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Vœu déposé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif à l'apposition d'une plaque commémorative à Elsa Triolet et Louis Aragon.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen des v?ux non rattach�s. Le v?u n��64 est relatif � l?apposition d?une plaque comm�morative � Elsa Triolet et Louis Aragon. La parole est � Mme Aline ARROUZE.

Mme Aline ARROUZE. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vais rappeler la d�dicace de Louis Aragon dans le roman "Les cloches de B�le" �crit rue Campagne-Premi�re dans le 14e�: "A Elsa, sans qui je me serais tu."

C'est dire l'importance du couple Elsa et Louis qui ont particip� � l'extraordinaire foisonnement du Montparnasse de l'entre-deux-guerres. Le couple est embl�matique des artistes exil�s du monde entier qui se retrouvent dans ce lieu magique. C?est rue Campagne-Premi�re qui abrita de nombreux artistes, Eric Satie, Ma�akovski, Man Ray et d'autres. C'est dans ce lieu o� v�cut ce couple. C'est pourquoi, sur proposition du groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche, le Conseil de Paris d�cide l?apposition d?une plaque comm�morative rendant hommage � Elsa Triolet et Louis Aragon au 5, rue Campagne-Premi�re, enfin r�unis. Merci.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - M. Bruno JULLIARD a la parole.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Tr�s bri�vement, pour remercier le groupe Communiste et particuli�rement Aline ARROUZE pour cette initiative, car il convient, en effet, de saluer la m�moire d?Elsa Triolet, grande femme de lettres et r�sistante fran�aise, certes d'origine russe. Paris peut tout � fait s'enorgueillir d?avoir accueilli cette artiste engag�e et talentueuse, plus particuli�rement d?ailleurs le quartier de Montparnasse qui a une histoire culturelle si riche. Rappelons que la m�moire d?Elsa Triolet est d�j� vivante � Paris puisqu'un coll�ge du 13e arrondissement porte aujourd'hui son nom, mais un hommage commun au couple est tout � fait indiqu�, tant leurs destins furent li�s, tant d'un point de vue artistique que d'engagement. Donc, c'est un avis �videmment tr�s favorable sur ce v?u.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Christophe GIRARD approuve. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��64. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s?abstient�? Le v?u est donc adopt�. Je vois que, maintenant, cela fait l?unanimit�. C?est bien�! (2013, V. 245). V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif � l'association du mus�e du Montparnasse.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��65 est relatif � l'association du mus�e du Montparnasse, et je donne tout de suite la parole � Mme Ghisl�ne FONLLADOSA.

Mme Ghisl�ne FONLLADOSA. - Merci, Monsieur le Maire. Lors du Conseil de Paris de juillet dernier, M. JULLIARD, r�pondant � une demande de Mme MAC� de L�PINAY, indiquait qu'� la rentr�e de septembre, il �changerait avec la mairie du 15e sur l'avenir du mus�e du Montparnasse. Je rappelle qu'au printemps, la Ville a annonc� � l'association gestionnaire du mus�e du Montparnasse sa d�cision de ne pas lui renouveler � son �ch�ance sa convention d?occupation du domaine public. La Ville annon�ait en m�me temps, d'ailleurs, sa d�cision de lancer d�s novembre 2013, et cela approche, un appel � projets pour ouvrir de nouvelles perspectives au mus�e. Une rencontre avec M. JULLIARD a bien eu lieu le 18 septembre, et je l'en remercie, mais dans sa lettre du 2 octobre au maire du 15e, Mme la directrice de la DAC ne reprend que tr�s partiellement les conclusions de cette r�union et je le regrette. C'est pourquoi nous demandons au Maire de Paris�: - que le Comit� d'appel � projets associe effectivement la mairie du 15e et, s'il le souhaite, l'association ou des membres de l'association du mus�e du Montparnasse et les occupants de l'all�e, ainsi qu?au jury�; - que l'appel � projets stipule explicitement que les candidats pr�senteront un volet ambitieux, valorisant la m�moire de Montparnasse, haut lieu parisien des mouvements artistiques de la premi�re moiti� du XXe si�cle. Enfin, on souhaite qu'un accord, une sorte d'apaisement, soit trouv� avec l'association sortante, qui a cr�� ce lieu et l?a fait vivre depuis 1998, afin, notamment, par exemple, de prot�ger ces collections. Merci.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Monsieur le Maire, ch�re Madame, cela ne me d�range absolument pas de r�p�ter ce que j'ai d�j� eu l'occasion de vous dire en rendez-vous et ce que j'ai eu l'occasion de r�affirmer en 9e commission il y a quelques jours, mais il n'y a absolument aucun changement dans la position de la Ville, � savoir qu'�videmment, dans le contenu de l'appel � projets, nous ferons bien mention du respect de l'�tat d'esprit du lieu depuis le d�but du XXe si�cle, qui est un lieu de m�moire de la vie artistique du Montparnasse. Bien �videmment, nous associerons la mairie du 15e sur le choix du vainqueur de l'appel � projets, chose que j'ai d�j� eu l'occasion de vous dire personnellement. J'avais cru comprendre que notre entretien s'�tait bien d�roul�, que nous �tions d'accord sur l'essentiel. Je lis dans votre v?u que c'est toujours le cas, je m'en r�jouis, donc je ne peux qu'�mettre un avis favorable sur ce v?u, m�me si le deuxi�me consid�rant est erron�, � savoir qu'il n'y a pas de vive tension entre la mairie centrale et l'association, mais nous constatons des vives tensions au sein m�me de l'association, puisque vous qui connaissez comme moi particuli�rement bien ce dossier, si nous en sommes arriv�s � cette situation, c?est parce qu?il y a une crise de gestion au sein m�me de l?association, et non pas dans les relations entre la mairie centrale et l'association. Le reste, il ne s'agit que de r�affirmer ce que j'ai d�j� dit et cela ne me pose aucun probl�me.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Acceptez-vous l'amendement�?

