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2006, DPVI 20 - Subventions à des associations menant des actions au titre de la Politique de la ville sur le micro-quartier Les Périchaux (15e). - Montant total : 7.500 euros.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DPVI 20, accordant une subvention � des associations menant des actions au titre de la politique de la ville sur le micro quartier ?Les P�richaux?, dans le 15e arrondissement. 7.500 euros sont en jeu.

Nous avons deux intervenants, M. ALAYRAC et M. GOUJON. C?est Mme DURLACH qui leur r�pondra.

Monsieur ALAYRAC, vous avez la parole.

M. Gilles ALAYRAC. - Je suis bien �videmment tr�s favorable � ce que nous votions des subventions pour trois associations qui m�nent des actions au titre de la politique de la ville sur le micro quartier les P�richaux, dans le 15e arrondissement.

J?observe que la D�l�gation � la politique de la ville et � l?int�gration est r�solue � poursuivre son effort de financement de la compagnie de th��tre ?Catherine Hubeau? qui pr�sente des spectacles de cabaret dans les cit�s. Il s?agit l� d?une tr�s bonne chose.

La subvention qui sera attribu�e � l?association ?la Compagnie des Hommes? permet de financer un stage de th��tre qui a eu lieu pour les plus de 75 ans. Et il faut rappeler que le troisi�me �ge est largement repr�sent� dans cette cit� o� la population est vieillissante.

Enfin, on ne peut qu?approuver le projet de l?Association des locataires du 119 qui, gr�ce � notre accompagnement financier, pourra �laborer un guide d?accueil pour les habitants nouvellement arriv�s.

Je sais que la D.P.V.I. m�ne aux P�richaux un travail constant, mais je dois d�plorer les inerties auxquelles cette d�l�gation, ainsi que les �lus qui travaillent dans ce quartier, se heurtent. Je le dis � Mme DURLACH, m�me si tout ne rel�ve pas de sa d�l�gation. Il faut, d�s cette ann�e, progresser sur des sujets comme l?am�nagement du terrain de basket pour les jeunes, sur l?acc�s � un local collectif pour les jeunes de la cit� et sur la r�novation des terrains de sport du square Calmette. Sur tous ces sujets, des avanc�es sont attendues par les r�sidents et ce serait justifi�.

Je profite enfin de ce projet de d�lib�ration pour redire que l?ins�curit� dans cette cit� n?est pas encore suffisamment prise en compte par les acteurs publics. Le travail de la police ne produit pas de r�sultats r�ellement satisfaisants. Et le G.P.I.S. ne peut, � lui seul, tout faire. Je me demande donc si des correspondants de nuit ne pourraient pas �tre affect�s aux P�richaux.

Pour nous, �lus de gauche du 15e arrondissement, la politique de la ville passe par l?accompagnement de l?action des associations de terrain mais pas seulement. Voil� pourquoi j?ai tenu � redire mes pr�occupations concernant ce quartier.

Merci.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur ALAYRAC.

Je donne la parole � M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON. - Merci, Monsieur le Maire.

Je me r�jouis que, gr�ce aux interventions � l?�poque de Jo�lle CH�RIOUX et de moi-m�me, ce quartier ait pu �tre class� en politique de la ville avec le petit regret que l?autre proposition que nous faisions � l?�poque d?y ins�rer �galement la plaine de Vaugirard n?ait pu �tre retenue parce que c?est un secteur qui est aussi tr�s difficile.

Cela �tant, le projet que l?on nous soumet n?est pas inint�ressant - nous voterons pour - dans la mesure o� il s?agit de donner des subventions, mais on peut quand m�me constater - et le travail de ces associations est tout � fait int�ressant- que le micro quartier P�richaux est tout de m�me le parent pauvre de la politique de la ville � Paris. Surtout si l?on compare � ce qui figure de l?autre c�t� de la porte de Vanves o� l�, v�ritablement, une ?pluie d?or? s?abat !

