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2005, DDATC 112 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention pluriannuelle signée avec l’association “Action 20e”, 9, rue des Cascades (20e). - Attribution de la subvention correspondante. - Montant : 5.000 euros.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DDATC 112 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant � la convention pluriannuelle sign�e avec les associations ?Action 20e,? rue des Cascades.

La parole est � M. LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Mon coll�gue, Herv� BENESSIANO s?�tait inscrit parce qu?il a des �chos qui sont assez pr�occupants sur des incidents qui sont li�s � l?activit� de cette association ?Action 20e?.

Il semble en effet que des commer�ants aient �t� abord�s pour qu?il leur soit vivement conseill� d?adh�rer � cette association, moyennant une cotisation qui n?est pas n�gligeable et sous diverses menaces, ce qui est tout � fait inacceptable.

Il appara�t d?ailleurs � la lecture de ce projet de d�lib�ration que la secr�taire g�n�rale est une certaine Mme G�GOUT. S?agit-il d?une homonymie ? Si ce n?est pas le cas, puisque Mme G�GOUT est en s�ance, il faudrait qu?elle se retire au moment du vote, sous peine �videmment d?�tre dans une situation de conflit d?int�r�ts.

Nous souhaiterions avoir des �claircissements sur les m�thodes employ�es par cette association aupr�s des commer�ants et il nous semblerait plus prudent, dans l?attente de r�ponses, de retirer ce projet et de mener une enqu�te sur des pratiques qui, si elles sont av�r�es, sont particuli�rement inacceptables.

Si nous n?avons pas satisfaction sur cette demande d?enqu�te et de retrait, nous ne voterons pas cette subvention.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame de LA GONTRIE, vous avez la parole.

Mme Marie-Pierre de LA GONTRIE, adjointe, au nom de la 5e Commission. - Je me suis entretenue avec M. BENESSIANO quelques instants au cours de la s�ance car, effectivement, il m?a indiqu� quel �tait le motif de son inscription sur ce projet de d�lib�ration.

Je crois qu?une personne lui a fait �tat de comportements qui ne seraient pas acceptables, s?ils �taient av�r�s, comme l?a dit M. LEGARET. Ce que je peux dire � l?heure qu?il est, c?est que si nous soutenons ?Action 20e?, c?est � la fois parce qu?elle est une structure que l?on appelle point d?appui, qui travaille avec les associations de ce secteur, et qu?elle a mis sur pied une cellule emplois jeunes qui accompagne les anciens emplois jeunes dans la cr�ation d?activit�.

C?est une structure qui est soutenue � la fois par la D.R.I.R. et par la Chambre de Commerce. Bref, nous ne sommes pas les seuls � lui faire confiance.

N�anmoins, il n?est pas question de balayer d?un revers de la main ce qui est �voqu� par cet �lu. Je propose que ce projet de d�lib�ration soit retir�. Il pourra �tre repr�sent� au prochain Conseil de Paris. Entre temps, nous ferons le point avec les dirigeants de cette association, de mani�re � valider ou non les pr�occupations qui ont �t� exprim�es par cet �lu. On n?est jamais � l?abri de propos qui ne sont peut-�tre pas tout � fait s�rieux de personnes malintentionn�es.

A l?inverse, il est toujours possible que des responsables d?association n?aient pas un comportement tout � fait conforme � leur activit�.

J?entends ce qui est dit et nous faisons en sorte de nous assurer que l?association fonctionne comme elle le doit et nous repr�senterons ce projet de d�lib�ration, car je suis persuad�e qu?il y a un malentendu, au prochain Conseil de Paris.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Merci, Madame.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Le projet de d�lib�ration est retir�.

Octobre 2005
Débat
Conseil municipal
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