretien des Centres d’action sociale.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 23 dans le fascicule, d�pos� par le groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, relatif � la demande de moyens budg�taires suppl�mentaires pour les Centres d?action sociale. Ce v?u ne se rattache � aucun projet de d�lib�ration.

Monsieur SARRE, vous avez la parole.

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Merci, Madame la Maire.

Chaque ann�e, avec Mme CAPELLE, nous faisons le tour des r�sidences dans le 11e arrondissement. Les propri�taires sont des soci�t�s H.L.M. ou bien des soci�t�s d?�conomie mixte ou bien encore le Centre d?action sociale.

Depuis la temp�te de 1999, les propri�taires ont fait un �norme effort d?entretien des b�timents. En ce qui concerne le Centre d?action sociale, je parle �videmment pour le 11e arrondissement, il reste � entreprendre des efforts financiers si l?on veut que ces r�sidences soient entretenues et se trouvent dans un �tat satisfaisant.

Je ne prendrai qu?un exemple, celui de la rue de la Pr�sentation o� nous �tions la semaine derni�re. Vous voyez peut-�tre mal o� cela se situe. La r�sidence est situ�e � un carrefour entre la rue de la Pr�sentation et le Faubourg du Temple o� il y a une activit� intense, jour et nuit. Le bruit dans la r�sidence elle-m�me est proprement insupportable, le jour comme la nuit.

Les responsables et les personnes qui vivent l� ont demand� l?installation de doubles vitrages. C?est une demande tout � fait l�gitime ou alors il faut changer de r�sidence si l?on veut �tre � peu pr�s tranquille. Nous demandons qu?il y ait donc un effort de la Ville sur son b�ti dans les r�sidences car les propri�taires ne sont pas seulement des S.E.M. telles que les ?Logements fran�ais? ou l??O.P.A.C.?. Il y a aussi le C.A.S. et celui-ci doit faire un effort en commen�ant par les r�sidences o� la vie est difficile pour les r�sidents.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur SARRE.

La parole est � Mme HOFFMAN-RISPAL.

Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL, adjointe. - Merci, Madame la Maire.

Monsieur SARRE, les questions que vous posez sont r�elles. Vous vous attachez, je vous en remercie, � ce que les publics accueillis en r�sidence du Centre d?action sociale b�n�ficient de services de qualit� et que les a�n�s puissent �tre h�berg�s dans les meilleures conditions possibles.

C?est pr�cis�ment l?orientation que nous avons prise depuis 2001 mais nos actions ont du se d�cliner en fonction des urgences dues � l?�tat d�plorable du b�ti dont nous avons h�rit�. Aucun travaux n?a �t� fait pendant des ann�es.

Sans �tre trop pol�mique, je voudrai rappeler que l?absence de politique volontariste � l?�gard du logement, dont on a beaucoup parl� hier, a �t� �galement, vis-�-vis de nos a�n�s, un drame.

J?entendais hier M. POZZO di BORGO critiquer le fait que nous ne construisions qu?une r�sidence. Il parlait de la r�sidence Erold. Or, il y en a 4 autres de pr�vues. Certes, il faut compter 7 ans pour sortir cette r�sidence mais nous y travaillons et quand j?entends qu?il faut construire des r�sidences, j?aimerai rappeler que pendant 25 ans aucun travaux n?a �t� fait : nous comptions seulement en 2001 18 % de douches dans les E.H.P.A.D. et les normes de s�curit� n?�taient pas respect�es.

Notre urgence a donc �t� les E.H.PA.D. qui accueillent les pensionnaires les plus �g�s, qu?il faut visiter et qui en avaient besoin. Des efforts budg�taires sans pr�c�dent sont consentis par cette Ville pour toutes les r�nover, les unes apr�s les autres. Nous avons ce matin un projet de d�lib�ration portant l?ensemble de ces travaux � 18 millions d?euros.

Les r�sidences services, nous nous en occupons aussi. Monsieur le Maire, vous avez re�u le C.A.S. hier sur le projet d?Omer Talon qui est �galement tr�s urgent. Nous travaillons �galement, suite � votre demande, pour permettre des coups de peinture, des coups de rafra�chissement dans les studios. Nous travaillons actuellement pour essayer de voir comment am�liorer la qualit� de vie des r�sidents tr�s �g�s qui sont d�j� dans ces r�sidences depuis dix ans, quinze ans, vingt ans.

Nous allons vous faire des propositions cette ann�e et, concernant la r�sidence ?Pr�sentation?, nous allons examiner l?�tat de chaque studio tr�s attentivement et �tudier avec plus de pr�cision l?opportunit� de la mise en place de doubles vitrages. Je connais aussi bien que vous ce carrefour de la rue du Temple et je pense que vous avez raison.

Je vous demanderai simplement de retirer votre v?u aujourd?hui sachant qu?il nous faut deux, trois jours ou quelques jours de plus, pour pouvoir examiner toutes les implications budg�taires de ce dossier.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Monsieur SARRE, retirez-vous ce v?u ?

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Je vais utiliser une formule peu banale, je suspends le v?u, c?est-�-dire que, dans l?hypoth�se o� rien ne viendrait, m�me si l?horizon s?annonce prometteur, je relancerai l?adjointe comp�tente.

Je vous remercie, Madame.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci � vous, Monsieur SARRE.

��������� Je ne mets donc pas aux voix ce v?u n� 23 suspendu, c?est une nouvelle cat�gorie.

Octobre 2005
Débat
Conseil municipal
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