Mme Ghisl�ne FONLLADOSA. - Oui.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets donc aux voix, � main lev�e, ce v?u n��65 ainsi amend� avec un avis favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s?abstient�? Le v?u amend� est adopt�. (2013, V. 246). V?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. relatif � l'am�nagement du square Alexandre et Ren� Parodi (16e).

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n��105 relatif � l?am�nagement du square Alexandre et Ren� Parodi dans le 16e arrondissement. La parole est � Mme Laurence DOUVIN pour une minute maximum.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Cela fait deux ans maintenant qu?en lien avec l'administration, la mairie du 16e a pr�par� des projets importants pour le square Parodi, pr�s de la porte Maillot.

Cela a �t� une certaine surprise de d�couvrir au dernier Conseil de Paris qu'il �tait pr�vu l'instauration du cirque Roman�s dans ce m�me endroit. Il y a donc eu organisation d'une r�union de concertation des riverains au mois de septembre dernier, le 20 septembre, et cette r�union de concertation a montr� que l'installation d'un cirque � cet endroit recueillait une opposition de la population, comme cela avait d?ailleurs �t� le cas dans le pass� sous la mandature de Pierre-Christian Taittinger. Cette r�union montrait �galement l'attachement et l'int�r�t de la population � la poursuite du projet qui avait �t� pr�par� par la mairie du 16e. Il y a d'ailleurs eu un vote du Conseil du 16e arrondissement le 30 septembre dernier, en faveur de ce projet. Le v?u demande qu'il soit renonc� � l'installation du cirque Roman�s � cet endroit, qu'une concertation soit lanc�e afin d'identifier, y compris avec les autres arrondissements, d'autres lieux pouvant potentiellement accueillir ce cirque et que, compte tenu de la forte attente des riverains, il soit poursuivi le projet comprenant la requalification paysag�re du square, l'am�nagement d'un parcours d'agr�s, l'implantation d'un jardin potager et la cr�ation �ventuelle d'une halte-garderie. Voici donc l?objet de ce v?u. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Nous avions eu un v?u � peu pr�s identique, Monsieur le Maire, lors du dernier Conseil de Paris, avec d'ailleurs, dans ses consid�rants et dans les �l�ments de langage et d'explication, la m�me mauvaise foi et parfois m�me, d'ailleurs, la m�me outrance.

Je reconnais qu'elle est moins importante que lorsque des �lus de droite du 16e participent � des r�unions publiques dans le 16e arrondissement o�, l�, ils se l�chent sans grande limite. Je n'ai pas le temps de vous en donner quelques extraits, mais, croyez-moi, cela vaut le coup.

