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2005, DDEE 151 - Adhésion de la Ville de Paris au Groupement d’intérêt public “Maison de l’Emploi de Paris”.


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DDEE 151 relatif � l?adh�sion de la Ville de Paris au Groupement d?int�r�t public ?Maison de l?Emploi de Paris?.

Madame MARTINET vous avez la parole.

Mme Marie-Pierre MARTINET. - Je regrette de ne pas m?�tre inscrite au Conseil g�n�ral, o� nous avons eu ce d�bat hier. Je trouve dommage aujourd?hui de me retrouver l�, sachant que M. SAUTTER ne pouvant �tre pr�sent en s�ance, c?est M. DAGNAUD qui va entendre mes propos. Mais je sais qu?il en sera le fid�le rapporteur.

Sur ce projet de d�lib�ration, sans revenir sur ce qui a �t� dit hier, le groupe ?Les Verts? adh�re parfaitement sur le fond et les th�matiques qui seront abord�s par ce groupement d?int�r�t public que va �tre la ?Maison de l?Emploi � Paris?.

Cependant, souhaitons juste que cela ne devienne pas une usine � gaz technocratique. J?esp�re que la Ville sera force de proposition mais il me semble quand m�me que, dans ce dispositif, et c?est l?objet essentiel de mon intervention, les grands absents du dispositif sont les personnes elles-m�mes, c?est-�dire celles qui sont exclues de l?emploi, que ce soit les plus de 45 ans que l?on a jet�s sans m�nagement parce qu?ils sont trop vieux et trop chers, les jeunes qualifi�s parce qu?ils ou elles n?ont pas d?exp�rience et que personne, justement, ne veut prendre le risque de leur permettre d?acqu�rir cette exp�rience ou de la construire, celles et ceux qui ne sont pas qualifi�s dont personne ne veut parce que, justement, ils ne sont pas qualifi�s, celles et ceux qui ont subi de plein fouet les crises �conomiques, qui sont au ch�mage de longue dur�e. Bref, toutes celles et tous ceux qui, tous les jours, sont point�s du doigt parce qu?ils vivraient sur le dos de la soci�t�.

Il me semble que l?on ne peut pas objectivement parler d?emploi et d?aide de retour � l?emploi, construire des programmes pour ce retour � l?emploi, proposer des contrats aid�s aux salaires de mis�re ; d�cider que telle ou telle mesure sera pertinente et r�pondra aux attentes, sans m�me entendre celles et ceux qui vivent au jour le jour cette r�alit�.

Qui n?a pas entendu ou v�cu l?absence de perspective pour demain, l?angoisse de tomber malade, le sentiment d?inutilit� sociale et soci�tale qui finit par annihiler compl�tement, hypoth�quant un peu plus le retour � l?emploi, n?est pas en capacit�, je le dis de mani�re claire, voire solennelle, de proposer des solutions pertinentes dans ce domaine.

Je regrette l?absence de nos coll�gues de droite. Les ch�meurs et les ch�meuses ne sont pas tous des ?tire-au-flanc? et des flemmards, il faut arr�ter ce discours.

Je fais le v?u ici, je sais que Fran�ois DAGNAUD se fera le fid�le rapporteur de mes propos et j?esp�re que ce sera entendu, que le G.I.P., o� seront rassembl�es ces grandes institutions, y compris les services d�concentr�s de l?Etat en mati�re d?emploi, aura la sagesse et l?intelligence de contacter les syndicats et les associations de ch�meurs et pr�caires qui seront, pour peu qu?on leur pose la question, s�rement force de proposition, j?en suis s�re.

On peut tout � fait les associer au titre de partenaires puisque l?article 6.3 de la convention qui est jointe au projet de d�lib�ration, le pr�voit.

Ce serait une opportunit� pour offrir et rendre encore plus pertinent ce qui a d�j� �t� commenc� par la Ville de Paris et qui semble se dessiner avec les grands institutionnels dans le cadre de ce G.I.P.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur DAGNAUD, vous avez la parole, en lieu et place de M. SAUTTER.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au lieu et place de M. Christian SAUTTER, adjoint, au nom de la 2e Commission. Christian SAUTTER retenu par des obligations municipales, sera attentif aux observations que vous avez formul�es et il m?a demand� de vous rassurer sur l?essentiel de votre souci. En l?occurrence, lors du dernier comit� de vigilance pour l?emploi qui s?est r�uni d�but octobre et qui r�unit, � la fois, les unions d�partementales, le service public de l?emploi et les �lus de la seconde Commission, Christian SAUTTER a pr�sent� ce projet de Maison de l?Emploi. Les statuts du G.I.P. permettent aux syndicats, aux unions d�partementales, d?en devenir des partenaires associ�s.

Les syndicats pr�sents � cette r�union y ont r�pondu tr�s favorablement et pourront ainsi participer, par exemple, � des th�matiques sp�cifiques telles que la lutte contre les discriminations, la validation des acquis ou les cadres seniors. Je pense qu?au moins une partie de vos inqui�tudes trouvera l� une r�ponse convaincante.

Pour le reste, je vais laisser � Christian SAUTTER le soin de d�velopper l?argumentation n�cessaire � vous rassurer tout � fait.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 151.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DDEE 151).

Octobre 2005
Débat
Conseil municipal
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