Je crois qu?il est n�cessaire d?ailleurs d?aller plus loin que de subventionner trois associations, qu?il est n�cessaire que cette cit� soit restructur�e, qu?il y ait une meilleure prise en compte des difficult�s sociales des habitants. La population a chang�, cela vient d?�tre soulign�. Et en mati�re de s�curit�, il est vrai que les efforts combin�s de la police et du G.P.I.S. n?ont pas encore donn� les r�sultats suffisants.

C?est la raison pour laquelle M. ALAYRAC propose des m�diateurs, je n?y suis pas hostile du tout. J?ajouterai une proposition suppl�mentaire : l?installation de syst�me de vid�o surveillance, de vid�o tranquillit� dans cet espace particuli�rement adapt� � ce genre d?installation de pr�vention situationnelle.

Enfin, je voudrais aussi bien s�r poser la question de savoir o� en sont les projets dont la Ville nous parle depuis un certain temps : de salle polyvalente, de r�novation du jardin, du terrain de basket, du point d?acc�s au droit.

Je crois, Madame DURLACH, que vous allez rencontrer le Maire du 15e prochainement. Est-ce que vous pouvez nous faire un point sur ces diff�rents projets qui sont tr�s attendus et sur lesquels, malgr� les inerties - le mot n?est pas de moi mais de M. ALAYRAC - de votre direction? enfin de l?administration municipale, nous souhaitons la r�alisation ?

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOUJON.

Mme DURLACH va r�pondre aux deux orateurs.

Mme Martine DURLACH, adjointe, au nom de la 5e Commission. - Oui je vais r�pondre � M. ALAYRAC que je partage son appr�ciation sur le travail constant qui est fait par la politique de la ville et par la D.P.V.I. et sur l?id�e qu?il faut un peu presser le rythme pour obtenir, comme c?est pr�vu en 2006 et 2007, des choses qui ont d�j� commenc� mais qui doivent maintenant �tre concr�tis�es. Une rencontre aura lieu le 28 juin � la D.P.V.I., avec notamment l?O.P.A.C. et la D.P.J.E.V. Et on fera tout pour faire avancer les choses afin que ce probl�me trouve sa solution et que nous puissions avancer.

Je partage tout � fait son avis sur le fait qu?il faut aller vite parce que M. GOUJON regrettait qu?il n?y ait pas d?autres quartiers ?politique de la ville? que les P�richaux dans le 15e mais l?Etat nous demande de renoncer aux P�richaux, donc il faut travailler tr�s vite. C?est pour cela que je vois M. GALY-DEJEAN la semaine prochaine.

Sur les correspondants de nuit demand�s par M. ALAYRAC, je vais bien �videmment en parler positivement � Christophe CARESCHE. Je suis bien s�r sensible � cette question.

Je voudrais dire quand m�me que nous allons acc�l�rer les choses, mais la Maison des associations, la Maison des services publics et le point d?acc�s au droit sont en route. La cr�ation d?un lieu interg�n�rationnel sur la dalle et l?implantation du terrain de basket au niveau du boulevard Lef�vre �galement, mais nous devons effectivement acc�l�rer les choses avec l?O.P.A.C. et les diff�rents partenaires.

Et, Monsieur GOUJON, vous trouvez qu?il n?y a pas assez d?argent pour les associations. M. ALAYRAC a bien d�crit ce que faisaient ces associations, Catherine HUBEAU et la Compagnie des Hommes. Et puis, il y a aussi du cin�ma en plein air l?�t�, les gens en sont tr�s contents. Mais l?ann�e derni�re, vous aviez trouv� qu?il y avait trop d?argent pour les associations ?politique de la ville? et que tout cela �tait bien futile et ne servait � rien. Donc cette ann�e, vous devez �tre content parce qu?il y en a un peu moins.

M. Philippe GOUJON. - Je n?ai jamais dit cela.

Mme Martine DURLACH, adjointe, rapporteure. - Si, si. Il s?agissait d?une association qui concernait la culture africaine et vous avez trouv� que c?�tait en trop. Je m?en souviens tr�s bien. Donc j?esp�re que vous serez satisfait cette ann�e de l?action des associations sur les P�richaux. Voil�.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame DURLACH.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPVI 20.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DPVI 20).

Juin 2006
Débat
Conseil municipal
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