Le cirque Roman�s est le dernier cirque tzigane d'Europe, il est install� � Paris depuis 1994. La qualit� artistique et culturelle des spectacles est d'ailleurs tr�s largement reconnue � Paris, en France, mais �galement � l'�chelle internationale.

Il est �galement install� boulevard de Reims dans le 17e arrondissement et ils doivent quitter cette parcelle en raison du d�marrage prochain du chantier du Consistoire. Ils devaient quitter le site en mai dernier, mais ils se sont vu prolonger leur convention d'occupation jusqu'� la mi-octobre.

Il n'y a aucun doute sur la volont� de la Mairie de Paris de permettre le relogement du cirque Roman�s � Paris et les services ont ainsi �tudi� la piste du square Parodi qui est une solution tr�s positive qui a �t� trouv�e.

Cet espace est d'ailleurs d?autant plus pertinent que les architectes qui ont travaill� sur les am�nagements pr�c�dents du square avaient sanctuaris� un espace d�di� � la culture�; la pr�sence du cirque Roman�s est ainsi tout � fait appropri�. J'insiste sur l'importante concertation qui a eu lieu puisque, lors du pr�c�dent Conseil de Paris, je me suis engag� � organiser cette concertation avec les habitants du 16e, apr�s que les services eurent travaill� � un projet de r�am�nagement du square, apr�s d'ailleurs les exigences de la mairie du 16e arrondissement. Cette concertation a eu lieu le 23 septembre dernier avec une salle et une assembl�e pleines, d'ailleurs, et, alors qu?il �tait question de l'am�nagement global du square, le maire du 16e, M. Claude GOASGUEN, a concentr� ses efforts et sa gouaille � critiquer le cirque Roman�s et exclusivement le cirque Roman�s. "Critiquer" n?est d?ailleurs peut-�tre pas le bon mot, "insulter" me para�t plus appropri�, allant jusqu'� �voquer des amalgames assez naus�abonds. Le Maire lui-m�me a d?ailleurs reconnu en fin de r�union que plusieurs d�rapages oraux avaient eu lieu dans l'assembl�e, m�me si je dois bien dire qu'il en �tait parfois un peu � l'origine, lorsque par exemple M. GOASGUEN a d�clar�: "Alors, on avait eu les gens du voyage, maintenant on a le cirque Roman�s. Je dois dire que je commence un peu � en avoir assez, � la fois de devoir me taper les gens du voyage, puisque maintenant je me les attrape au bois de Boulogne sans concertation des mairies d?arrondissement". Je pourrais vous en lire quelques autres extraits qui sont parfois m�me pires que celui-l�. Toujours est-il que cela n'entache en rien notre volont� de garantir le relogement du cirque Roman�s et que le square Parodi est particuli�rement bien appropri� pour pouvoir les recevoir. Je r�affirme donc nos engagements en faveur du cirque Roman�s qui a notre plein soutien.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Madame FOURNIER, pour une explication de vote du groupe E.E.L.V.A.

Mme Danielle FOURNIER. - Je m'associe vraiment pleinement aux propos que vient de tenir Bruno JULLIARD parce que, que l'on puisse lire ici "que le Maire de Paris renonce � l?installation du cirque Roman�s", je trouve que, d�j�, le scandale est l�. M�me sans citer les propos insultants, le scandale est l�. Je rappelle que, s'il fallait lui donner une carte de visite, celui qui s'occupe du cirque Roman�s a publi� chez Gallimard, ce n'est quand m�me pas n'importe quoi, cela devrait lui permettre d'�tre consid�r� comme tous les cirques et tous les artistes. Je suis ahurie de voir ce v?u arriver jusqu'ici.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Christophe GIRARD�?

M. Christophe GIRARD, maire du 4e arrondissement. - Je voulais dire un mot, parce que Bruno JULLIARD m?a rapport� la mani�re dont s'�tait pass�e la r�union de concertation. Je dois dire que je suis assez boulevers�?

Non, Pierre, on est en 2013.

