2006, DDEE 145 - Création d’un nouveau service public municipal 30 rue du Faubourg Saint-Antoine (12e) dénommé “Les Ateliers de Paris” dédié à l’accueil, l’information et l’accompagnement des porteurs de projets d’activité dans les secteurs de la création, notamment métiers d’art, mode, design. - Création d’un tarif de redevance pour l’accueil de résidents au sein de l’incubateur municipal de projets d’activités dénommé “La Résidence des Ateliers de Paris” au sein des Ateliers de Paris.
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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DDEE 145 relatif � la cr�ation d?un nouveau service public municipal 30 rue du Faubourg Saint-Antoine (12e) d�nomm� ?Les Ateliers de Paris?.
M. SARRE a la parole.
M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. Mesdames, Messieurs, mes chers coll�gues.
En tant que maire du 11e, en tant qu?�lu parisien, je salue la cr�ation des Ateliers de Paris, car elle r�pond � une demande que j?ai formul�e voici une quinzaine d?ann�es, de donner aux artisans, principalement ceux du Faubourg Saint-Antoine et de la fili�re ameublement-d�coration, un lieu d?exposition. Les pr�c�dentes municipalit�s ont manqu� de belles occasions de r�aliser ce projet, l?actuelle l?a fait, dans un immeuble magnifiquement situ�. Il faut l?en f�liciter.
Pour relancer l?artisanat, surtout dans le secteur de l?ameublement, il faut donner aux artisans une visibilit� qu?ils n?ont pas toujours dans leurs ateliers. Il faut non seulement qu?ils puissent exposer, mais qu?ils puissent vendre. Les Ateliers de Paris y contribuent. Si l?on veut qu?ils soient une r�ussite, il faut � la fois qu?ils donnent droit de cit� aux artisans traditionnels et aux designers contemporains, qui ont chacun leur public et ne s?excluent en rien. Un tel lieu doit �viter deux �cueils : �tre uniquement tourn� vers le pass�, au risque de devenir un mus�e des tendances anciennes, et exclure totalement ce pass� pour ne se tourner que vers l?avant-garde. Deux associations d?artisans existent d?ailleurs dans le Faubourg, qui repr�sentent assez bien chacune de ces deux tendances. Toutes deux doivent �tre associ�es � la d�finition de la programmation des expositions et � la s�lection des artisans h�berg�s aux Ateliers de Paris, et recevoir une aide financi�re de la Ville.
J?insiste �galement sur la n�cessit� d?avoir une programmation coh�rente et non dispers�e. Je comprends bien que, compte tenu de l?investissement consenti par la Ville, il ne soit pas possible de r�server ce lieu au seul artisanat du meuble. Mais il doit avoir une priorit�, compte tenu de la localisation des Ateliers de Paris. Ceux-ci ne doivent pas devenir un lieu fourre-tout ; la part de la mode, en particulier, devant y rester secondaire.
Ces remarques faites, on ne peut, encore une fois, que se r�jouir de l?existence des Ateliers de Paris, qui d�montre le potentiel cr�atif qui existe dans la Capitale, et va assurer � l?artisanat d?art la vitrine dont il a bien besoin, compte tenu de l?�volution de l?immobilier dans le Faubourg, marqu�e par la sp�culation et l?�viction progressive des activit�s traditionnelles. Les Ateliers de Paris sont donc une forme de r�sistance � cette mutation, et il sera possible de la renforcer, � l?avenir, en �tablissant une synergie avec la future cit� artisanale voisine du 37 bis, rue de Montreuil.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 145.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DDEE 145).
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