Alexandre Roman�s qui fut l?ami de Jean Genet, est un grand po�te, et Paris doit �tre fier d'avoir dans sa ville, en son sein des po�tes. Cette famille est une famille de po�tes, d?artistes, fragiles, que nous nous devons de prot�ger, et nous l'avons toujours fait. Lorsque Sonia WIEDER-ATHERTON, une des plus grandes violoncellistes de tous les temps, joue � Paris, joue � Moscou, joue dans le monde entier, et choisit le cirque Roman�s avec Fanny ARDANT pour faire une lecture et jouer de la musique, sont-ce des gens qui ne seraient pas dignes d'�tre dans le 16e arrondissement, dans un endroit de Paris aussi beau�? Je suis vraiment triste de cela.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��105 avec un avis, vous l'aurez compris, d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est repouss�. 2013 DAC 666 - Subventions (60.000 euros) � 16 associations dans le cadre de la dotation Nuit Blanche aux arrondissements.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous terminons cette matin�e et les dossiers de Bruno JULLIARD par l'examen du projet de d�lib�ration DAC 666 portant subventions � 16 associations dans le cadre de Nuit Blanche. La parole est � Mme Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - C'est vrai que c'est � l'initiative de mon groupe politique, qu'il a �t� d�cid� en Conseil, enfin sur proposition reprise par l'ensemble de cette assembl�e au mois de mars, de renforcer le dispositif mis en ?uvre pour les projets associ�s � Nuit Blanche.

Une enveloppe de 60.000 euros a �t� consacr�e exclusivement � ces projets, de mani�re � permettre un soutien � la cr�ation artistique locale.

Afin de mettre en ?uvre ce dispositif, l'ensemble des mairies a �t� inform� de cette nouvelle proc�dure, cette nouvelle opportunit�, et celles qui ont souhait� d�poser et soutenir un projet de leur arrondissement ont pu faire appel � cette dotation pour r�aliser le projet.

Je suis vraiment tr�s contente de voir que douze mairies ont souhait� faire appel � cette dotation Nuit Blanche, ce qui a permis de soutenir ces associations.

Pour nous, c'est l� que r�side une des vraies richesses, multiples mais une des vraies richesses de Nuit Blanche, plut�t que dans les projets d�mesur�s, les projets o� le sens artistique, et je dirais le sens tout court, a tendance parfois � se perdre. Je pense au concert de Stockhausen avec ces quatre h�licopt�res qui ont survol� Paris, dans une d�bauche de bruit, de moyens, et en plus dans l'indiff�rence quasi g�n�rale. Je pense que l'argent a �t� mieux utilis� de ce c�t�-l�. J'appr�cie aussi ce projet de d�lib�ration parce qu'il nous pr�sente justement les seize associations et leurs projets. Je pense que c'est un vrai respect, � la fois des artistes et de ceux qui votent les subventions, les projets de d�lib�ration plus exactement. Que les r�dacteurs en soient aussi remerci�s. Merci.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, adjoint. - Monsieur le Maire, c?est une disposition qui a plut�t bien fonctionn�. Ce n'�tait pas �vident � mettre en place, l'enveloppe de 60.000 euros d�di�e � ces projets, et nous avons beaucoup de mairies d'arrondissement, douze, qui ont r�pondu favorablement � notre proposition. L?enveloppe a donc �t� divis�e par autant d?arrondissements candidats.

Pour des raisons d'organisation � la fois technique, mais aussi budg�taire, ce n'�tait pas toujours �vident, mais nous sommes en effet satisfaits du r�sultat, ce qui a permis que nous ayons de belles propositions, dans un certain nombre d'arrondissements, souvent d'ailleurs en lien avec des acteurs culturels locaux, des artistes qui ont eux-m�mes �taient contact�s par les mairies d'arrondissement.

Je pense que c'est une premi�re initiative qui doit peut-�tre en appeler d'autres dans les ann�es qui viennent, pour pouvoir d'abord r�pondre � des demandes qui sont parfois plus importantes et exigeantes de certains maires d'arrondissements - maire ou mairies d'arrondissement s'entend�- qui aimeraient pouvoir faire plus � leur initiative. D�s lors que nous voulons une Nuit Blanche qui r�pond � une tr�s forte exigence artistique, avec les meilleurs artistes fran�ais et internationaux, mais �galement une Nuit Blanche qui garantit une participation populaire, et donc une Nuit Blanche accessible, il y a besoin d'une proximit� dans l'organisation m�me des �v�nements organis�s, et dans l'appel aux artistes pour cette Nuit Blanche. Je pense que c'est un travail que nous devrons approfondir, et peut-�tre m�me amplifier dans les ann�es � venir.

Je pr�cise en ce qui concerne Stockhausen que la Ville n'a pas d�bours� un euro, c'est un projet de la Monnaie de Paris. Cela dit, nous assumons tout de m�me totalement, d'un point de vue artistique, le choix qui a �t� r�alis�, mais nous n'avons pas pay� pour cette ?uvre-l�.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Et le grand ne s'oppose pas au petit�! Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 666. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est donc adopt�. (2013, DAC 666). Bon app�tit reprise de la s�ance 14 heures 30. Suspension et reprise de la s�ance.

(La s�ance, suspendue � treize heures dix minutes, est reprise � quatorze heures trente minutes, sous la pr�sidence de M. Jean VUILLERMOZ, adjoint).

M.�Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous reprenons nos travaux. 2013 DAC 698 Convention de m�c�nat avec l'Etablissement Public Paris Mus�es, la Fondation du Patrimoine et la Fondation TOTAL pour la restauration de la cour Louis XIV (cour d'honneur) du mus�e Carnavalet (3e). 2013 DAC 721 Convention de m�c�nat liant les Galeries Lafayette � l'�tablissement public Paris Mus�es et � la Ville de Paris pour le Palais Galliera, Mus�e de la Mode de la Ville de Paris.

M.�Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous commen�ons par le projet de d�lib�ration DAC 698. Mme Dani�le POURTAUD va r�pondre et Mme Danielle SIMONNET va intervenir. Je donne la parole � Danielle SIMONNET pour 5 minutes. Je pense que tu vas parler beaucoup de Total.

Mme Danielle SIMONNET. - Oui, et en fait, je vais intervenir sur le DAC 698 et sur le DAC 721 en m�me temps�; je suis inscrite sur les deux mais je ne ferai qu?une seule intervention.

Mes chers coll�gues, nous voterons contre ces projets de d�lib�ration, de fa�on coh�rente, comme je vote, d'ailleurs, personnellement contre tous les projets de d�lib�ration li�s au m�c�nat lors des conseils de l'Etablissement public administratif des mus�es. Nous n'�tions pas favorables � la cr�ation de cet �tablissement pour les m�mes raisons.

Nous voulons une politique culturelle ambitieuse et financ�e par la redistribution des richesses, et non par des entreprises qu'un int�r�t bien compris pousse � faire des ch�ques pour s'acheter une belle r�putation.

On comprend que le m�c�nat culturel soit en plein essor, tant c?est, pour les entreprises, un investissement rentable.

Total, c?est l'entreprise polluante par excellence, r�guli�rement condamn�e pour des faits particuli�rement graves�: condamn�e par la Cour de cassation pour la pollution maritime engendr�e par l'Erika, condamn�e � 200 millions d?euros d?amende pour avoir pollu� le port de Djibouti, condamn�e par la justice am�ricaine en juin 2013 � verser plus de 400 millions de dollars pour mettre fin � des poursuites pour des faits de corruption visant � d�crocher des contrats en Iran. Total, c?est aussi l'entreprise qui utilise la merveilleuse technique du b�n�fice mondial consolid� pour ne payer aucun imp�t en France, alors que son b�n�fice est de plusieurs milliards d'euros par an. Ce qui motive de telles entreprises, ce n'est jamais l'int�r�t g�n�ral, c?est toujours l'espoir d'apposer leur marque � c�t� de celle d'�tablissements culturels prestigieux, qui appartiennent au patrimoine commun de tous les Parisiennes et les Parisiens�; cela ne leur co�te pas grand-chose, car le principal donateur dans le m�c�nat des entreprises, finalement, c'est l'Etat, en r�alit�, qui, depuis la loi Aillagon de 2003, offre aux entreprises une r�duction d'imp�ts de 60�% des sommes engag�es. En somme, c'est l'argent public qui finance les op�rations de communication de ces "g�n�reux" donateurs. Les Galeries Lafayette proposent de faire un don de 26.000 euros pour le palais Galliera. Apr�s la d�duction, cela ne leur co�tera que 10.400 euros, le prix que l'entreprise payera pour avoir son logo sur toute la communication du palais Galliera et de l?�tablissement Paris Mus�es, avec, en suppl�ment, le droit d'inviter ses clients et ses partenaires � une visite privatis�e, suivie d?un petit-d�jeuner. Nous consid�rons que ce n?est pas aux entreprises de faire la politique culturelle. Le d�veloppement du m�c�nat des entreprises est un des marqueurs de l'avanc�e n�olib�rale, c'est un marqueur du d�sengagement des pouvoirs publics dans le domaine culturel. Nous n'avons pas � rendre nos politiques culturelles d�pendantes du bon vouloir des princes de la finance d?aujourd'hui comme autrefois des nobles. Alors, je ne sais si vous connaissez l'histoire de la petite grenouille�; quand on la jette dans une casserole d'eau bouillante, elle se d�bat et elle peut s'�chapper et, finalement, quand on la plonge dans une eau froide qu'on r�chauffe, elle finit par s'endormir et elle en meurt. Eh bien, c?est ce qui nous guette avec le recours au m�c�nat. Au d�but, on peut dire qu?un logo de Total ou des Galeries Lafayette, en bas d'une documentation de nos mus�es, ce n?est pas bien grave�; que le nom de ces m�c�nes figure sur le cartel en-dessous des ?uvres, finalement, est-ce si grave�? Et, finalement, comme ils interviennent sur la r�novation de plusieurs ?uvres, qu'il y ait � poser toute une pancarte avec la publicit� sur ces entreprises � l'int�rieur m�me d'une salle, est-ce si grave�? Et le jour o� on se retrouve avec des expositions privatis�es le temps d'un cocktail priv�, on se dit, une fois de plus, que ce n'est pas bien grave. Quand, enfin, le mus�e est lou� pour une op�ration promotionnelle de lancement d'un produit, il sera trop tard�; jusqu'o� cette logique peut-elle aller�? Aujourd'hui, le P.S. d�tient toutes les clefs du pouvoir�: le Conseil de Paris, le Conseil r�gional, l'Assembl�e nationale, le S�nat, le Gouvernement, la Pr�sidence de la R�publique�; il est temps que l?on pense autrement la politique culturelle�; vous en avez la possibilit�. C'est pour cette raison qu?aujourd'hui, comme hier, nous continuerons de voter contre ce type de projets de d�lib�ration, car vous pouvez financer autrement la culture qu'en encourageant ces logiques lib�rales. Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame POURTAUD, vous avez la parole pour la r�ponse � ces deux projets de d�lib�ration.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Effectivement, Danielle SIMONNET reprend des positions qu'elle expose souvent au sein du Conseil d'administration de l'�tablissement public Paris Mus�es et j'ai not� que ses critiques s'articulent autour de trois sujets�:

- une critique des m�c�nes, avec une critique, en particulier, de la soci�t� Total�;

- une critique en direction du principe du m�c�nat et des avantages financiers qui leur sont consentis au titre de la loi Aillagon, mais des lois pr�c�dentes l'avaient d�j� permis et je crois que ce principe n'est pas remis en cause�;

- enfin, des critiques qui porteraient peut-�tre plut�t sur le m�c�nat pour des expositions et le m�c�nat sur la restauration d'?uvres qui pourrait apporter des confusions pour les visiteurs.

Toutes ces critiques visent � consid�rer que la politique culturelle doit �tre assum�e uniquement sur la base de fonds publics.

Alors, cela ne vous surprendra pas, chers coll�gues, nous avons d�j� eu ce d�bat au sein de l'�tablissement public Paris Mus�es, nous l?avons d�j� eu dans cet h�micycle, je ne partage pas, la majorit� municipale ne partage pas, votre position sur le m�c�nat, et je voudrais attirer votre attention sur le fait que les projets de d�lib�ration sur lesquels vous avez fait porter votre intervention ne portent pas sur du m�c�nat concernant les expositions ni les restaurations d'?uvres, mais bien sur un m�c�nat destin� � permettre la restauration du patrimoine des b�timents, � la fois Carnavalet et Galliera.

Tr�s honn�tement, je crois qu'on ne peut pas consid�rer que la Ville se d�sint�resse du fonctionnement de ses mus�es, lorsque l'on sait que le budget de l'�tablissement Paris Mus�es, que nous aurons l'occasion de voter au Conseil de d�cembre, repr�sente 70 millions d'euros, lorsque l'on sait que le budget consacr� � la restauration du patrimoine des �difices cultuels, depuis 2001, a �t� de presque 150 millions d'euros en deux mandatures, lorsque l'on sait que la restauration du Petit Palais a co�t� � la Ville 9 millions d'euros, la restauration de la tour Saint-Jacques 8 millions d'euros? Voyez-vous, moi, personnellement, je consid�re que quand de grandes entreprises veulent contribuer � cet effort de la collectivit� pour restaurer son patrimoine, elles font un acte citoyen et je pr�f�re les saluer plut�t que les critiquer, tout en �tant bien consciente de la n�cessit� d'encadrer tout ceci de mani�re tr�s claire.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Je crois qu?il y a une demande d?explication de vote. Allez-y, Madame.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire. Je voudrais remercier Mme SIMONNET pour l'exc�s de ses propos. Evidemment, nous y �tions habitu�s, mais, l�, on a �t� particuli�rement g�t�. Je ne sais pas si c'est parce que c'est apr�s la pause d�jeuner, mais je voudrais dire que le probl�me est qu?elle touche � la culture et que, avec des propos comme ceux qu'elle a tenus, elle d�nie la culture pour tous. Pourquoi�? Parce que nous avons besoin de l'apport des fonds du m�c�nat. L'argent public, les fonds publics ne suffisent pas. Nous en avons mille exemples, ce n'est pas la peine que je les d�taille dans une explication de vote. Donc, cette position de Mme SIMONNET est v�ritablement contre la culture et sa diffusion pour tous. Il faut que ce soit dit, nous voterons donc, nous, pour ces deux projets d�lib�ration en remerciant l'ensemble des donateurs.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je ne crois pas que ce soit une question de d�jeuner. Je mets aux voix, � main lev�e, les deux projets de d�lib�ration, en commen�ant par le projet de d�lib�ration DAC 698. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DAC 698). Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 721. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DAC 721). 2013 DAC 517 Subvention (10.000 euros) � l'association Phototh�que des Jeunes Parisiens (2e).

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous allons revenir, si je peux me permettre, au projet de d�lib�ration DAC 517. C'est une subvention � l'association Phototh�que des Jeunes Parisiens. Je donne la parole � M. Pierre SCHAPIRA.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

C'est simplement et tr�s rapidement pour sortir un projet de d�lib�ration de l'anonymat, pour dire que la Phototh�que des Jeunes Parisiens, qui est une association tr�s connue dans le 2e arrondissement, dont l'objet porte sur la m�moire de Paris � travers la collecte de photos et de cartes postales depuis la Commune, concerne finalement maintenant tous les arrondissements. Cette association a publi� des ouvrages par arrondissement, avec de tr�s beaux tirages et un certain nombre de maires d'arrondissement les ont.

Cet automne, une exposition sera pr�sent�e au Centre Cerise, un centre socioculturel du 2e arrondissement, tr�s c�l�bre puisqu?il a re�u la visite de la Reine d'Angleterre, qui est tr�s actif par ailleurs et qui sera sur les photographies que Martha CAROLL, � l'�poque jeune am�ricaine qui vivait � Paris, avait prises des Halles au moment de leur transfert � Rungis. A l'heure o� un certain nombre de quartiers de Paris connaissent � juste titre des chantiers de r�novation, voire de r�habilitation, je trouve que le travail de m�moire et de valorisation du patrimoine de Paris que fait notamment cette association est important et qu'il convient de la soutenir. Ce travail r�alis� par la Phototh�que des Jeunes Parisiens, travail de qualit�, contribue � l'affirmation de l'identit� de Paris faisant le lien entre le pass�, le pr�sent et l'avenir. Je vous remercie de la soutenir.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Madame Dani�le POURTAUD, vous avez la parole.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voudrais remercier Pierre SCHAPIRA, effectivement nous votons beaucoup de projets de d�lib�ration sans que, forc�ment, le Conseil ait son attention attir�e dessus et je crois vraiment que c'�tait effectivement n�cessaire de mettre en valeur le travail de la Phototh�que des Jeunes Parisiens, que le Conseil de Paris soutient r�guli�rement depuis de nombreuses ann�es. Cette Phototh�que, comme l'a rappel� Pierre SCHAPIRA, collecte depuis plus de 10 ans des milliers de documents iconographiques portant sur Paris, mais aussi sur ses habitants et sur ses �v�nements historiques et populaires. Comme il l'a tr�s bien dit, elle participe � la construction de notre m�moire et de notre histoire collective. Elle organise effectivement des expositions que beaucoup de nos arrondissements ont eu le bonheur d'accueillir. Je crois que, par ailleurs, on peut aussi souligner qu'elle s'investit r�guli�rement dans l'accompagnement des jeunes en difficult� � travers des ateliers de qualit�, donc c'est �galement avec beaucoup de plaisir et de reconnaissance vis-�-vis de la Phototh�que que je vous propose, comme l'a fait Pierre SCHAPIRA, de voter ce projet de d�lib�ration.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 517. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�, merci. (2013, DAC 517). V?u d�pos� par le groupe EELVA relatif au site des Archives nationales.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le v?u non rattach� n��66 relatif au site des Archives nationales et je donne la parole � Mme Danielle FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Alors, deux mots de ce qui s'est pass� sur le site des Archives au cours des derni�res ann�es. Lors du pr�c�dent quinquennat, Nicolas SARKOZY, en septembre 2010, avait lanc� comme cela, sorti de nulle part, le projet d'installation de Maison de l'Histoire de France sur une partie du site des Archives, ce qui avait mobilis� � la fois le personnel qui a fait une tr�s longue gr�ve, qui a occup� les locaux et une mobilisation des historiens dans leur immense majorit�. Par chance, en ao�t 2012, juste apr�s sa nomination, la nouvelle Ministre de la Culture a d�cid� d'abandonner ce projet. Jusque-l�, nous �tions satisfaits, nous avions port� plusieurs fois des v?ux pour d�fendre cette option-l� et il se trouve que, depuis, au dernier printemps justement, la Ministre a d�cid� de relancer ou de lancer une r�flexion par le biais de deux missions�: une relative aux besoins des Archives, l'autre sur des �tudes d'implantation de l'Institut national du Patrimoine. Bref, la question ne semble pas close, c'est pourquoi je vous propose ce v?u que le Conseil de Paris r�it�re son attachement au site parisien des Archives nationales et exprime � la Ministre de la Culture son souhait que le sort du quadrilat�re des Archives fasse l'objet d'une large concertation avec son personnel ainsi qu?avec les �lus parisiens. C'est, presque � l'identique, le v?u que nous avions tous vot� lorsque je l'avais pr�sent� et qu'il s'adressait au pr�c�dent Ministre de la Culture, donc je pense que nous allons pouvoir le voter, je l'esp�re en tout cas.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, je donne la parole � Mme Danielle FOURNIER. A Dani�le POURTAUD, excusez-moi.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe. - C'est effectivement un dialogue de Dani�le�!

Merci, Monsieur le Maire.

Comme l'a rappel� Danielle FOURNIER � l'instant, le Conseil de Paris a en effet - et souvent � l'initiative du groupe E.E.L.V.A. - eu l'occasion d'exprimer son attachement au site parisien des Archives nationales et sa volont� que son devenir soit l'objet d'une concertation avec son personnel et les �lus parisiens.

Cela avait �t� notamment le cas lors de la d�cision de l'ancien Pr�sident de la R�publique d'y implanter son ex-futur projet de Maison de l'Histoire de France.

Je tiens donc � mon tour � saluer l'abandon par l'actuel Gouvernement du projet de Maison de l'Histoire de France. Je voudrais aussi saluer et rappeler l'ouverture au public du jardin du quadrilat�re que le maire du 3e arrondissement avait ardemment souhait�e. Je crois qu'aujourd'hui cela permet de reconsid�rer plus sereinement le devenir du quadrilat�re des Archives pour lequel, vous l'avez rappel�, ch�re coll�gue, la Ministre a lanc� deux �tudes. Je ne vois donc aucune objection � ce que le Conseil de Paris r�it�re notre attachement � la concertation sur l'avenir du site avec les personnels et les �lus parisiens. Je donne un avis favorable au v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��66 avec un avis favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt�. (2013, 247). 2013 DGRI 79 Subvention (75.000 euros) et convention avec l'association Action Contre la Faim (14e) pour un programme d'aide d'urgence aux r�fugi�s syriens.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Sur le projet de d�lib�ration DGRI 79, la parole est � M. KLUGMAN, mais il n'est pas l�.

Il s?agit de la subvention de 75.000 euros et convention avec l'association Action contre la Faim dans le 14e arrondissement pour un programme d'aide d'urgence aux r�fugi�s syriens. Je mets quand m�me aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2013, DGRI 79).

Octobre 2013
Débat
Conseil municipal
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